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Hérault: votre maison est-elle menacée par la montée des eaux? Une start-up propose une carte interactive pour le savoir

Le littoral de l'Hérault. Image d'illustration.

Le littoral de l'Hérault. Image d'illustration. - Capture écran/Google map

Un outil développé par une start-up et disponible gratuitement en ligne permet d'estimer à quelle date votre maison pourrait être menacée par la montée des eaux.

Une start-up s'est penché sur la question de la montée des eaux sur le littoral de l'Hérault. Depuis le 27 août, un outil qui permet de savoir à quel horizon votre maison pourrait être menacée par la mer est disponible gratuitement sur le site de la start-up Callendar, rapporte Actu.fr.

Pour utiliser cet outil, il vous suffit de rentrer une adresse dans la barre de recherche et de lancer le calcul. Par exemple, l'outil estime que la commune de Palavas-les-Flots "est exposée à un risque d'inondation à marée haute vers la fin du siècle".

Pour ce qui est d'une submersion, celle-ci "pourrait avoir lieu dès 2130" selon un scénario d'émissions pessimiste. "Ce risque est incertain car il dépend de processus, comme la dislocation des calottes glaciaires de l'Antarctique et du Groenland, qui sont encore mal modélisés", précise la start-up.

Les communes proche de la côté et en basse altitude menacées

Les communes qui sont plus loin dans les terres, et notamment Montpellier, ne sont "pas directement exposé à un risque de submersion", estime par ailleurs l'outil. Située à 47.64 mètres d'altitude, la ville ne risque pas d'être engloutie sous les vagues, même dans les scénarios les plus défavorables. "L'élévation du niveau de la mer à marée haute sur la côte la plus proche ne devrait pas dépasser 1.02 mètre en 2100 et 5.33 mètres en 2300", estime Callendar.

"Cependant, même sans risque de submersion, l'élévation du niveau de la mer peut avoir des conséquences indirectes : dégradation d'infrastructures côtières critiques (port, raffinerie, centrale électrique...), déplacement de population, intrusion de sel dans les nappes phréatiques...", rappelle la start-up.

P.Le.