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INFO BFM PARIS ÎLE-DE-FRANCE. Le comité de pilotage du périphérique annulé après la motion de censure

Périphérique parisien à 50 km/h

Périphérique parisien à 50 km/h - Thomas SAMSON / AFP

INFO BFM Paris Île-de-France. La réunion devait avoir lieu ce vendredi 6 décembre en présence du ministre démissionnaire des Transports pour analyser les premiers indicateurs après la mise en place des 50 km/h sur le périphérique.

50km/h, voies réservées... Le comité de pilotage du périphérique qui devait avoir lieu ce vendredi 6 décembre est annulé après la motion de censure du gouvernement Barnier, appris BFM Paris Île-de-France auprès du ministère des Transports et de la ville de Paris.

Lors de cette réunion, devaient être présents le ministre démissionnaire des Transports, François Durovray, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France et Anne Hidalgo, la maire de Paris.

Cette annulation est l'une des conséquences de la censure du gouvernement Barnier votée ce mercredi par l'Assemblée nationale. 

Flou autour du calendrier

Selon le ministère, le comité devait se pencher sur les premiers "indicateurs communs" pour permettre "l'analyse" de la mesure sur les 50km/h mise en place depuis le 1er octobre dernier sur le périphérique. Selon plusieurs sources auprès de BFM Paris Île-de-France, la mise en place des voies réservées était également au menu.

En septembre dernier, "le ministre des Transports et la maire de Paris ont convenu de travailler ensemble sur les modalités d’accès à ces voies, notamment pour les jonctions avec les projets portés par l’Etat sur l’A1 et l’A13, ainsi que ceux concernant le boulevard périphérique, et sur un calendrier commun de mise en place début 2025", expliquaient-ils dans un communiqué de presse.

D'après une source proche du dossier à BFM Paris Île-de-France, des réunions techniques ont eu lieu la semaine dernière pour acter la mise en place. Mais avec la censure et la démission du gouvernement, il est difficile de savoir quel calendrier sera retenu. "Il ne se passera rien sans ministre des Transports", assure une source proche du dossier.

Nicolas Dumas