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Paris Île-de-France

Attaque à la gare de Lyon: le suspect est "en situation régulière" et "arrivait d'Italie"

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Le suspect était en possession d'un titre de séjour italien. Des médicaments ont également été retrouvés dans ses affaires, attestant de "troubles psychiatriques".

L'assaillant de la gare de Lyon, qui a été interpellé ce samedi 3 février après avoir blessé trois personnes dans une attaque au couteau vers 8 heures, "arrivait d'Italie", indique le préfet de police de Paris Laurent Nunez en fin de matinée.

D'origine malienne, il a présenté des papiers italiens aux enquêteurs, a appris BFMTV de source policière.

"Il a des titres de séjour italiens. C'est quelqu'un qui est en situation régulière en Italie, et ce depuis 2016 (...) et qui, évidemment, lui permet de se déplacer dans d'autres pays", indique quant à lui Laurent Nunez.

L'homme était par ailleurs inconnu des services de police français et italiens.

Le suspect souffre de "troubles psychiatriques"

Outre des documents attestant de son identité, "un certain nombre de médicaments" ont été retrouvés dans les affaires de l'individu, qui "manifestement souffre de troubles psychiatriques", précise de le préfet de police. "C'est quelque chose qu'il déclare spontanément aux enquêteurs."

Selon des sources concordantes, l'homme avait été aperçu par des passants en train d'essayer de mettre feu à son sac à dos. Des usagers de la gare s'étaient alors approchés pour lui demander ce qu'il était en train de faire. L'individu aurait à ce moment attaqué les passants, armés d'un marteau et d'un couteau.

Trois personnes ont été blessées, dont l'une grièvement touchée au niveau de l'abdomen. Prise en charge par les secours, son pronostic vital "demeure engagé" en fin de matinée, indique le préfet de police.

Ce dernier précise également qu'à ce stade, "il n'y a pas d'éléments qui laissent à penser que ce puisse être un acte terroriste". Des investigations doivent se poursuivre pour écarter "définitivement" cette piste. Le parquet national antiterroriste indique rester en observation.

Laurène Rocheteau