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Retraites: le gouvernement s'oppose à l'examen de 165 sous-amendements de la gauche

Gabriel Attal et Olivier Dussopt le 6 mars 2023 au Sénat

Gabriel Attal et Olivier Dussopt le 6 mars 2023 au Sénat - Alain JOCARD / AFP

De nombreux secteurs se mobilisent toujours ce jeudi contre la réforme des retraites. Alors que les discussions se poursuivent au Sénat, les syndicats adressent eux une lettre au Président de la République et demandent à le rencontrer.

L'ESSENTIEL

  • Le Sénat dominé par la droite a adopté mercredi soir, au terme d'une vive bataille de procédure avec la gauche, l'article clé du projet de réforme des retraites portant de 62 à 64 ans l'âge légal de départ en retraite. Lire l'article
  • La CGT organise plusieurs actions contre le projet du gouvernement ce jeudi, qui sera "une grande journée de la sobriété énergétique." Les jeunes sont appelés à manifester à Paris dans l'après-midi. Lire l'article

Ce direct est terminé

La journée au Sénat a été marquée par l'adoption de l'article 8 de la réforme des retraites, dans lequel les sénateurs ont voté en faveur d'une surcote pour les mères d'au moins un enfant qui ont une carrière complète entre 63 et 64 ans.

La grève reconductible continue côté syndical. Des coupures de courant ont été revendiquées par le CGT en France.

Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. Toute l'actualité sur la réforme des retraites est à retrouver sur notre site.

Le gouvernement s'oppose à l'examen de "165 nouveaux sous-amendements" de la gauche au Sénat

Nouvelle bataille procédurale au Sénat. Alors que la commission des affaires sociales a demandé l'examen en priorité de l'amendement 2132 - tandis que d'autres amendements le précédaient - l'oposition de gauche a dans la foulée déposé 165 nouveaux sous-amendements. Des sous-amendements que le gouvernement a refusé d'examiner.

"En application de l’article 44 alinéa 2 de la Constitution, le gouvernement s’oppose à l’examen à l’ensemble des sous-amendements déposés sur l’amendement 2132 du rapporteur qui n’ont pas été soumis à l’examen de la commission", alors annoncé Olivier Dussopt.

Agnès Pannier-Runacher dénonce "des coupures sauvages dans des Ehpad", la CGT nie toute responsabilité

La ministre de la Transition écologique a dénoncé ce soir "des coupures sauvages dans des Ehpad" qu'elle a jugées "irresponsables et dangereuses pour nos concitoyens".

Agnès Pannier-Runacher réagissait à une information de RMC révélant qu'un Ehpad et un centre de dialyse du Pas-de-Calais s'étaient retrouvés dans le noir de 8h à 17h. Or, la CGT, qui a revendiqué avoir mené 135 action ciblées aujourd'hui, a nié toute responsabilité.

"Les désaccords politiques n’excusent pas tout. La menace et la violence n’ont pas leur place en démocratie", a tout de même condamné la ministre.

Stanislas Guerini demande un "effort collectif" à tous les Français pour sauver le système de retraites

"Il y a un effort qui est demandé à tous les Français(...) un effort collectif", a déclaré sur BFMTV le ministre de la Transformation et de la Fonction publique.

Ainsi, "travailler progressivement plus longtemps" permettra, selon Stanislas Guerini, d'"améliorer notre système de retraites", notamment grâce aux "18 milliards d'économie générés par la réforme".

"C'est pas prêt de s'arrêter": Olivier Mateu (CGT) veut multiplier les actions pour "faire reculer" le gouvernement

Invité de BFMTV ce soir, Olivier Mateu, le secrétaire de l’union départementale CGT Bouches du Rhône, a assuré que les salariés étaient "aussi déterminé qu'en 68", au troisième jour de la grève reconductible contre la réforme des retraites.

"C'est pas prêt de s'arrêter (...) Personne n'en veut de cette réforme", a-t-il prévenu.

Il a alors appelé à multiplier les actions et les formes de lutte pour que le gouvernement, "cramponné à sa réforme", recule.

