Mort de Jean-Claude Gaudin: Benoît Payan annonce la tenue d'un "hommage républicain" mardi à la mairie de Marseille

La cérémonie sera organisée à 17 heures à l'hôtel de ville, au lendemain de la mort de l'ancien maire de la cité phocéenne.

"Marseille perd une partie de son histoire aujourd'hui." C'est empreint de "beaucoup d'émotion et beaucoup de tristesse" que le maire de la cité phocéenne Benoît Payan a salué la mémoire de Jean-Claude Gaudin ce lundi 20 mai.

Son prédécesseur, qui avait consacré sa vie à sa ville et 25 années à la diriger, s'est éteint dans la matinée, à l'âge de 84 ans, dans sa résidence secondaire, dans le Var.

Mardi 21 mai, "nous rendrons un hommage républicain à Jean-Claude Gaudin ici même, à 17 heures", a indiqué Benoît Payan à la mairie face à la presse. "C'est dans cette salle qu'il a fait ses premières armes, avec Gaston Defferre. Et c'est dans ce bureau qu'il a exercé la magistrature première de cette ville de 1995 à 2020."

De son côté, la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal, appelle même à l'organisation d'un hommage national, assurant que l'ex-parlementaire "est un homme qui a une stature d'État".

Jean-Claude Gaudin, l'ancien maire de Marseille, est mort à l'âge de 84 ans

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Ses obsèques prévues à la cathédrale de la Major

À l'instar de celles de Bernard Tapie, les obsèques de Jean-Claude Gaudin seront célébrées en la cathédrale de la Major, a poursuivi Benoît Payan. L'édile invite "bien évidemment les Marseillaises et les Marseillais qui veulent lui rendre hommage à s'y rendre".

En attendant, un registre de condoléances a d'ores et déjà été mis à la disposition des habitants au sein de l'hôtel de ville de Marseille. Il est accessible de 8 heures à 20 heures.

De Jean-Claude Gaudin, "un enfant de Marseille", l'actuel maire garde en mémoire son "amour immodéré pour sa ville". Une ville qu'il aura marquée "pendant près d'un demi-siècle".

Un hommage d'autant plus fort qu'il transcende leurs divergences politiques: "J'ai la singularité d'avoir été son adversaire politique et, aujourd'hui, je suis son successeur. J'ai eu la chance de faire mes armes face à lui et je garde de lui une leçon importante: celle de toujours conserver l'unité de la ville".

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions