"C'est la jeunesse qui fera la différence": Louis Boyard défend la manifestation contre la réforme des retraites

Louis Boyard ce vendredi sur BFMTV. - BFMTV
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"Je ne me sens pas particulièrement concerné: Louis Boyard prend ses distances avec la crise au sein de LFI
Louis Boyard, le député du Val-de-Marne de la France insoumise, a déclaré qu'il préférait rester concentré sur la lutte contre la réforme des retraites plutôt que sur les querelles internes au sein de LFI.
"Moi hônnetement je regarde ça, je suis comme beaucoup de gens: j'attends de voir ce qui se passe, et puis je m'oriente à ma tâche de militant politique", a développé l'élu. "Vous avez une majorité de Français, qui comme moi s'en tapent. C'est bien qu'il y ait des désaccords dans un parti. Moi je me sens pas particulièrement concerné".
"Je fais partie d'une génération qui politiquement n'a pas le temps. Le réchauffement climatique n'attend pas, et si la gauche ne prend pas le pouvoir, on perd du temps.(...) On perd du temps! Voilà moi ce qui m'intéresse(.
"Je crois qu'ils lâcheront": Louis Boyard juge "la posture du gouvernement arrogante"
Le député Nupes Louis Boyard juge "la posture du gouvernement arrogante" vis à vis des Français qui luttent contre la réforme des retraites. "Je crois qu'ils lâcheront", a-t-il déclaré sur notre antenne.
"Je crois qu'Emmanuel Macron retirera son projet parce que la mobilisation va s'amplifier", a encore estimé l'élu.
Louis Boyard: "s'ils veulent que leur projet passe, qu'ils fassent un référendum"
"S'ils veulent absolument que leur projet passe, qu'ils fassent un référendum", a suggéré le député LFI Louis Boyard sur le plateau de BFMTV. "Et on verra si le peuple Français veut de se projet, oui ou non". "On a un président qui dirige seul contre son peuple", a-t-il ajouté.
"C'est la jeunesse qui fera la différence": le député Louis Boyard défend la manifestation prévue samedi
Louis Boyard, député LFI du Val-de-Marne, a défendu la manifestation prévue ce samedi à Paris contre la réforme des retraites, au cours de laquelle Jean-Luc Mélenchon prévoit de prendre la parole.
"C'est une manifestation des organisations de jeunesse!", a déclaré le député Nupes sur BFMTV. "On est pas tout seuls dans cette histoire. Quel que soit le chemin qu'on emprunte, le but est le même: le retrait de la loi".
"C'est notre rôle de politique de porter les mouvements de la jeunesse. Ce qui nous manque dans cette mobilisation, c'est la jeunesse. C'est ça qui manque. C'est la jeunesse qui fera la différence".
Faut-il référendum sur les retraites?
"Un référendum, ça dépend ce qu'on pose comme question... Et un référendum, faut qu'il y ait un débat avant, il y a une phase d'explication avant", a déclaré Philippe Martinez de la CGT sur le plateau de BFMTV.
Philippe Martinez: "Ça risque de monter d'un cran chaque semaine"
Interrogé sur une mobilisation qui risque de conduire au blocage du pays, le secrétaire général a rejeté la faute sur "la responsabilité du gouvernement" qui veut imposer un texte "dont les Français ne veulent pas".
"Ça risque de monter d'un cran chaque semaine, a-t-il poursuivi. si le gouvernement n'entend rien, on peut en arriver là".
Philippe Martinez sur Emmanuel Macron: "Il redevient arrogant"
En réaction à la phrase d'Emmanuel Macron prononcée hier à Barcelone, le sécrétaire général de la CGT a déclaré que le président "redevient arrogant" et "fait de la provocation".
La réforme des retraites a été "démocratiquement présentée, validée" a déclaré le président français depuis Barcelone à l'occasion d'un sommet franco-espagnol.
"Cela montre le niveau de mécontentement de la population"
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est sur l'antenne de BFMTV. Pour lui, la mobilisation d'hier "très forte", "montre le niveau de mécontentement de la population générale. Avec dans les cortèges, des retraités, des jeunes..."
"La mobilisation a été forte partout, et il n'y a pas de clivages entre métropoles et zones de ruralité. C'est une réforme qui touche tout le monde", a-t-il poursuivi.
