Lyon: Grégory Doucet candidat à sa réélection en 2026

Grégory Doucet, le maire de Lyon. - JOEL SAGET - AFP
Inconnu du grand public il y a encore trois ans, Grégory Doucet, élu Europe Ecologie-Les Verts (EELV), se dit prêt à briguer un second mandat à la tête de la mairie de Lyon. "Bien sûr, en 2026 je candidate à nouveau à la mairie de Lyon", assure l'élu dans une interview au journal Le Monde.
"Notre projet a besoin de deux mandats. Nous avons beaucoup à faire pour les crèches, les écoles, les pistes cyclables. Il nous faut une durée plus longue", justifie ce dernier.
Grégory Doucet affiche ses objectifs: "La neutralité carbone, c’est ce que je veux porter pour Lyon. Je voudrais que notre ville respecte les limites planétaires. C’est le mandat qui m’a été confié".
Prendre des actions collectivement
Un optimisme affiché même si l'élu écologiste reconnaît que pour l'heure, certains projets menés dans sa ville font débat. "Tout le monde se dit d’accord sur un programme écologiste, tout le monde sait qu’on ne doit plus attendre pour agir. Quand il faut passer à l’acte, ça ne suit pas, et, s’il n’y a pas un élu écologiste pour prendre une décision, elle n’est pas prise", confie Grégory Doucet à nos confrères.
Le maire fait notamment référence à la création des pistes cyclables, qui génèrent des bouchons quotidiens. "Je vois bien que la transformation des habitudes de vie, des comportements, c’est assez mollasson. Lâcher sa voiture, c’est difficile pour beaucoup de gens", confie le maire de Lyon.
Grégory Doucet tente de faire participer les Lyonnais à son programme politique, pour ne plus donner l'impression "d'imposer" sa vision. Dernier exemple en date, les 110 idées retenues dans le budget participatif, avec notamment, la végétalisation de la place Bellecour.
Des relations compliquées avec la Région et l'Etat
Élu maire de Lyon en juin 2020 pour son tout premier mandat électif, l'élu de 49 ans a aussi appris à se montrer "très vigilant" dans ses déclarations, marqué par l’ampleur de la polémique provoquée par sa critique du Tour de France, dans les premiers mois de son mandat.
Pour la Coupe du monde de football du Qatar, il a volontairement été le dernier à annoncer que la ville n’organisait pas de retransmissions publiques. "Si j’avais pris l’initiative, on aurait encore dit que je cherchais à me faire remarquer. Nous nous sommes alignés sur d’autres villes, c’est très bien comme ça. Et cela ne m’empêche pas de me demander comment on a pu créer collectivement un événement aussi climaticide", dit l’élu écologiste au Monde.