Retraites: la Nupes annonce retirer un millier d'amendements à l'Assemblée nationale

L'ESSENTIEL
- L'intersyndicale met en garde: si le gouvernement devait rester "sourd" aux revendications, "la France sera à l'arrêt" le 7 mars, après les vacances scolaires. Lire l'article
- Les débats autour de la réforme ont repris à l'Assemblée, avec un nouvel épisode tendu. Un député LFI a qualifié le ministre Olivier Dussopt d'"assassin" avant de présenter ses excuses quelques minutes plus tard. Lire l'article
- Le vote de l'article 2 de la réforme n'a pas eu lieu ce soir malgré l'annonce par la Nupes du retrait d'un millier d'amendements. Lire la puce
Ce direct est terminé
Ce direct consacré aux débats autour de la réforme des retraites est terminé. Malgré le retrait par la Nupes d'un milliers d'amendements, le vote de l'article 2 du texte n'a toujours pas eu lieu à l'Assemblée national où son examen doit prendre fin vendredi soir à minuit.
Un moment a particulièrement marqué les esprits aujourd'hui: lorsque le député Aurélien Saintoul a qualifié le ministre du Travail Olivier Dussopt d'"assassin". Des propos pour lesquels il a présenté ses excuses et a été sanctionné d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal. Reste que la majorité et LR souhaiterait le sanctionner davantage lors du bureau qui se réunira demain à 10h. Nous nous retrouverons d'ailleurs pour une nouvelle journée consacrée à l'examen du texte.
La séance est levée, reprise des débats à 17h toujours sur l'article 2 de la réforme
Malgré le retrait par la Nupes d'un millier d'amendements, l'article 2 de la réforme des retraites est toujours débattu et n'a pas encore fait l'objet d'un vote à l'Assemblée nationale.
Reprise demain à 15h pour les questions au gouvernement, puis à 17h pour débattre du projet de loi.
"Sur l'index senior, rien n'est passé": Sandrine Rousseau justifie le retrait par la Nupes d'un millier d'amendements
La Nupes a annoncé retirer un millier d'amendements pour accélérer les débats sur la réforme des retraites. Les discussons se poursuivent toujours sur l'article 2 du texte alors que les débats doivent prendre fin vendredi à minuit à l'Assemblée.
"Sur l'index seniors, rien n'est passé. Il faut qu'on aille aux recettes, si on arrive à faire passer des amendements sur les recettes alors il n'y aura pas besoin de l'article 7 sur le décalage de l'âge légal de départ à la retraite", a expliqué la députée EELV sur BFMTV.
Thomas Portes exclu 15 jours de l'Assemblée: Sandrine Rousseau dénonce une sanction "tout à fait excessive"
Le député LFI Thomas Portes a été exclu vendredi dernier pour 15 jours de l'Assemblée nationale après avoir posté une photo où il pose le pied sur un ballon à l'effigie du ministre Olivier Dussopt.
"Je trouve que la sanction est tout à fait excessive", a réagi Sandrine Rousseau sur BFMTV, "e pense que ça méritait une sanction, un rappel au règlement, pas une sanction de 15 jours".
Olivier Dussopt traité d'"assassin": Sandrine Rousseau reconnaît des propos "pas très adroits" du député LFI
La députée EELV Sandrine Rousseau est l'invitée de BFMTV ce soir. Elle a notamment réagi aux propos tenus par son collègue de la Nupes Aurélien Saintoul qui a qualifié Olivier Dussopt d'"assassin" avant de s'excuser.
"Il s'est excusé, les débats sont tendus, ce n'était pas très adroit", a-t-elle déclaré sur notre antenne, "on a tous regretté ce mot, lui le premier d'ailleurs, je le remercie de s'être excusé sans aucune espèce d'ambiguïté auprès du ministre".
"Sortez 10.000 amendements qu'on passe à l'article 7!": la députée RN Laure Lavalette demande à la Nupes de retirer ses amendements
La députée RN de la 2e circoncription du Var Laure Lavalette a appelé la Nupes à retirer davantage d'amendements pour avancer dans l'examen de la réforme.
