Punaises de lit à Villefranche-sur-Saône: le maire indique que l'école Albert-Camus va "rouvrir"

"Une lutte très difficile". Infestée de punaises de lit à deux reprises, l'école Albert-Camus de Villefranche-sur-Saône (Rhône) doit rouvrir ses portes ce jeudi, à l'issue d'une ultime désinfestation. Une réouverture confirmée par le maire de la commune, qui assure que la ville reste "vigilante" face à la prolifération de ces nuisibles.
"On a refermé l'école pour ce deuxième traitement et on va pouvoir rouvrir l'école ce jeudi. Et on aura un troisième traitement, qui est normalement le traitement définitif, mais on reste vigilant car c'est un phénomène très fluctuant", indique Thomas Ravier au micro de BFM Lyon.
Une prolifération qui inquiète les parents d'élèves
Dans cette école, les punaises de lit sont un véritable fléau depuis plusieurs semaines. Le 19 septembre dernier, elle avait déjà dû fermer ses portes pendant trois jours pour être traitée. Rebelote, dix jours plus tard, le 29 septembre.
Une situation qui inquiète les parents d'élèves. "Le foyer qui est situé en face de l'école n'a pas été désinfecté. Or, des enfants de ce même foyer fréquentent l'école et ce dernier ne sera désinfecté que le jeudi 5 octobre prochain", regrettait le parent d'une élève de maternelle auprès de BFM Lyon la semaine dernière.
Ce père de famille, qui parlait au nom de plusieurs parents d'élèves, indiquait que tous étaient "démunis face à tout cela". Il évoquait la crainte que "le problème se propage à une vitesse fulgurante dans les prochains mois".
Les "temps scolaires" ont été assurés
Aujourd'hui, si le maire de Villefranche-sur-Saône n'a pas évoqué la question du foyer situé en face de l'école, censé être traité ce jeudi, jour de retour des élèves, il explique la stratégie de la ville.
"On a préféré fermer quand il y avait l'alerte, traiter à chaque fois et conserver les temps scolaires. On a mis tous les moyens, dès que l'on pouvait, en essayant de garder cette souplesse", indique-t-il.
"On a mis en place un système d'accueil et d'enseignement déporté dans un lieu pour continuer pour ceux qui ne pouvaient pas garder leurs enfants ou à distanciel pour ceux qui le voulaient".
Il précise qu'il a voulu éviter de tout fermer pour ne pas mettre en difficulté les parents. "On aurait pu décider de fermer l'école pendant trois semaines, un mois. Mais c'est très pénalisant pour les enfants et les familles, qui se seraient retrouvées en grande difficulté", précise Thomas Ravier.