"Gratuit pour les petits et coupures pour les gros": la CGT-FNME détaille ses actions de blocage de l'énergie

"Les usagers en général ne sont pas ceux qu’on cible parce qu’on est tous dans le même bateau", a rassuré sur BFMTV Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la CGT-FNME, la Fédération Nationale des Mines et de l'Energie, alors que le syndicat menace de "monter d'un cran" après avoir ciblé plus de 135 sites aujourd'hui.

Il a expliqué: "C’est gratuit pour les petits et coupures pour les plus gros."

C'est pourquoi la CGT-FNME "cible le plus précisément possible les éléments de l’économie, du gouvernement, les permanences…"

Coupures de courant: Fabrice Coudour de la CGT-FNME assure que les actions peuvent encore "monter d'un cran"

Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la CGT-FNME, la Fédération Nationale des Mines et de l'Energie, s'est félicité des coupures de courant et des gratuités dans 135 sites aujourd'hui.

"Les Robin des bois sont en train d’agir. On est déterminés et capables de tout", a-t-il assuré sur notre antenne.

Le responsable syndical a ajouté que les actions pouvaient "monter d'un cran", notamment en "ciblant encore un peu plus".

"Il faut bloquer les bloqueurs": Bruno Retailleau dénonce la "forme de violence" de la CGT Energie

Le président du groupe LR au Sénat a dénoncé ce soir sur LCI les actions de blocages de la production d'énergie par la CGT Energie.

"C'est un détournement, c'est une forme de violence", a-t-il déploré.

Avant d'interpeller le gouvernement: "Le gouvernement ne doit pas tolérer les blocages, il faut à un moment donné bloquer les bloqueurs."

Le Sénat a adopté l'article 8 sur les carrières longues

L'article 8 sur les carrières longues a été adopté par le Sénat avec 245 votes pour et 94 votes contre.

Dans cet article, les sénateurs ont voté cette après-midi en faveur d'une surcote pour les mères d'au moins un enfant qui ont une carrière complète entre 63 et 64 ans.

Très concrètement, elles pourront avoir une surcote de leur pension de 1,25% par trimeste, limitée à 5%.

Après une suspension de séance, les débats reprendront à 21h30.

François Hommeril de la CFE-CGC estime que le silence d'Emmanuel Macron peut s'apparenter à "du mépris"

"J'ai du mal à imaginer" qu'Emmanuel ne réponde pas à la lettre adressée par les syndicats, a déclaré le président confédéral de la CFE-CGC.

Toutefois, le silence du président envers le syndicat ne passe pas et pourrait s'apparenter à une forme de "mépris", selon François Hommeril.

"Comme si tout le monde s'en foutait de ce que les organisations unifiées représentent", a-t-il déploré.

Il a alors lancé: "Comment est-ce que le président peut miser sur la résignation des Français?"

4 salariés sur 10 ne se sentent pas capables de travailler jusqu'à la retraite

Près de neuf millions de personnes, soit 37% des salariés, ne se sentent pas capables de tenir dans leur travail jusqu'à la retraite, un sentiment qui diminue lorsque l'on donne de l'autonomie aux travailleurs, selon une enquête de la Dares, un organe de statistiques qui dépend du ministère du Travail, publiée jeudi.

SNCF : 1 train sur 2 en moyenne sur les TGV, Ouigo et Inoui le vendredi 10 mars

Vendredi 10 mars, le trafic SNCF s'améliore mais restera perturbé. La compagnie ferroviaire annonce 1 train sur 2 en moyenne sur les TGV, Ouigo et Inoui.

Par contre, les déplacements province-province restent les plus touchés avec seulement 1 train sur 10.

Pour les TER, il y aura 2 trains sur 5 la journée et aucun les nuits de mercredi-jeudi et de jeudi-vendredi.

Pour le trafic international, il y aura 2 Eurostar sur 3, 3 Thalys sur 5 et 2 trains sur 5 pour les liaisons vers l'Allemagne et la Suisse. Les liaisons vers l'Espagne reprennent avec 1 train sur 4.