"Chers collègues de la Nupes, sortez enfin tous vos amendements pour qu'on arrive au coeur nucléaire du septième article. Pas 1000! Sortez 10.000 amendements qu'on passe à l'article 7", a-t-elle déclaré, s'adressant aux bancs de la Nupes.
La Nupes annonce retirer un millier d'amendements à l'Assemblée nationale
Coup d'accélérateur dans les débats. Alors que l'Assemblée continue de discuter de l'article 2 de la réforme des retraites du gouvernement, la Nupes annonce ce soir avoir retiré un millier d'amendements.
Élisabeth Borne demande "le retrait" des amendements d'"obstruction" et la fin des "invectives"
Élisabeth Borne demande dans un entretien accordé à nos confrères de l'AFP "le retrait" des amendements d'"obstruction" et la fin des "invectives".
"On souhaite vraiment qu'il y ait un débat démocratique sur ce texte, qu'on puisse discuter argument contre argument, projet contre projet", a déclaré à l'AFP la Première ministre.
"Ce qui se passe à l’Assemblée est clair: on assiste à tout sauf à un débat sur le texte", a appris BFMTV auprès de Matignon, "depuis une semaine, nous n’avançons pas ou très peu à l’Assemblée nationale sur le texte".
"Il est primordial et démocratique que le projet soit discuté au Parlement, qu’on soit pour ou contre", a conclu Matignon auprès de BFMTV.
Olivier Dussopt traité d'"assassin": le RN ne demandera pas de sanction supplémentaire contre Aurélien Saintoul
Le Rassemblement National ne demandera pas de sanction supplémentaire au rappel à l’ordre avec inscription au procès verbal, déjà prononcé en séance contre le député Aurélien Saintoul, a appris BFMTV.
Le député, qui a qualifié Olivier Dussopt d'"assassin" ce lundi à l'Assemblée, a depuis présenté ses excuses au ministre du Travail.
Dussopt traité d'"assassin": Ciotti annonce qu'il soutiendra des sanctions au prochain bureau de l'Assemblée
Après avoir écopé d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal pour avoir notamment qualifié le ministre du Travail Olivier Dussopt d'"assassin", le député LFI Aurélien Saintoul pourrait faire l'objet de nouvelles sanctions.
La majorité va en effet demander mardi lors de la conférence des présidents de l'Assemblée nationale. De son côté le président des Républicains Éric Ciotti, également député, a indiqué sur Twitter qu'il "soutiendra des sanctions au prochain bureau de l'Assemblée nationale".
"On ne traite pas un Ministre de la République d’assassin et d’imposteur", a encore écrit Éric Ciotti.
Dussopt traité d'"assassin": la majorité va demander des sanctions contre Aurélien Saintoul
Malgré ses excuses, la majorité unanime (Renaissance, Modem, Horizons) va demander demain à l'Assemblée nationale des sanctions contre Aurélien Saintoul qui a qualifié Olivier Dussopt d'assassin, a appris BFMTV.
Cette demande se fera lors de la conférence des présidents de l'Assemblée nationale qui se tiendra à 10h.
Aurélien Saintoul sanctionné d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal
Le député LFI Aurélien Saintoul, qui a présenté ses excuses à Olivier Dussopt après l'avoir notamment qualifié d'"assassin", est sanctionné d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal.
Il s'agit de la deuxième sanction prévue par le règlement de l'Assemblée nationale qui prive notamment le député du quart de son indemnité de mandat pendant un mois.
Dussopt "assassin": pour Borne, "ceux qui insultent ne sont pas à la hauteur des Français qui les ont élus"
"Ceux qui insultent ne sont pas à la hauteur des Français qui les ont élus ni du débat démocratique qu’ils attendent", a jugé la Première ministre sur son compte Twitter après l'incident provoqué par le député LFI Aurélien Saintoul.
