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Centre Georges-Pompidou: un visiteur s'amuse à détourner des objets en oeuvres d'art

Des visiteurs devant le Centre Georges-Pompidou, à Paris

Des visiteurs devant le Centre Georges-Pompidou, à Paris - PIERRE VERDY / AFP

Durant une ronde, un gardien du musée parisien a découvert de nouvelles pièces artistiques... comme une prise électrique et un extincteur.

Selon Dostoïevski, l’art sauvera le monde. Ou du moins, il pourrait le rendre plus beau, et pourquoi pas plus sympathique, selon un visiteur plaisantin du Centre Georges-Pompidou, à Paris. Le musée d’art contemporain, qui fête ses 40 ans cette année, a été la cible de plusieurs actes de détournements totalement insolites.

Selon nos confrères du Huffington Post, qui ont repéré l’étrange phénomène artistique, la découverte a eu lieu, un soir, lors d’une ronde: juste à côté des installations, des peintures ou des sculptures d’artistes renommés, une prise électrique ou un extincteur ornés d’une petite plaque explicatives, comme ceux que l’on trouve auprès des œuvres, véritables elles.

Apposé à la prise électrique, objet hautement banal, on pouvait ainsi lire: "Prise électrique (2017). Plastique et métal. Dimensions: Haut: 9cm, Larg: 7cm. Exposition Cy Twombly Centre Pompidou".

Une prise électrique détournée en oeuvre d'art au Centre Georges-Pompidou
Une prise électrique détournée en oeuvre d'art au Centre Georges-Pompidou © DR
Un extincteur détourné ben oeuvre d'art au Centre Georges-Pompidou
Un extincteur détourné ben oeuvre d'art au Centre Georges-Pompidou © DR

Alors, plaisantin ou manifeste décalé contre l’art de Cy Twombly? L’artiste contemporain américain, mort en 2011, est en effet connu pour des dessins totalement abstraits qui peuvent dérouter certains amateurs…

Selon le Huffington Post, les clichés de ces détournements ont été postés sur les réseaux sociaux d’un employé du Centre Georges-Pompidou en début de semaine. Trois photos qui se sont aussitôt partagées par écrans interposés des centaines de fois. Ce dernier, agent, confie que l’auteur court toujours.

Contacté, la direction du musée n’a pas, pour l’heure, souhaité s’exprimer sur ce sujet.

Xavier Allain