"On est plus vigilants": Grégory Doucet assure soigner sa communication pour éviter les polémiques

Les cordons bleus bannis de la restauration scolaire, les menus sans viande à la cantine, les doudounes "made in Bangladesh" et désormais l'"écosexualité". Les polémiques se sont accumulées à Lyon depuis le début de la mandature de Grégory Doucet, en 2020.
L'écologiste, néophyte en politique avant son élection, a dû s'habituer aux coups portés par l'opposition municipale, que d'aucuns qualifient d'"écolobashing".
"Les polémiques sont construites artificiellement autour, d'abord, de désaccords politiques, constate Grégory Doucet, invité de BFM Lyon ce jeudi. En démocratie, c'est le jeu."
"Clivages inutiles"
À mi-mandat, avec trois années d'expérience dans les bagages, il reconnaît aujourd'hui que son équipe municipale et lui-même font "plus attention, systématiquement".
Grégory Doucet cherche à "anticiper toute utilisation politicienne qui pourrait être faite de tel terme, de telle prise de parole". "On est plus vigilants", résume l'intéressé.
"Rendre des comptes" aide aussi dans cette démarche, soutient le maire de Lyon: "C'est une première façon, un premier moyen de lever les risques de polémiques ou de clivages inutiles".
Pour autant, jure-t-il, "aucune de ces polémiques n'ont entamé notre motivation et notre volonté de transformer cette ville et de la mettre à la hauteur des enjeux du 21e siècle".
Cap sur 2026
Se disant à l'aise dans son costume de maire, l'édile vert entend rempiler. Il a, il y a plusieurs mois déjà, fait savoir qu'il participerait à la prochaine course à l'hôtel de ville.
Du côté de l'opposition, on fustige une annonce prématurée. Grégory Doucet n'en a cure. "On peut faire semblant comme certains le font", lâche-t-il. L'édile le promet: il n'a "rien à cacher aux Lyonnaises et aux Lyonnais".
Piétonnisation, végétalisation, débitumisation, construction d'une ville à hauteur d'enfants: tel sera le cap suivi par Grégory Doucet, au moins jusqu'en 2026.