Après les excuses d'Aurélien Saintoul, Olivier Dussopt les "entend" mais "ne pardonne pas"
Le député LFI Aurélien Saintoul a présenté ses "excuses" à Olivier Dussoprt. Le ministre du Travail a dit "entendre" mais "ne pardonne pas".
Après avoir qualifié Olivier Dussopt "d'assassin", Aurélien Saintoul "retire ses propos" et lui adresse "ses excuses"
"Je souhaite retirer mes propos et adresser des excuses publiques", a avancé dans l'hémicycle Aurélien Saintoul après traité Olivier Dussopt "d'imposteur" et "d'assassin".
"J'ai commis une erreur", a encore avancé le député insoumis, évoquant "l'émotion, la fatigue" et "des raisons plus personnelles".
Olivier Dussopt "assassin" et "imposteur": Marine Le Pen dénonce "des injures très graves"
Marine Le Pen dénonce "des injures très graves" à l'encontre d'Olivier Dussopt après les propos d'Aurélien Saintoul.
"En politique, on n'a pas d'ennemi mais des adversaires", a encore ajouté la présidente du groupe RN à l'Assemblée.
"Aucun de nous n'est un assassin": la présidente des écologistes à l'Assemblée se désolidarise des propos tenus par le député LFI Aurélien Saintoul
"Les mots ont un sens et ne peuvent pas être utilisés à la légère", a jugé Cyrielle Chatelain, la présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale.
"Aucun de nous n'est un assassin", a encore avancé l'élue EELV.
Dussopt qualifié "d'assassin": Aurore Bergé demande des "excuses claires et sincères" au député LFI
Aurore Bergé a demandé des "excuses clairs et sincères" à Aurélien Saintoul qui a accusé Olivier Dussopt d'être "un imposteur" et "un assassin".
"Il n'y a plus aucun respect": après les propos d'un insoumis qui accuse Dussopt "d'assassin", Abad dénonce "le déclin du débat public"
Damien Abad a réagi après l'incident de séance de ce lundi après-midi, y voyant "un lent mais inexorable déclin du débat public".
Le député LFI Aurélien Saintoul a accusé lundi le ministre du Travail Olivier Dussopt d'être un "imposteur" et un "assassin", provoquant aussitôt une suspension de séance à l'Assemblée lors de débats déjà houleux sur les retraites
Olivier Dussopt "assassin": Éric Woerth dénonce "des propos d'une violence inouïe"
Après les propos du député LFI Aurélien Saintoul qui a accusé Olivier Dussopt d'être un "importeur" et un "assassin", le député Renaissance Éric Woerth a dénoncé sur son compte Twitter "des propos d’une violence inouïe".
Accidents du travail: en plein débat sur la réforme des retraites, un député insoumis accuse Olivier Dussopt d'être un "assassin"
Aurélien Saintoul a tancé Olivier Dussopt cette après-midi dans l'hémicycle, lui renvoyant la responsabilité de la hausse du nombre de morts dans les accidents du travail.
"En 2017, il y avait 550 morts dans les accidents du travail dans ce pays. En 2018, 562 et en 2019 il y en a eu 733", a souligné le député insoumis. Cette hausse de 33% est liée pour le député à la suppression des CHSCT, les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
"Ce sont 150 orphelins, veuves en plus et vous avez la responsabilité de ces choix politiques. Vous êtes un imposteur et un assassin", a encore lancé Aurélien Saintoul.
La séance a ensuite été suspendue.
Index senior: "des goodies pour faire avaler la pilule", regrette Clémentine Autain
L'index senior ne convainc pas Clémentine Autain. La députée insoumise a dénonce "des goodies pour faire avaler la pilule".
"La réalité, c'est que vous allez paupériser et précariser les travailleurs en fin de carrière", a encore lancé dans l'hémicycle l'élue de Seine-Saint-Denis.
Retraites: un député Horizons évoque son frère routier qui, à 60 ans, n'a pas "envie d'arrêter de travailler"
Le député François Gernigon a présenté dans l'hémicycle ce lundi après-midi le cas de son frère Luc. Ex mécanicien puis routier, cet élu Horizons a assuré qu'à "60 ans, "il n'avait pas envie d'arrêter de travailler."
