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Police-Justice

Des policiers agressés à Corbeil-Essonnes

Le parpaing a traversé le pare-brise de la voiture de police.

Le parpaing a traversé le pare-brise de la voiture de police. - Police nationale

Ce mercredi, quatre policiers ont été agressés à Corbeil-Essonnes, dans l'Essonne, dans la cité des Tarterêts. Un parpaing a été jeté sur leur voiture après une interpellation dans le cadre d'une affaire de stupéfiants.

Dans le quartier sensible des Tarterêts, quatre policiers ont été agressés et blessés ce mercredi soir. Un parpaing a été jeté sur leur voiture, blessant l'un d'eux au visage avec une fracture de la pommette et l'arcade ouverte. Les trois autres ont été blessés aux yeux par des bris de verre. Les quatre policiers ont été hospitalisés dans la soirée dans un établissement du Val-de-Marne, selon nos informations. 

Juste avant l'agression, vers 18h30, les forces de police menaient une interpellation dans la cité des Tarterêts. La voiture des policiers a ensuite été caillassée au niveau de la RN7. Selon l'AFP, il s'agissait d'une intervention dans le cadre d'une affaire de stupéfiants. 

"Le parpaing a traversé la vitre" et le fonctionnaire de 39 ans "a été touché à l'arcade et à la pommette", a expliqué une source policière. 

Plusieurs agressions en quelques jours

Dans la soirée, les forces de l'ordre sécurisaient un quartier habitué aux tensions. "Il est temps de privilégier les interventions efficaces permettant d'intervenir en toute sécurité lorsque les effectifs et le matériel le justifient afin de procéder à des interpellations plutôt que de favoriser les sécurisations stériles une fois l'attaque terminée", dénonce le syndicat UNSA Police 91.

Ces derniers jours, des policiers avaient déjà été pris pour cible dans cette cité classée zone de sécurité prioritaire (ZSP). Une policière en patrouille avait été blessée à la tête par un jet de pavé sur sa voiture vendredi soir. Dimanche, des agents qui accompagnaient les pompiers lors d'une intervention avaient également été la cible de jets de projectiles.

IV avec Justine Chevalier