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Rhône: un véhicule incendié et un mur tagué à la prison Lyon-Corbas

Une voiture a été brûlée à la prison Lyon-Corbas dans la nuit du 19 au 20 avril.

Une voiture a été brûlée à la prison Lyon-Corbas dans la nuit du 19 au 20 avril. - FO Justice

La prison de Lyon-Corbas a été, à son tour, visée par un incendie de voiture et un tag au cours de la nuit du samedi 19 au dimanche 20 avril. Les patrouilles vont être renforcées dans le département.

Les attaques contre les prisons se multiplient sur le territoire français. Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 avril, c'est au tour de la prison de Lyon-Corbas d'avoir été ciblée, d'après des informations du Progrès confirmées par la préfecture du Rhône à BFM Lyon.

Une voiture a été incendiée aux abords du centre pénitentiaire et un tag "DDPF" a été retrouvé sur un des murs de l'enceinte. Ces dégradations s'inscrivent dans la continuité de celles commises sur d'autres prisons cette semaine, revendiquées par un groupe nommé "Défense des prisonniers français" (DDPF).

Les patrouilles renforcées à Corbas et Villefranche

Les sapeurs-pompiers sont intervenus sur place aux alentours de 7 heures ce dimanche, afin de maîtriser l'incendie du véhicule, qui était encore en feu à leur arrivée. Celui-ci a été entièrement détruit. D'après les informations transmises par la préfecture, il n'appartenait pas à un agent pénitentiaire.

Présents sur place, les gendarmes ont découvert le tag environ à la même heure. Les patrouilles de gendarmerie et de police ont été renforcées aux alentours des maisons d'arrêt de Corbas et de Villefranche.

D'après la maison d'arrêt de Corbas, la voiture calcinée a été retirée dans la matinée, mais les tags sont encore présents.

Sur le réseau social X, le syndicat FO Justice a dénoncé "une nouvelle provocation inacceptable" et déplore un "acte de violence et d'intimidation". "La sécurité des agents doit être une priorité absolue", réclame le syndicat.

Depuis le 14 avril, de nombreuses prisons ont été visées par des actions violentes, telles que des incendies de voitures, des tirs sur les murs des bâtiments ou des tags. Des agents pénitentiaires ont également été ciblés par des menaces et ont vu leur domicile dégradé.

Alizé Lorion avec Mathias Fleury