Pension à 1200 euros: "il n'y a pas grand-chose" derrière cette promesse gouvernementale, dénonce François Ruffin
Le gouvernement est à la peine sur la pension de retraite minimale à 1200 euros, aux contours très resserrés. Elle ne concernera que les personnes qui ont une carrière complète, à temps plein et qui ont touché le smic pendant toute leur vie professionnelle.
"C'est beaucoup de mousse et derrière, il n'y pas grand-chose", a dénoncé le député insoumis François Ruffin.
Retraites: pour Rachel Kéké, la réforme est "un cancer qui tue"
"Votre réforme est un cancer qui tue le peu d’espoir qui reste pour les travailleurs qui galèrent tous les jours", a lancé la députée LFI Rachel Kéké dans l'hémicycle ce lundi après-midi.
Cette ex femme de ménage qui a fait plier le géant hôtelier Accor est la cheffe de file de son groupe sur la réforme des retraites.
On vous raconte son parcours ici.
Pension à 1200 euros: le député RN Jean-Philippe Tanguy appelle le gouvernement "à dire la vérité"
"Il est temps que le gouvernement dise la vérité aux Français", a lancé le député RN, Jean-Philippe Tanguy au sujet de la pension à 1200 euros.
Le gouvernement a beaucoup axé ces dernières semaines sur ce montant pour convaincre du bien-fondé de la réforme.
Mais pouvoir en bénéficier; il faudra répondre à des critères très précis.
On vous résume tout ici.
Retraites: Éric Coquerel dénonce un gouvernement "obstructeur arrosé"
Le président de la commission des finances a réfuté les accusations d'obstruction de la macronie ce lundi après-midi.
"Vous êtes les obstructeurs arrosés", a avancé Éric Coquerel, député LFI.
L'élu de Seine-Saint-Denis a encore regretté que le Parlement n'ait pas pu siéger jeudi dernier ainsi que le week-end dernier pour avancer sur le texte.
Il a également rappelé qu'avec l'article 47.1 de la Constitution, le gouvernement pouvait transmettre au Sénat le projet de loi dans sa version initiale, donc sans aucune des modifications adoptées par les députés.
Assemblée: les débats sur les réformes des retraites reprennent sur l'index senior
Les débats reprennent cette après-midi à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites.
Après l'examen de l'article 1 sur la suppression de certains régimes spéciaux vendredi midi, les députés se penchent sur l'article 2 qui porte sur l'index seniors.
Solidaires appelle à la "grève reconductible" à partir du 7 mars
L'Union syndicale Solidaires a lancé lundi un appel à la "grève reconductible" à partir du 7 mars "dans l'ensemble des secteurs", contre le projet de réforme des retraites jugé "inutile, injuste et brutal".
L'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) a appelé samedi "à faire du mardi 7 mars une journée 'France à l'arrêt'", rappellent les deux co-délégués de Solidaires, Simon Duteil et Murielle Guilbert dans un communiqué.
"Pour nous concrètement il s'agit d'une journée de grève générale qui doit permettre le soutien de l'ensemble de la population à la mobilisation", poursuivent-ils.
"Une option bien injuste": quand Olivier Véran s'opposait à la retraite à 64 ans en 2014
En 2014, lorsqu'il était député socialiste et rapporteur du budget de la Sécurité sociale, Olivier Véran avait croisé le fer avec la droite qui voulait reculer l'âge de départ à la retraite. Nous vous racontons ce volte-face ici.
Retraites: Pour Caroline Fiat, "la compromission" d'Olivier Véran, ex socialiste, restera dans "les annales de l'hypocrie politique"
La députée La France insoumise Caroline Fiat jette un regard sévère sur le parcours d'Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement en plein examen de la réforme des retraites.
"Si vous aviez le courage que vous exigiez des autres, Olivier Véran, nous nous n'auriez jamais opéré un tel retournement de veste", a twitté l'ex aide-soignante.