Plus d'informations ici.

Grève: la DGAC demande d'annuler 20% des vols ce week-end dans plusieurs aéroports dont Orly

Dans un communiqué, la DGAC demande d'annuler 20% des vols ce week-end dans plusieurs aéroports dont Orly.

- Pour samedi: -20% à Orly, Marseille, Nantes, Toulouse et Bordeaux.

- Pour dimanche: -20% à Orly et Toulouse

Plus d'informations ici.

Surcote de pension pour les mères de famille: "un recul mais un moindre recul" pour la sénatrice écologiste Mélanie Vogel

Les sénateurs ont voté cette après-midi en faveur d'une surcote pour les mères d'au moins un enfant qui ont une carrière complète entre 63 et 64 ans. Elles pourront avoir une pension majorée de 1,25% par trimestre dans la limite de 5%.

"C'est un recul, mais un moindre recul", a jugé la sénatrice écologiste Mélanie Vogel dans l'hémicycle qui a voté pour.

Avant la réforme, les femmes partant à l'âge légal de départ (62 ans) avait 1,25% de plus de pension par trimestre cotisé supplémentaire, soit 10% de plus pour travailler entre 62 et 64 ans.

Avec cet amendement, elles partiront avec 5% de plus pour effectuer 2 années supplémentaires.

Retraites: le Sénat vote une pension améliorée pour certaines mères de famille

Les sénateurs ont voté cette après-midi en faveur d'une surcote pour les mères d'au moins un enfant qui ont une carrière complète entre 63 et 64 ans.

Très concrètement, elles pourront avoir une surcote de leur pension de 1,25% par trimeste, limitée à 5%.

C'était l'une des demandes des élus LR à la chambre haute, acceptées par Élisabeth Borne, défendue par René-Paul Savary, le rapporteur du projet de loi au Sénat.

Grèves: reprise des expéditions de carburant à la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon

La grève a cessé et les expéditions de carburants ont repris à la raffinerie d'Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Normandie), a indiqué le groupe, alors que les salariés des autres raffineries françaises poursuivent leur mouvement de protestation contre la réforme des retraites du gouvernement.

"Je confirme la fin du conflit et la reprise de toutes les expéditions hier à départ de la raffinerie Gravenchon", "y compris vers Paris", a indiqué à l'AFP une porte-parole du groupe.

Des manifestants sur les voies à la gare Saint-Charles de Marseille, le trafic interrompu

Plus aucun train ne circule. Une manifestation est en cours à la gare Saint-Charles, à Marseille: environ 500 personnels de l'éducation nationale, mobilisés contre la réforme des retraites, défilent sur les voies. Le trafic est interrompu.

Coupures d'électricité: le ministère de la Transition énergétique déplore une action "illégale" et "dangereuse"

Couper l'électricité, "c'est pénaliser les Français", a réagi ce jeudi l'entourage de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, en réaction aux actions menées par la CGT contre la réforme des retraites.

"Manifester dans la rue, faire connaître son point de vue, évidemment oui. C'est la démocratie", mais couper l'électricité "c'est illégal et ça peut être dangereux. Ce n'est pas une bonne façon de se mobiliser", estime-t-on du côté du ministère de la Transition énergétique où l'on rappelle que "comme toujours, Enedis prend les mesures qui s'imposent quand la situation le justifie".

La CGT coupe le courant au stade de France et au chantier du village olympique

Des agents du secteur du gaz et de l'électricité ont coupé ce jeudi le courant du stade de France et du chantier du village olympique à Saint-Denis, a annoncé le syndicat CGT à des journalistes sur place.

"L'action a privé d'énergie le village olympique, le quartier au niveau zone commerciale, des data centers et aussi le stade de France", a déclaré Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT énergie.

Élisabeth Borne: "On reste à l'écoute"

En déplacement dans les Yvelines pour visiter une structure de prise en charge des femmes victimes de violences, Élisabeth Borne a été interrogée sur la réforme des retraites.

"On a été à l'écoute", a estimé la Première ministre, évoquant "trois mois de concertation avec les organisations syndicales et patronales."