Avant le 31 janvier, d'autres mobilisations? "Nous allons consulter nos bases"
Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots était interviewé sur BFMTV sur la question d'autres actions en plus de la mobilisation intersyndicale du 31 janvier:
"La question c'est la montée en puissance de la mobilisation. Tous les secteurs qui peuvent faire plus sont appelés à faire plus. Nous allons consulter nos bases", a-t-il indiqué.
Il a également défendu les coupures de courant à l'initiative de salariés grévistes:
"J'approuve les actions des salariés en lutte. Les salariés sont maîtres de leurs mouvements. On parle de coupures de quelques minutes, voire quelques dizaines de minutes, c'est symbolique."
Les cheminots se joignent à la grève du 31 janvier
L'intersyndicale des cheminots a décidé de rejoindre la mobilisation du 31 janvier, a appris BFMTV, à l'issue d'une réunion pour décider des modalités de grève. Les travailleurs pourraient aussi décider de mesures additionnelles, "au-delà des appels confédéraux" : les réflexions seront présentées mardi lors d'une conférence de presse.
La semaine prochaine sera bien marquée par des actions, selon la CGT
"A Paris, il y a des actions la semaine prochaine", confirme Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT , sur BFMTV. "L'intersyndicale a dit le 31, mais aussi la semaine d'avant, et elle appelle notamment à des initiatives le 23 car c'est le jour de présentation du projet."
Elle affirme que les salariés vont décider à l'échelle des entreprises des recours à prendre. "C'est bien sur les lieux de travail que les gens s'organisent. L'objectif, c'est que les plans de travail, déjà en place dans l'énergie, se déploient sur chaque secteur pour éviter les temps morts. Ce n'est pas d'en haut qu'on décide des grèves, on appelle les salariés mais ce sont eux qui décident."
"La grève est reconductible dès aujourd'hui" selon la CGT Mines-Energie
"Notre plan de bataille affiche la reconductibilité de la grève dès aujourd'hui", affirme Fabrice Coudour, secrétaire général de la CGT-FNME (Fédération nationales des Miens et de l'Energie), sur BFMTV.
L'organisaiton appellera à une nouvelle mobilisation le 31 janvier, mais pas seulement : "Au travers de la reconductibilité, nous voulons marquer des moments forts, le 26 et 27 janvier, et 6 et 7 février."
La CGT-FNME va plancher localement sur des coupures, des baisses de production, ou bien sur des livraisons gratuites pour les hôpitaux, écoles ou collectivités, en fonction des décisions locales. "Notre but est de monter le rapport de force sans cibler les usagers", appuie Fabrice Coudour.
Le syndicat SUD-Éducation appelle à une grève reconductible à partir du 31 janvier
SUD-Éducation appelle à une grève reconductible à partir du 31 janvier, a annoncé sur BFMTV Jules Siran, co-secrétaire fédéral du syndicat.
Raffineries: la CGT maintient ses journées d'actions
Alors que les organisations syndicales prévoient une deuxième journée de protestation contre la réforme des retraites le mardi 31 janvier, les salariés des raffineries de pétrole maintiennent leur propre calendrier d'action.
Sur BFMTV, Emmanuel Lepine, Secrétaire général de la Fédération professionnelle de pétrole CGT confirme 24 heures de grève entre le 26 et le 27 janvier prochain et 72 heures de grève à partir du 6 février. De quoi faire peser un nouveau risque de pénurie d'essence.
Le syndicaliste appelle à un "retrait" total du texte où "rien n'est bon".
Manifestants: comment les compter?
Cofondateur et président du cabinet d'étude et de conseil Occurrence, Assaël Adary utilise un outil numérique qui permet de compter les manifestants. "On crée une sorte de champs et tous ceux qui croisent cette ligne sont comptés, explique-t-il à BFMTV. C’est de l’IA [intelligence artificielle], de l’algorithme, il y a une analyse des images."
Sur la mobilisation d'hier, l'itinéraire bis ouvert par la préfecture afin de faire progresser le grand cortège des syndicats a faussé le chiffrage. "L’enjeu d’utiliser cette technologie, c’est que ça nécessite d’avoir un point haut, au 4e ou 5e étage, sur le parcours, indique le consultant. Si c’est de l’immédiateté, si on ouvre des itinéraires bis d’un coup en permanence, ça pose un vrai problème."
"La seule solution qu’on a, c’est notamment avec les médias audiovisuels que notre technologie peut lire a posteriori des captations vidéo. Il faudrait qu’un média audiovisuel se place en hauteur et filme ces rues adjacentes ou itinéraires bis."
Raffineries, transports… d'autres grèves et manifestations avant le 31 janvier?
