"C'est exceptionnel": doyenne d'un Ehpad d'Alençon, Marie-Louise a soufflé ses 107 bougies

Marie-Louise, née en janvier 1918, a fêté cette semaine ses 107 ans. Trois autres résidents de l'Ehpad Soleil d'Automne d'Alençon viennent aussi d'avoir 100 ans.

Un anniversaire pas comme les autres dans la résidence Soleil d'Automne à Alençon (Orne). Quatre centenaires ont soufflé, ce mercredi 12 mars, leurs bougies. Trois d'entre eux viennent d'avoir 100 ans, Marie-Louise, elle, a eu 107 ans.

Cette résidente est née en janvier 1918 au Ménil-Broût (Orne) et a passé toute sa vie en Normandie. "J'ai loupé mon certificat, mon père m'a dit: 'tu n'as pas ton certificat, allez au boulot'. J'ai travaillé à la ferme après", raconte-t-elle, au micro de BFM Normandie.

Ballons, champagne, gâteaux... Les petits plats ont été mis dans les grands pour célébrer l'événement comme il se doit à la résidence Soleil d'automne où Marie-Louise est la doyenne.

"Tout le monde me doit le respect", s'amuse-t-elle.

Le "rôle important" des résidences autonomie

Pour cet anniversaire, tout le monde s'est rassemblé. Marie-Louise, dernière survivante d'une fratrie de sept enfants, peut compter sur son fils unique, ses deux petites-filles et ses quatre arrière-petits-enfants. Un soutien précieux pour celle qui garde toujours le sourire.

"Avoir plus de 50 ans et avoir sa grand-mère, c'est exceptionnel, surtout comme ça. C'est un modèle pour nous", déclare Delphine, sa petite-fille. "Ça devrait être un exemple pour les futures générations et les générations actuelles parce que l'époque était difficile. Il n'y avait pas les moyens qu'il y a aujourd'hui", complète son fils, Jean.

À 107 ans, la doyenne de la résidence reste très autonome, notamment grâce à l'appartement dans lequel elle vit. "Pour moi, c'est plus qu'un symbole. Ce qui veut dire que les résidences autonomie jouent un rôle très important pour permettre aux habitants de bien vivre, de se faire accompagner et de se sentir en sécurité", détaille Joaquim Pueyo, maire (DVG) d'Alençon.

Paul Sabio et Solenne Bertrand