"Ce volte-face restera à jamais dans les annales de la compromission et de l'hypocrisie politique", a encore avancé l'élue LFI.
Alors rapporteur du budget de la sécurité sociale sous François Hollande, Olivier Véran était farouchement opposé à la retraite à 64 and, alors défendue par la droite.
Sebastien Chenu assume le souhait du RN d'une "politique nataliste"
Le député RN et vice-président de l'Assemblée nationale Sébastien Chenu réaffirmait ce matin sur France Inter la "politique nataliste" voulue par le RN comme alternative à la réforme des retraites. "Nous considérons que [pour] fabriquer les travailleurs français de demain, il faut aider les familles", expliquait-il.
Des propos dénoncés par des députées de la Nupes. Sandra Regol (EELV), a par exemple déclaré sur Twitter: "les citoyennes sont réduites à des pondeuses: procréer pour 'fabriquer' des travailleurs".
"Nos ventres ne sont pas à la disposition du système économique. Nos ventres ne sont pas les variables d’ajustement des retraites", a de son côté écrit Sandrine Rousseau.
La CGT appelle à la grève dans les transports et l'industrie jeudi
La CGT a appelé lundi cheminots, dockers, électriciens, gaziers, salariés de la chimie et du verre à faire grève jeudi, lors de la 5e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites.
"Les Fédérations nationales CGT des ports et docks, des cheminots, des industries chimiques, du verre et céramique et des Mines Energie appellent à 24 heures d'arrêt de travail pour la journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle du 16 février 2023", ont indiqué lundi les fédérations concernées dans un communiqué conjoint.
Que contient le fameux article 7 du projet de loi?
Il est au coeur de la réforme mais pourrait ne pas être débattu cette semaine. L'article 7 du projet de loi de la réforme des retraites est celui qui acte le passage de l'âge légal de départ à 64 ans. On vous explique les enjeux de cet article ici.
Olivier Dussopt: "l'inégalité de pension entre les femmes et les hommes est réelle"
Sur FranceInfo, le ministre du Travail Olivier Dussopt a admis que "l'inégalité de pension entre les femmes et les hommes est réelle".
"Aujourd'hui elle est encore de presque 30%", reconnait Olivier Dussopt qui propose de "revoir l’intégralité des droits familiaux"
Mais ces inégalités ne seront pas traitées dans le cadre de la réforme.
"Il y aurait un risque que ce soit bâclé", redoute le ministre.
Pour Olivier Dussopt, il s'agit d'un "sujet complexe" pour lequel le gouvernement souhaite "ouvrir un vrai débat sur les droits familiaux" en 2024.
Olivier Dussopt: les 43 ans de cotisations sont "un plancher", "pas un plafond"
Va t-il falloir cotiser plus de 43 ans dans certains cas, notamment pour les carrière longue qui pourrait avoir à cotiser 44 ans? Sur FranceInfo, Olivier Dussopt, ministre du Travail, affirme que le gouvernement n'ira "pas au-delà de cette durée minimale". Mais il apporte toutefois une nuance sur cette durée de 43 ans.
"C’est un plancher, ça n’a jamais été un plafond", note le ministre.
Il rappelle que les enseigants doivent par exemple travailler quelques mois de plus pour finir l'année scolaire.
"Il y aura toujours des hommes et des femmes qui travaillerons quelques mois de plus", a déclaré le ministre en ajoutant qu'un dispositif carrière longue sera inscrit dans la loi.
Philippe Martinez souhaite "qu'il y ait un vote sur l'article 7"
Noyés sous les 15.800 amendements restants, les députés atteindront-ils au moins l'article 7 sur le report de l'âge légal de départ à 64 ans? Rien n'est moins sûr alors que les discussions à l'Assemblée sur le projet de loi doivent se terminer vendredi.