La date est d'ores et déjà fixée: la prochaine journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites se tiendra le 31 janvier prochain. Mais, d'ici là, d'autres actions pourraient être menées dès le début de la semaine prochaine, notamment dans les secteurs de l'énergie ou des transports. Retrouvez ici notre article.
Retraites: pour Le Gendre, la réforme n'est pas "juste", mais "nécessaire"
Invité de Sud Radio, Gilles Le Gendre réagit aux manifestations d'ampleur qui se sont déroulées en France pour protester contre la réforme des retraites.
"On est éminemment conscient du message envoyé et du fait que nous n'avons pas encore réussi à convaincre de la pertinence de cette réforme", dit le député de Paris.
"Moi ce que je dis, c'est que cette réforme, elle est nécessaire. Je ne dis pas qu'elle est juste parce que je ne pense pas qu'elle peut être perçue comme juste, dès lors que nous demandons des efforts à tout le monde", développe celui qui fut, un temps, patron de la majorité durant la précédente législature.
"En revanche, le dispositif des retraites, quand il sera adopté, sera plus juste qu'avant. C'est ça qui est fondamental. Nous corrigons un certains nombre d'injustices dans le système actuel", conclut-il.
Le gouvernement sous pression après le succès de la mobilisation intersyndicale
À l'issue du Conseil des ministres, mercredi 11 janvier, Olivier Véran se livrait à une forme de pronostic. Les grèves et manifestations contre la réforme des retraites prévues la semaine suivante? "On ne se projette pas dans l'idée d'une mobilisation massive", disait le porte-parole du gouvernement. Raté.
Entre 1,12 et 2 millions de Français ont battu le pavé ce jeudi, selon les chiffres respectifs du ministère de l'Intérieur et de la CGT. Pour l'exécutif, la situation semble de plus en plus délicate.
Réforme des retraites: Fabien Roussel réclame le "retrait de la réforme"
"Nous voulons le retrait de la réforme" des retraites, déclare Fabien Roussel sur RTL. A gauche, "nous sommes tous unis là-dessus", insiste le secrétaire national du Parti communiste français.
"Nous disons aussi qu'il y a besoin d'une réforme des retraites", poursuit-il. Et de détailler:
"Une réforme des retraites qui augmente les pensions, qui répare les carrières hachées, qui répare les inégalités femmes-hommes dans les pensions, qui prenne en compte la pénibilité".
Pour Véran, l'exécutif "ne demande pas à tout le monde d'être d'accord" avec la réforme des retraites
Au lendemain de la journée de mobilisation massive contre le projet de réforme des retraites, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran assure que le gouvernement "respecte la mobilisation d'hier".
"On ne demande pas à tout le monde d'être en accord avec cette réforme que nous portons. (...) Il faut être capable de mettre en valeur ce que cette réforme corrige comme injustices", a-t-il avancé lors d'un déplacement à Orchies, dans le Nord.
"Dévalorisés" et "maltraités": les seniors au chômage s'inquiètent du recul de l'âge de départ
À l'heure où le gouvernement envisage de repousser l'âge de la retraite à 64 ans, le taux d'emploi des 55-64 ans en France reste plus bas que la moyenne européenne. Des seniors au chômage à quelques années de la retraite racontent à BFMTV.com "la violence" des discriminations liées à l'âge. Retrouvez ici notre article.
"C'est un succès pour les syndicats" reconnaît le porte-parole de Renaissance
"La manifestation était prévue de longue, les syndicats ne s'en sont jamais cachés […]. Les syndicats ont participé aux concertations avec toujours cette menace de venir dans la rue pour s'opposer à cette réforme", a déclaré ce vendredi matin le porte-parole de Renaissance, Loic Signor, sur RTL.
Le porte-parole du parti présidentiel assure n'être "pas surpris" par l'ampleur de la mobilisation. "C'est un succès pour les syndicats, nous le reconnaissons", a-t-il avancé.
"Il est légitime de descendre dans la rue, mais maintenant le débat va avoir lieu au Parlement et c'est aux députés puis aux sénateurs de faire la loi", a néanmoins poursuivi Loic Signor.
Agnès Pannier-Runacher ne veut pas "faire une bataille de chiffres" sur les manifestations
La forte mobilisation dans les rues, un succès pour les syndicats ? "Ce n'est pas surprenant parce que la retraite est l'un des enjeux qui nous concerne tous", a répondu ce vendredi matin la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, sur le plateau de LCI.
