Paris: enquête ouverte après qu'une femme a filmé son agresseur sexuel dans le métro

Une jeune femme a filmé l'homme qui venait de l'agresser sexuellement dans le métro parisien et a partagé la vidéo sur les réseaux sociaux.

Adélaïde, 35 ans, a décidé de ne pas se laisser faire et d'afficher le visage de son agresseur sexuel dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux le 29 octobre dernier.

Alors qu'un homme lui touche les fesses dans le métro à la station Gare de Lyon, à Paris, avant de se retourner et de lui faire un clin d'oeil, la jeune femme n'en revient pas: "Au début, j'ai pensé que je n'étais pas bien réveillée mais il s'est retourné et m'a fait un clin d'oeil, le regard glaçant", explique-t-elle à RTL Girls.

Elle décide alors de filmer l'homme qui marche devant elle pour avoir une preuve. Sur la vidéo postée par cette dernière sur le réseau social Twitter, on voit l'homme se retourner plusieurs fois dans sa direction et la fixer avec insistance avant de se diriger vers la sortie.

Pour se protéger, la jeune femme explique s'être placée au milieu des voyageurs: "Je n'étais pas très rassurée, sur le quai du métro, je me suis mise entre deux gamins et une femme pour me protéger", confie-t-elle à nos confrères.

A la sortie du métro, elle tombe sur des contrôleurs et leur explique l'incident: "Je n'étais pas bien alors je suis allée les voir, je leur ai montré mon portable, raconté mon histoire mais c'est tout juste s'ils m'écoutaient", explique Adelaïde.

Mais après la publication de sa vidéo sur Twitter, elle est très vite contactée par un policier de la Sûreté régionale des transports qui l'incite à prendre contact avec son service.

La jeune femme lui explique alors qu'elle comptait se rendre au commissariat du 11e arrondissement pour déposer plainte mais se décide à appeler le service en question en remerciant le policier pour son "immense aide".

Selon des informations du Parisien et de la victime, une enquête a été ouverte par le groupe de policiers de la Sûreté régionale des transports spécialisé dans la lutte contre les infractions à caractère sexuel, qui s'est saisi de l'affaire.

"Il faut dénoncer ce genre de comportement, ne pas se laisser faire", assure la jeune femme qui va porter plainte, "pas pour moi mais pour les prochaines".

M. F.