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Traversée de la Manche: 68 migrants secourus dans le détroit du Pas-de-Calais

Migrants secourus le 20 juillet dans le delta du Pas-de-Calais

Migrants secourus le 20 juillet dans le delta du Pas-de-Calais - Préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord

Samedi 20 juillet, 68 personnes qui tentaient de traverser la Manche ont été secourues par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Gris-Nez.

Plusieurs embarcations transportant des migrants au départ des côtes françaises ont été pris en charge samedi 20 juillet par les services de l'État. Au total 68 personnes ont été secourues.

Un premier sauvetage a été réalisé par le remorqueur d'intervention et d'assistance (RIAS) Abeille-Normandie affrété par la Marine nationale pour une embarcation signalée au sémaphore de Boulogne-sur-Mer. Deux personnes à bord ont demandées à être secourues.

"Les naufragés récupérés par le RIAS [ont été] déposés au port de Boulogne-sur-Mer. Une fois à quai, ils [ont été] pris en charge par les services de secours terrestres et la police aux frontières", précise le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord dans un communiqué.

Deuxième intervention au large de Dunkerque

En milieu de nuit, un autre départ d'embarcation a été signalé au large de Dunkerque (59). Le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Gris-nez a déployé plusieurs bateaux pour les localiser et les secourir.

Cette fois-ci, 66 personnes à bord ont demandé assistance.

"Plusieurs personnes encore présentes à bord de l'embarcation [ont refusé] l'assistance proposée par les moyens français. Comme précédemment, le choix [a été] fait de les laisser suivre leur route compte tenu des risques encourus en cas d'intervention contrainte", précise la préfecture.

Les naufragés ont été déposés au port de Dunkerque. "Une fois à quai, ils [ont été] pris en charge par les services de secours terrestres et la police aux frontières", poursuivent les services de l'État, rappelant que le secteur est "particulièrement dangereux y compris quand la mer semble belle", en raison du trafic maritime et du vent.

Florent Bascoul