Pour la suite, "on reste à l'écoute, s'il y a des points particuliers, des améliorations que les uns et les autres veulent apporter à la réforme, comme on est à l'écoute des groupes parlementaires", a ensuite indiqué la cheffe de Matignon.

"On a beaucoup bougé dans le projet de réforme. On était parti dans la campagne (présidentielle) sur la retraite à 65 ans", a également souligné Élisabeth Borne.

"Qu'est-ce j'vais faire de toute cette oseille?": après le vote du recul de l'âge de départ à 64 ans par les sénateurs, un député insoumis fait référence à Booba

Le député insoumis Damien Maudet a partagé sur son compte Twitter un extrait de la chanson Kalash de Booba.

"Ma question préférée: qu'est-ce que j'vais faire de toute cette oseille ?", lance le rappeur dans un clip sorti en 2012.

Avec un commentaire de l'élu: "les sénateurs de droite quand ils ont bien réussi à garder leurs privilèges, tout en pénalisant les Français".

Cette illustration musicale vise l'article 7 qui recule l'âge de départ à 64 ans, votée par les sénateurs dans la nuit de mercredi à jeudi, sans modification du propre régime de retraites des sénateurs, jugé souvent très avantageux.

Seul le bureau du Sénat peut modifier son régime de pension, en vertu de la séparation des pouvoirs.

Document BFMTV: Les syndicats adressent une lettre à Emmanuel Macron et demandent à le rencontrer

Dans une lettre adressée à l'Elysée que BFMTV a pu se procurer, les organisations syndicales demandent à être reçus par Emmanuel Macron.

Les syndicats ont adressé une lettre au Président de la République ce jeudi et demandent à le rencontrer.
Les syndicats ont adressé une lettre au Président de la République ce jeudi et demandent à le rencontrer. © BFMTV

Elles estiment que le silence du chef de l'Etat et celui du gouvernement face aux mobilisations massives contre la réforme des retraites "constitue un grave problème démocratique" et pourrait conduire "immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive".

"Dans l’urgence de ce moment, et la gravité de ses conséquences, les organisations syndicales constituant l’intersyndicale expriment, ensemble, la demande de vous rencontrer", peut-on lire.

Plus d'informations ici.

Coupure d'électricité dans la permanence de Gérard Larcher: Bruno Retailleau demande à la gauche "de dénoncer" "ces violences"

Après une coupure d'électricité dans la permanence de Gérard Larcher, le ton monte au Sénat entre la gauche et la droite.

"J'attends de la gauche qu'elle dénonce aussi unanimement ces agissements. Ce sont des violences faites à des élus de la République", a lancé le président des sénateurs LR Bruno Retailleau dans l'hémicycle ce matin, après la reprise des débats.

La branche Île-de-France de la CGT mines-énergie a revendiqué cette action.

Réforme des retraites: Emmanuel Macron "écoute comme nous écoutons tout ce que disent les Français", assure Bruno Le Maire

Bruno Le Maire a estimé qu’Emmanuel Macron "écoute comme nous écoutons tout ce que disent les Français", ce matin sur CNews alors que les syndicats ont réclamé, sans succès, à être reçus par l'Élysée.

"Mais, maintenant, c’est le temps du Parlement, du Sénat et de l’Assemblée nationale", a encore ajouté le ministre de l'Économie.

Retraites: Stanislas Guérini juge que le gouvernement est "vraiment dans le dialogue social"

"Nous sommes un gouvernement qui est vraiment dans le dialogue social", a ainsi le ministre de la Fonction publique ce matin sur Public Sénat.

L'intersyndicale a réclamé mardi d'être reçue "en urgence" par Emmanuel Macron. Ni le président ni Élisabeth Borne n'ont répondu favorablement à cette demande, renvoyant d'éventuelles consultations vers Olivier Dussopt.

Carburants: le président des Mousquetaires rassure sur les ruptures dans les stations Intermarché

Invité de BFMTV, Thierry Cotillard a évoqué les répercussions des blocages des expéditions de carburants dans les raffineries françaises sur les stations service Intermarché. "L’inquiétude porte sur l’essence, il n’y aura pas de problème sur le gazole et comme il y a des raffineries qui commencent à ne plus expédier, on est en risque", admet-il.

