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Police-Justice

Carrousel du Louvre: dans quels cas les militaires peuvent-ils riposter?

Benoît Brulon, près du Louvre, à Paris.

Benoît Brulon, près du Louvre, à Paris. - capture d'écran BFMTV

Le porte-parole de l'opération Sentinelle pour l'Île-de-France, Benoît Brulon, a répondu aux journalistes après l'agression d'un militaire au Carrousel du Louvre. Il a donné le détail des ripostes possibles des soldats en pareil cas.

Benoît Brulon, porte-parole de l'opération Sentinelle pour l'Île-de-France, dont dépendent les 3.500 soldats déployés en permanence en région parisienne, s'est adressé aux reporters, près du Louvre, après qu'un militaire y a été attaqué. L'assaillant a été grièvement blessé à l'abdomen après que les soldats ont fait feu pour riposter.

Mais Benoît Brulon a rappelé qu'il existait "plusieurs niveaux de riposte" dans ce genre de situations et que les hommes visés par la tentative terroriste avaient d'abord essayé de maîtriser l'homme "à mains nues":

"Le premier niveau de riposte est bien celui du combat à mains nues, des techniques qu'on appelle des techniques individuelles opérationnelles rapprochées permettant de maîtriser les individus."

Des techniques "courantes"

L'officier a alors précisé que ces techniques étaient "couramment" pratiquées lorsque les soldats de l'opération Sentinelle étaient pris à partie, voire attaqués, dans l'exercice de leurs fonctions. Cependant, elles n'ont pas cette fois-ci permis de contrôler l'individu armé d'une machette ainsi que d'une autre arme blanche:

"Le feu a donc été ouvert", a achevé Benoît Brulon. 

Ce sont les collègues du militaire légèrement blessé au cuir chevelu qui ont tiré à cinq reprises sur l'assaillant.

R.V.