Disparition de Cécile Vallin en 1997: auditionnée, Monique Olivier a refusé de répondre aux questions

Le 23/05 à 14h15

Entendue ce vendredi dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Cécile Vallin en 1997, la veuve du tueur en série Michel Fourniret a refusé de s'exprimer.

Elle garde le silence. Convoquée ce vendredi 23 mai dans la matinée au pôle "cold cases" de Nanterre (Hauts-de-Seine), l'ex-épouse de Michel Fourniret Monique Olivier a refusé de répondre aux questions posées sur la disparition de la jeune Cécile Vallin en 1997.

"Les conditions n'étaient pas réunies pour procéder comme on le fait d'habitude et comme les façons utilisées par madame (Sabine) Kheris (la juge d'instruction, NDLR) fonctionnent habituellement", a réagi son avocat Me Richard Delgenes.

Cécile Vallin, une adolescente de 17 ans, a été vue pour la dernière fois en 1997 en Savoie. Elle n'a plus donné signe de vie après avoir quitté le domicile familial le 8 juin 1997, veille de ses épreuves du baccalauréat. Son corps n'a jamais été retrouvé.

L'affaire relancée au procès de Monique Olivier

Dans cette affaire, l'ex-femme de "l'Ogre des Ardennes" avait déjà été entendue, sous le régime de la garde à vue, par les enquêteurs de l'Office central de répression de la violence aux personnes en septembre 2024.

L'information judiciaire ouverte depuis 1997 pour "enlèvement, séquestration, détention arbitraire au préjudice de Cécile Vallin", est menée depuis novembre 2022 par le pôle des crimes sériels ou non élucidés - dits "cold cases" - de Nanterre.

Et c'est en décembre 2023, à l'occasion du procès de Monique Olivier, que l'affaire est définitivement relancée. Durant ce procès, Me Didier Seban, avocat de la famille Mouzin, avait lu des déclarations de l'ex-femme du tueur en série aux enquêteurs belges qui évoquaient le meurtre d'une jeune fille, une "baby-sitter" non identifiée aux alentours de juin 1997.