"Mais la bonne nouvelle, c’est que dans ces cas-là, il y a des stocks d’urgence d’Etat dans lesquels on n’a pas encore puisé donc si les raffineries ne nous livraient pas, on aurait cette solution et on tiendrait quelques jours."

Après les coupures d'électricité dans sa permanence, Larcher dénonce une situation "inacceptable"

Le président du Sénat revient au micro d’Europe 1 sur les coupures d’électricité de sa permanence intervenues ce mardi, jour de la sixième mobilisation contre la réforme des retraites. La branche Île-de-France de la CGT mines avait revendiqué cette action dans un communiqué.

"La conséquence pour moi-même n'était pas si importante, mais beaucoup plus pour les 33 abonnés qui étaient sur la même boîte que moi, dans une rue tout près de ma permanence à Rambouillet (Yvelines)", indique le président du Sénat sur Europe 1.

Il dénonce une "attitude", qui "n'est pas acceptable". "C'est une manière de prendre en otage des gens qui ont un besoin absolu d'énergie électrique", selon lui.

"C'est inacceptable, ce n'est pas ma conception du rôle et de la place du droit de grève", ajoute le sénateur.

>>Notre article

Marine Le Pen estime que les députés LR sont devenus "l'allié principal" d'Emmanuel Macron sur les retraites

La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale Marine Le Pen estime ce jeudi sur France Inter que les députés LR sont devenus "l'allié principal" d'Emmanuel Macron sur les retraites.

"Ils sont plus royalistes que le roi", ironise-t-elle.

Elle dit cependant ne "pas être du tout pessimistes" concernant le rejet du projet de loi sur les retraites, auquel elle n'est pas favorable. "(Macron) n'a pas de majorité pour voter cette réformer des retraites", estime-t-elle.

Macron doit-il recevoir les syndicats? Pour Larcher, "c'est le temps du Parlement"

Après la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi, l'intersyndicale a demandé à être reçu par Emmanuel Macron.

Or, "dans ce dossier, sur ce sujet, c'est la Première ministre", qui est en première ligne rappelle Gérard Larcher sur Europe 1. "L'article 5 (de la Constitution) fait du président de la République un arbitre, mais qui conduit la politique du gouvernement? C'est la Première ministre", explique-t-il.

Avant d'ajouter: "Le président de la République est naturellement libre de ses décisions, mais je rappelle que c'est le temps du Parlement". Une référence au fait que le texte est actuellement débattu au Sénat.

"Une démonstration de faiblesse inouïe": Marine Le Pen évoque l'éventuel recourt de l'exécutif au 49.3 pour les retraites

Marine Le Pen, députée RN du Pas-de-Calais, estime que le recours de l'exécutif au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites serait une "dne démonstration de faiblesse inouïe", après le recours au 47.1. 

"Ce serait un terrible aveu de faiblesse", martelle-t-elle ce jeudi sur France Inter.

Bruno Le Maire: la réforme des retraites "s'inscrit dans une politique économique plus globale qui vise le plein emploi en 2027"

La mobilisation contre la réforme des retraites traduit des "inquiétudes sur le travail, sur la rémunération du travail, sur le pouvoir d'achat" et il faudra "y apporter des réponses", assure le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, sur Cnews.

La réforme des retraites "n'est pas une mesure définitive". "C'est une mesure nécessaire" qui "s'inscrit dans une politique économique plus globale qui vise le plein emploi en 2027", avance le ministre.

"Il faut continuer à avancer vers nos objectifs de politique économique", souligne Bruno Le Maire.

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Philippe Martinez promet une amplification des grèves si le mépris continue

Sur le plateau de Télématin, le secrétaire général de la CGT s'est projeté sur les perspectives d'évolution de la contestation contre la réforme des retraites. Pour lui, l'adoption de l'article 7 par les sénateurs ne "change rien dans la détermination de la mobilisation."

