Braderie de Lille: à cause de l'inflation, les moules n'échappent pas à la hausse des prix

Le traditionnel moules-frites pourrait bien coûter plus cher ce week-end à la Braderie de Lille. En cause? Non pas la rareté ou la qualité du produit, car la saison a été très bonne cette année, mais bien l'inflation qui pose problème. Aux Pays-Bas, d'où viennent les moules de la braderie, il n'y a pas eu de bouclier tarifaire. Les coûts de l'énergie en production ont donc largement augmenté.
"On annonce une quantité globale à peu près du même ordre que l'an dernier et donc la petite hausse qu'on va connaître est uniquement due à nos frais d'usines, aux frais des mytiliculteurs pour accéder à leurs parcs et à nos frais de traitements de la moule", explique à BFM Grand Lille, Olivier Camelot, directeur commercial chez Delta Mossel.
Une augmentation de 40 centimes par kilo
Les mytiliculteurs de Zélande (Pays-Bas) annoncent une augmentation de 20 centimes par kilo. Une autre hausse de 20 centimes par kilo a également été annoncée par les grossistes.
"Il ne faut pas oublier qu'entre le produit brut et le produit fini qui arrive dans la casserole du consommateur, il y a quand même tout un trajet, avec énormément d'interventions humaines de l'entreprise. C'est là que se trouve la hausse des coûts", conclut Olivier Camelot.
Si plus de 500 tonnes de moules vont être livrées durant le week-end de la Braderie de Lille, il est difficile pour le moment d'estimer l'augmentation dans les restaurants. Très souvent, les gérants décident à la dernière minute des prix.
Pas de moules sans frites à la braderie. Celles-ci ne sont pas non plus épargnées par l'inflation. Le prix des pommes de terre est en effet monté en flèche cet été. Une hausse qui devrait se répercuter sur le prix des barquettes de frittes à la braderie ce week-end.