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Invités surprises, scène immersive et pluie de tubes: Drake à l’Accor Arena électrise le public français

Drake

Drake - Christopher Polk / Getty Images North America / AFP

Entre nostalgie, invités surprises et mise en scène immersive, Drake a enflammé le public de l’Accor Arena ce dimanche 7 septembre pour le premier de ses deux concerts à Paris aux côtés de PartyNextDoor.

Six ans que Paris attendait son retour. Ce dimanche soir, Drake a (enfin) retrouvé son public français pour le premier de ses deux concerts à guichets fermés à l’Accor Arena, dans le cadre de la partie européenne de sa tournée Some Sexy Shows 4 U, partagée avec PartyNextDoor.

La salle, bondée, a été repensée pour l’occasion: pas de scène centrale ni d’avancée classique, mais une scène circulaire et transparente qui fait le tour complet de l’Accor Arena et encercle la fosse, immergeant le public au cœur du spectacle.

Pendant plus de deux heures, le rappeur canadien a livré un show intense, condensé de ses plus grands tubes, de ses débuts jusqu’à ses hits les plus récents. Une performance qui a rappelé à tous que, malgré sa rivalité récente avec Kendrick Lamar et les succès mitigés de ses derniers projets, Drake reste une figure incontournable du rap.

Nostalgie et fête géante

Faisant irruption au milieu du public un peu avant 22h, Drake a ouvert son concert avec Marvins Room, l’un de ses premiers tubes, plongeant immédiatement la foule dans une ambiance nostalgique. Vêtu d’une veste en cuir floquée du mot "Louvre", l’artiste de 38 ans, seul sur scène avec son micro pour unique scénographie, a enchaîné avec plusieurs de ses anciens classiques - Headlines, Jungle, Know Yourself

Avant de poursuivre, Drake a d’abord tenu à s’excuser auprès de ses fans d’avoir mis si longtemps avant de revenir à Paris, rappelant que son dernier concert dans la capitale avait eu lieu… il y a six ans, dans cette même salle. Puis sont venus les hymnes incontournables - God’s Plan, Nice for What?, Sicko Mode - repris d’une seule voix par les plus de 20.000 spectateurs présents.

Le concert a ensuite pris un virage plus intimiste. Installé dans les gradins avec un DJ, Drake a fait basculer l’Accor Arena dans une ambiance de club improvisé grâce à ses morceaux plus dansants - Controlla, One Dance, Hold On, We’re Going Home -, transformant la salle en véritable fête géante.

Yeat en invité surprise

PartyNextDoor a ensuite pris possession de la scène. Seul, entouré de danseuses en lingerie, l’artiste a livré plusieurs de ses morceaux solo, puis a été rejoint sur scène par Drake. Ensemble, ils ont défendu leur album commun Some Sexy Songs 4 U, qui, à sa sortie, n’avait pas totalement convaincu les fans, avant de conclure avec Come and See Me, l’un de leurs anciens duos, sorti en 2016. Une séquence plus douce qui a offert au public un moment de respiration avant la dernière ligne droite du concert.

Car pour la fin de son show parisien, Drake avait prévu de retourner l’Accor Arena. Girl Want Girl, Rich Baby Daddy, Knife Talk et Rich Flex ont fait vibrer la salle, avant que le rappeur américain Yeat ne surgisse en invité surprise pour interpréter IDGAF et Flawlëss, point d’orgue d’une soirée électrique. La salle a de nouveau vibré au son des hits Nokia et Hotline Bling, pour céder ensuite la place à une conclusion chargée en émotions avec Yebba Heartbreak.

Lors de cette séquence, Drake a alors rappelé qu’il avait commencé "à Montréal devant 30 personnes qui ne connaissent pas sa musique" pour aujourd’hui se retrouver à jouer en France devant plus de 20.000. L’artiste a également pris un moment pour remercier son public, soulignant l’importance de ces concerts à ses yeux, et a invité chaque spectateur à enlacer son voisin ou sa voisine jusqu’à la fin de la chanson.

Enfin, avant de quitter la scène, Drake a confié qu’il travaillait sur son prochain album et a promis à ses fans parisiens de ne plus laisser six ans s’écouler avant de revenir en concert dans la capitale.

Carla Loridan