"La France est largement ralentie et ça va continuer et ça ne peut que s’amplifier si on continue avec un tel mépris"

Philippe Martinez a rappelé que la prochaine journée de mobilisation aurait lieu samedi et que la suivante coïnciderait avec la réunion de la commission mixte paritaire qui devrait survenir mercredi prochain.

Gérard Larcher veut "tout faire" pour aller au terme de l'examen de la réforme des retraites

L'examen de la réforme des retraites ira-t-il à son terme au Sénat? "Nous allons tout faire" pour, déclare Gérard Larcher sur Europe 1. "Je pense que c'est l'intérêt aussi bien de la majorité sénatoriale que des oppositions sénatoriales", ajoute le président du Sénat.

Il cite ensuite "des sujets extrêmement importants" qui restent à débattre comme "les carrières longues, la retraites progressive, le sujet des femmes [...], la pénibilité et l'assurance vieillesse des aidants familiaux".

"C'est le rôle fondamental d'un Parlement: délibérer après débat et voter", insiste Gérard Larcher.

Adoption de l'article 7: Gérard Larcher salue une "étape essentielle"

Les sénateurs ont adopté cette nuit l'article 7 de la réforme des retraites. Lequel fixe le report de l'âge de départ à la retraite à 64 ans, contre 62 actuellement. Invité d'Europe 1, Gérard Larcher, président Les Républicains (LR) du Sénat et favorable au projet de loi, estime qu'une "étape essentielle" a été franchie.

"Il faut que le Parlement débatte, vote, c'est son rôle", explique-t-il.

"Nous étions sur l'article qui est le coeur du réacteur de la réforme, le report à 64 ans, l'augmentation progressive du nombre d'annuités à 43 ans".

Selon lui, la mesure permet de "sauver le système de retraites par répartition".

Pour Philippe Martinez, Emmanuel Macron doit recevoir les syndicats

Invité sur France 2, le secrétaire général de la CGT a renouvelé sa demande d'échange direct avec le président de la République. "Le chef de l’Etat doit nous recevoir, nous écouter et calmer le jeu, a-t-il insisté. Derrière, il pourra parler aux Français."

"On voit bien que c’est la réforme du président de la République. Quand il y a des millions de personnes dans la rue et en grève, 91% de ceux qui travaillent qui disent qu’ils ne veulent pas de cette réforme, quel est le rôle du président de la République ? Est-ce qu’on met de l’huile sur le feu ?"

La réforme des retraites "va pourrir le climat social", affirme Jean-Claude Mailly

"Plus ça traîne, plus ça sent mauvais", assure sur RTL l'ancien secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, au sujet de la mobilisation contre la réforme des retraites.

"Imaginez un seul instant que le texte finisse par être adopté, peut-être au 49.3 [...]. Ça va pourrir le climat social pendant je ne sais pas combien de temps, alors qu'il y a des textes à discuter sur le travail, sur l'emploi", avance-t-il.

Pour Marlène Schiappa, la réforme des retraites "sera bonne pour les femmes à la fin du débat parlementaire"

Invitée de RMC, Marlène Schiappa estime que la réforme des retraites "sera bonne pour les femmes à la fin du débat parlementaire". Pour secrétaire d’État, chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la vie associative; "il y a un travail collectif" entre l'exécutif et le Parlement.

"Je suis très respectueuse de la démocratie et singulièrement de la démocratie parlementaire", dit-elle, soulignant que "les parlementaires ont permis d'avancer sur un certain nombre de sujet récemment".

Marlène Schiappa cite à ce titre "la constitutionnalisation de l'IVG", votée à l'Assemblée nationale, puis reprise dans des termes différents au Sénat.

Concernant les femmes et la réforme des retraites, elle souligne "la prise en charge des congés parentaux".

"Jusqu'à présent ces années étaient perdus, grâce à la réforme elles sont prises en compte."

