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Provence-Alpes-Côte d'Azur: Renaud Muselier lance une campagne d'adhésion à son nouveau parti

Renaud Muselier.

Renaud Muselier. - Alain Jocard

Le président de la région a inauguré ce mercredi une permanence à Marseille. Une ville dont il nie vouloir prendre la tête lors des prochaines élections municipales.

Renaud Muselier met le "cap sur l'avenir". Au mois d'octobre, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a officiellement lancé sa nouvelle formation politique, dénommée "Nos régions d'abord". Ce mercredi après-midi, il a franchi une nouvelle étape.

À l'occasion de l'inauguration d'une permanence à Marseille, l'élu a ouvert une campagne d'adhésion au parti sur son site officiel: capsurlavenir-sud.fr.

Pour l'heure, 1750 personnes sont encartées. Certaines proviennent des rangs des Républicains (LR), l'ancienne chapelle de Renaud Muselier, ou encore de l'Union des indépendants (UDI) et du Modem. Il est prévu que les adhérents reçoivent leur carte "Nos régions d'abord" d'ici la fin du mois de Mars, a indiqué l'élu.

Cinq objectifs pour l'année 2023

À travers sa nouvelle formation politique, Renaud Muselier entend rassembler toutes les sensibilités, "sauf les extrêmes". Il s'est fixé pour 2023 cinq axes de travail principaux: les déserts médicaux, la lavande, la sécurité dans les communes, les Jeux olympiques et la gestion de l'eau.

L'élu souhaite mener ses propres combats et ne s'imagine pas devenir le relais de Renaissance (ex-La République en Marche) en province, un parti dont il est membre.

Si Renaud Muselier dit viser des victoires aux élections locales en 2028, il assure au micro de BFM Marseille qu'il n'entrera pas dans la course à la mairie de la Cité phocéenne.

"Je ne suis candidat à rien"

"Je ne suis candidat à rien, j'ai tout eu, jure-t-il. Je veux structurer ma région pour que ce soit la plus belle d'Europe. (...) Par contre, on travaille avec beaucoup de gens issus de la société civile, des jeunes engagés. Ceux-là participeront aux élections et on les soutiendra."

En fin d'interview, Renaud Muselier a glissé un mot salé sur l'affaire Éric Ciotti, pointé du doigt par Mediapart dans une affaire en lien avec l'hospitalisation de sa mère. "Il en a des soucis ce pauvre garçon, a réagi le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il a une drôle de façon de les régler. Ce sont ses problèmes à lui. Il se débrouille..."

Pour rappel, c'est justement au terme d'une passe d'armes avec Éric Ciotti que Renaud Muselier avait quitté Les Républicains. Il avait ensuite appelé à voter pour Emmanuel Macron.

Manon Mugica avec Florian Bouhot