Mais "on ne va pas faire une bataille de chiffres", a-t-elle poursuivi.
"C'est une réforme qui concerne tout le monde, qui suscite des questions, des inquiétudes, des oppositions", a assuré Agnès Pannier-Runacher. Par ailleurs, "c'est une réforme qui demande des efforts, et je ne connais pas de réforme qui demande des efforts qui fasse l'unanimité".
"Il faut que le gouvernement retire son projet" de réforme des retraites, estime le patron de CGT Cheminots
"Si le gouvernement veut éviter dans le pays l’installation d’une contestation sociale qui va durer, il faut qu’il retire son projet". Sur BMTV ce vendredi Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots s'est montré très clair.
"Ce projet est refusé par la population, par les syndicats, poursuit-il. Nous ne sommes pas sur l’idée de négocier, c’est une réforme injuste et injustifiable. Donc une réforme injuste et injustifiable, on ne va pas la ménager. La question c’est son retrait et nous, nous demandons à revenir à 60 ans".
Une intersyndicale se tient à la SNCF ce vendredi après-midi à 14h.
Bruno Le Maire fixe les limites pour améliorer le texte
Le patron de Bercy a rappelé qu'il fallait "continuer à expliquer, convaincre et à défendre cette réforme" qu'il estime "juste". Alors qu'approchent les débats au Parlement, le ministre de l'Economie et des Finances a délimité les marges de négociation pour modifier le texte.
"Le gouvernement a fait une proposition qui garantit l’équilibre financier d’ici 2030. Il peut toujours y avoir des améliorations à ce texte mais je fixe une seule limite: garantir l’équilibre financier à l’horizon 2030. Toutes les ouvertures et discussions sont intéressantes mais elles doivent s’inscrire dans ce cadre financier."
Le membre du gouvernement a également mentionné les "deux piliers essentiels de la réforme": le report de l'âge légal de départ à 64 ans et l'augmentation du nombre d'années de cotisation à 43 annuités pour bénéficier d'une retraite à taux plein. "Il faut qu’ils soient préservés car ils garantissent cette équilibre financier à l’horizon 2030, a-t-il insisté. Ces propositions représentent une avancée, une concession par rapport à ce qu’avait proposé le Président de la République pendant la campagne présidentielle [un âge légal de départ à 65 ans]. La Première ministre a passé beaucoup de temps à discuter avec les organisations syndicales et les partis politiques afin d’avoir la meilleure version possible."
Plus d'informations ici.
Le gouvernement peut-il faire évoluer sa réforme ?
Donner des gages... sans alourdir la facture. Le gouvernement assure être prêt à faire évoluer sa réforme des retraites, mais ses marges de manœuvre restent limitées. Retrouvez notre article ici.
Bruno Le Maire ne se dit pas surpris de la mobilisation d'hier
Invité de Good Morning Business, le ministre de l'Economie et des Finances s'est exprimé sur la mobilisation massive contre le projet de réformes des retraites du gouvernement. Pour rappel, plus d'un million de personnes étaient présentes dans les rues à travers la France hier.
"Je ne suis pas surpris [par la forte mobilisation de la veille]. Cette mobilisation est compréhensible et légitime et nous sommes dans une démocratie [...] Nous savions que nous proposions une réforme difficile pour beaucoup de nos compatriotes car nous leur demandons de travailler plus longtemps mais ce qui va sauver le régime de retraite par répartition."
Après une première journée de mobilisation, le calendrier des opposants
L'intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) appelle à une nouvelle journée de protestation contre la réforme des retraites le mardi 31 janvier.
Mais d'autres actions sont prévues en début de semaine prochaine. Alors que la réforme doit être présentée en Conseil des ministres le 23 janvier, les syndicats veulent aussi se mobiliser ce jour là:
"L'intersyndicale (...) appelle à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d'études, y compris par la grève, notamment aux alentours du 23 janvier, jour de présentation de la loi en conseil des ministres", a précisé jeudi 19 janvier Murielle Guilbert, co-délégué générale de SUD Solidaires.
Quel calendrier pour la réforme des retraites?
Lundi 23 janvier aura lieu la présentation du projet de loi en Conseil des ministres. L'objectif du gouvernement est d'appliquer la réforme à l'été:
- A partir du lundi 30 janvier: débat en commission à l’Assemblée nationale,
- A partir du lundi 6 février: début des débats par les députés en séance,
- Fin février, début mars: passage du texte au Sénat, navette parlementaire,
- Fin de l'été: application du texte (objectif du gouvernement)