Après la rencontre entre des députés LR et Laurent Berger, Olivier Marleix évoque une "démarche personnelle"

Ce mercredi, un peu plus d'une dizaine de députés Les Républicains (LR) ont échangé avec Laurent Berger. Le patron de la CFDT est farouchement opposé à la réforme des retraites, contrairement aux pontes de la droite comme Éric Ciotti, Bruno Retailleau ou Olivier Marleix.

D'autres au sein du parti, comme Aurélien Pradié, sont très critiques à l'égard du projet de loi de l'exécutif. Le député du Lot était présent à l'Assemblée nationale pour cet échange avec le leader syndical.

Sur RFI, Olivier Marleix se désolidarise et évoque une "démarche personnelle". "C'est un exercice de communication", selon lui.

"Il y avait 4 ou 5 députés d'après ce que j'ai compris", explique-t-il pour relativiser l'importance des désaccords en interne.

"Je ne suis pas sûr que le rôle des députés Les Républicains ce soit de s'afficher avec ceux qui veulent bloquer le pays", dénonce-t-il. "En tout cas, ce n'est pas ma conception de la droite".

Seulement 7% des stations-service manquaient d'au moins un carburant mercredi

Invité de France info, le directeur de l'Union française des industries pétrolières (UFIP EM) Olivier Gantois a indiqué que la gestion des carburants était sous contrôle. "Hier, 7% des stations service manquaient d’au moins un carburant. Il faut savoir qu’il y a en permanence des stations service en manque d’un carburant indépendamment des grèves donc on était légèrement au-dessus du niveau normal de rupture de stock de carburants", a-t-il souligné.

"Il n’y a aucun problème d’approvisionnement des stations service aujourd’hui en France, a-t-il ajouté. Nous avons livré hier la quantité normale de carburant des dépôts vers les stations service."

Olivier Marleix: "Le manque de dialogue social sur cette réforme des retraites est assez stupéfiant"

Invité de RFI, Olivier Marleix s’exprime sur la réforme des retraites. Le patron des députés Les Républicains, favorable à la réforme des retraites, fustige la "méthode" de l'exécutif. "Le manque de dialogue social" sur ce projet de loi est assez stupéfiant", selon lui.

"Cette réforme a été très peu concertée, très peu discutée, pour les Français elle vient un peu comme un cheveu sur la soupe", dénonce le député d'Eure-et-Loir.

Le gouvernement affiche son soulagement après la sixième journée de mobilisation

Comme un air de soulagement dans les rangs de la macronie. Si les syndicats appelaient ce mardi à une "France à l'arrêt", l'ampleur du mouvement, certes très important avec 3,5 millions de manifestants en France selon la CGT et 1,28 selon le ministère de l'Intérieur, n'a pas bloqué l'économie.

"Il y a eu une réelle mobilisation (...) mais la France n'a pas été complètement à l'arrêt", a jugé Gabriel Attal, le ministre délégué au Budget ce mercredi sur BFMTV.

>>On revient en détails sur les réactions du camp présidentiel ici

Bayrou invite Macron à "reformuler un projet pour le pays" après la réforme des retraites

Emmanuel Macron devra "reformuler un projet pour le pays" et ainsi "ouvrir une page nouvelle" du quinquennat à l'issue de la réforme des retraites, a jugé ce mercredi le président du MoDem François Bayrou, qui soutient un texte "équitable" donc "juste".

"Peut-être que ce qui n'a pas été formulé au moment de l'élection présidentielle devrait être repris aujourd'hui, à frais nouveaux", a jugé cet allié d'Emmanuel Macron sur LCI.

"La première attitude, c'est reformuler un projet pour le pays qui s'attaque aux plus difficiles de nos faiblesses". "On a de très gros problèmes d'éducation. On a de très gros problèmes d'industrialisation", a développé le maire de Pau et Haut-Commissaire au Plan.

"Quand cette séquence (des retraites) sera accomplie, j'espère qu'elle le sera sans drame et sans casse, alors oui, il sera temps d'ouvrir une page nouvelle. Et c'est la responsabilité du président de la République de l'ouvrir, et c'est la responsabilité de tous ceux qui sont partie prenante de la réflexion sur l'avenir du pays d'en prendre leur part", a-t-il poursuivi.