Pour autant, "nous souhaitons qu'il ait un vote sur l'article 7", a réclamé Philippe Martinez ce lundi sur RMC et BFMTV. "Nous souhaitons que chaque député puisse s'exprimer sur ce fameux article parce que, dans le cas contraire, des députés pourraient dire 'Comme il n'y a pas eu de vote, je n'ai jamais voté pour l'allongement de l'âge de la retraite'. Il faut que chacun prenne ses responsabilités", a poursuivi le secrétaire général de la CGT.
Pour Sylvain Maillard, les insoumis ont "peur du vote" sur la réforme car "ils savent qu'ils le perdront"
Selon le député Sylvain Maillard, premier vice-président des députés Renaissance, les élus de LFI "ont peur du vote", sur la réforme des retraites car "ils savent qu'ils le perdront". D'où les nombreux amendements déposés par le groupe d'après lui.
"Comme ils ont peur, ils préfèrent faire le jeu du 'au fond, on n'a jamais choisi démocratiquement", poursuit le député de Paris.
A l'inverse, selon lui, la majorité "souhaite voter la loi avant vendredi soir", jour de la fin des débats avant que le texte ne soit envoyé Sénat. "On veut voter l'article 7", insiste Sylvain Maillard alors que celui-ci prévoit le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Philippe Martinez (CGT): "il y aura d'autres initiatives entre le 16 février et le 7 mars"
Sur BFMTV/RMC, le Secrétaire général de la CGT souligne qu'il est pertinent de poursuivre la mobilisation jusqu'à la grande journée d'action le 7 mars.
"On souhaite que la mobilisation continue à s'exprimer, y compris dans une période de congé scolaire, il faut garder le rythme et que les salariés, les retraités, les jeunes continuent à s'exprimer. Il y aura d'autres initiatives entre le 16 et le 7".
Philippe Martinez (CGT): "un projet de réforme basé sur le mensonge"
Sur BFMTV/RMC, le Secrétaire général de la CGT estime que "les ministres se prennent les pieds dans le tapis" au sujet de la retraite minimale à 1200 euros par mois.
"On sait que c'est faux, ce projet de réforme est basé sur le mensonge ou alors ils sont incompétents", assène le syndicaliste.
Poupée à l'effigie d'Élisabeth Borne: Martinez estime que "ce n'est pas bon pour le mouvement"
L'image a déclenché la colère de la majorité. Samedi, dans le cortège marseillais contre la réforme des retraites, une camionnette de la CGT a transporté une poupée gonflable pendue à l'effigie d'Elisabeth Borne.
"Je pense que ces images n'aident pas à rester sur l'essentiel qui est notre combat contre la réforme des retraites", a réagi ce lundi Philippe Martinez sur RMC et BFMTV. "Ce n'est pas bon pour le mouvement social", a ajouté le leader de la CGT.
Philippe Martinez (CGT) confirme avoir eu Elisabeth Borne au téléphone
Au lendemain de la nouvelle mobilisation contre la réforme, le Secrétaire général de la CGT confirme avoir eu la Première ministre au téléphone.
"Un appel de courtoisie, un appel de pure forme, pour éviter de nous mettre de côté" résume le syndicaliste sur BFMTV/RMC. "A aucun moment, il y a eu négociation".
"Une forme de chaîne YouTube permanente": Clément Beaune tance LFI
Sur Europe 1, Clément Beaune distingue la Nupes de La France insoumise "qui domine aujourd'hui cette culture d'extrême gauche radicale devenue une forme de chaîne YouTube permanente", selon lui.
"Quand on est dans l'insulte, le brouhaha, l'invective, parfois la haine, on ne rend pas service au débat démocratique", a-t-il dénoncé concernant l'attitude des députés insoumis.
Clément Beaune: "On ne va pas changer l'équilibre de ce projet de loi"
Invité d'Europe 1, Clément Beaune indique que le gouvernement "ne va pas changer l'équilibre du projet de loi" sur les retraites.
Autrement dit, il ne touchera pas au report de l'âge légal à 64 ans, qui est "le coeur du projet" et "vise à financer durablement le système des retraites", explique le ministre délégué chargé des Transports.
Bruno Le Maire: "LFI est un obstacle au débat démocratique"
Sur RTL, Bruno Le Maire LFI "est un obstacle au débat démocratique".
Le ministre est revenu sur les débats virulents à l'Assemblée nationale et le tweet de Thomas Portes, député LFI, qui a posté une photo de lui, le pied sur un ballon à l'effigie du ministre du Travail.
"C’est indigne d’une grande démocratie de procéder par l’injure et la menace, de voir un parlementaire de jouer avec un ballon à l’effigie d’un ministre. C’est (...) violent est inacceptable".
Sur les milliers d'amendements déposés, Bruno Le Maire, "il n’y a pas de débat possible".
Le débat "est prisonnier du chahut, du chaos de LFI. Il faut qu’elle retire ses milliers d’amendement", réclame le ministre de l'Economie.
Plus d'informations ici.
Bruno Le Maire: "Le gouvernement n’a pas cessé de faire des concessions"
Sur RTL, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, a réaffirmé la volonté du gouvernement de tenir le cap face à la contestation de son projet de réforme des retraites.
"Le gouvernement n’a pas cessé de faire des concessions, de se montrer ouvert à améliorer son projet de réforme de retraite. De 65 à 64 ans", a déclaré le ministre en affirmant que "tous les retraités sont gagnants".
Pour Bruno Le Maire, les opposants au projet doivent à leur tour assouplir leur position.
"Les concessions ne peuvent être à sens unique. Chacun doit faire preuve du même sens d’ouverture", avance le ministre.
Pour Gabriel Attal, "continuer à payer nos pensions de retraite sans augmenter les impôts" n'est "pas négociable"
"Ce qui n'est pas négociable, c'est le fait de continuer à payer nos pensions sans augmenter les impôts", déclare Gabriel Attal sur France 2, alors que les syndicats sont unis pour contester le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
"Vous avez des organisations syndicales qui disent qu'il ne faut pas reculer l'âge légal de départ et augmenter les impôts et les cotisations, ce qui n'est pas notre choix', a-t-il expliqué.
Tensions à l'Assemblée: selon Attal, "personne ne sort gagnant d'un tel spectacle"
Invité de France 2, Gabriel Attal juge que les oppositions ont fait le choix de "bloquer les débats" sur la réforme des retraites. Le ministre délégué en charge des Comptes publics rappelle que plus "20.000 amendements ont été déposés", avant l'examen du texte.
Alors que de vifs échanges ont déjà eu lieu la semaine passée lors de l'ouverture des débats, Gabriel Attal juge que "personne ne sort gagnant d'un tel spectacle et d'une telle situation".
Le membre du gouvernement félicite les "députés de la majorité qui sont extrêmement patients [et] cherchent à entrer dans le débat", selon lui.
Vers une France "à l'arrêt" le 7 mars?
Les syndicats ont appelé samedi à "durcir le mouvement" contre la réforme des retraites et à "mettre la France à l'arrêt" à partir du mardi 7 mars, si le gouvernement ne retire pas son projet de loi "injuste et brutal" d'ici là, a annoncé l'intersyndicale. Cette date correspond à l'arrivée prévue du texte au Sénat. D'ici là, une cinquième journée de mobilisation est prévue le 16 février.
Dernière semaine de débats à l'Assemblée
Les débats sur la réforme des retraites redémarrent à 16 heures ce lundi au Palais-Bourbon, après une première semaine au ralenti secouée par les invectives et les accès de tension dans l'hémicycle, jusqu'à l'exclusion pour quinze jours d'un député insoumis pour un tweet polémique sur le ministre du Travail Olivier Dussopt, porteur de la réforme.
Les discussions prendront fin vendredi à minuit en première lecture, que les députés aient ou non achevé l'examen du projet de loi, qui partira par la suite au Sénat. Les débats seront rythmés, jeudi, par une cinquième journée d'action à l'appel de l'intersyndicale.
Noyés sous les 15.800 amendements restants, les députés atteindront-ils au moins l'article 7 sur le report de l'âge légal de départ à 64 ans ?
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité liée à la réforme des retraites.