12 mars, 15 mars, 26 mars... Les dates clés du calendrier parlementaire de la réforme des retraites

Les sénateurs reprennent l’examen de la réforme des retraites ce jeudi à 10h30. Ils ont jusqu’au dimanche 12 mars à minuit pour étudier le projet de loi. 

Ensuite, le texte passera en commission mixte paritaire (CMP) où 7 sénateurs et 7 députés seront chargés d’établir une version finale. 

S’il y a eu un accord en CMP, l’examen aboutira à un vote rapide à l'Assemblée nationale. En revanche, en cas de désaccord, il y aurait une nouvelle lecture du texte au Palais Bourbon.  

Quoi qu’il arrive, les débats devront se terminer, au plus tard le 26 mars. A cette date-là, si le texte n’est pas voté, le gouvernement pourra procéder par ordonnance, grâce à l’article 47.1.

>>Retrouvez le détail de ce calendrier parlementaire ici 

Olivier Dussopt: "Nous souhaitons aller au bout du texte" sur les retraites "au Sénat"

L'article 7 de la réforme des retraites adopté, le gouvernement souhaite désormais passer à la suite. L'objectif: "Aller au bout du texte au Sénat", explique Olivier Dussopt sur BFMTV. Pour cela, les sénateurs ont jusqu'à dimanche, à minuit.

Dès lors, il s'agit de faire en sorte que "l'ensemble des articles (20 au total, ndlr), soient débattus", indique le ministre du Travail. Pour "ensuite, après une commission mixte paritaire (prévue mercredi 15 mars), solliciter à nouveau l'Assemblée nationale, puis le Sénat, sur les conclusions" de cette même commission.

Reste à savoir si le Sénat pourra adopter le millier d'amendements restants. Olivier Dussopt accuse la gauche de "mener l'obstruction avec des amendements et des sous-amendements en série".

Les sénateurs de la gauche dénoncent, eux, l'utilisation de l'article 38 du règlement intérieur du Sénat qui permet d'accélérer largement les débats, et qui n'avait pas été dégainé depuis qu'il a été introduit en 2015.

Article 7 adopté: Dussopt salue un "vote de responsabilité du Sénat"

"Un vote de responsabilité". C'est ainsi qu'Olivier Dussopt, a qualifié cette nuit, l'adoption de l'article 7 par la chambre haute. Celui-ci fixe le report progressif de l'âge légal à 64 ans d'ici 2020, contre 62 actuellement.

Selon le ministre du Travail, la Chambre haute a "fait le choix de suivre le gouvernement et de soutenir ce texte".

"Nous avons des désaccords, des discussions avec le Sénat mais sur la question de l'âge, les réponses à apporter au déficit chronique du système des retraites, nous allons ainsi pouvoir relever l'âge de départ à la retraite", s'est-il félicité.

Près de Perpignan, les syndicats vont bloquer un péage stratégique

Jeudi 9 mars 2023, le péage du Boulou, près de Perpignan, sera bloqué par des manifestants hostiles au projet de réforme des retraites, annonce FO.

"Je ne veux pas que le Sénat se mélenchonise": la charge de Bruno Retailleau contre la gauche

Lors des débats sur la réforme des retraites dans la nuit de mercredi à jeudi, le président du groupe LR au Sénat a appelé ses collègues socialistes, communistes et écologistes à cesser "l'obstruction" faite depuis le début de l'examen du projet de loi.

>> Notre article

L'article 7 sur le recul de l'âge de départ à 64 ans adopté par le Sénat

De très longues heures pour adopter un article central de la réforme des retraites. Dans la nuit de mercredi à jeudi, peu après minuit, par 201 voix contre 115, les sénateurs ont adopté l'article 7 du projet de loi, qui recule l'âge de départ à la retraite à 64 ans. Les Républicains, qui ont la majorité au Sénat, ont voté pour, la gauche unie contre.

Nouvelle journée de mobilisation dans tout le pays ce jeudi 9 mars contre la réforme des retraites

La CGT anticipe plusieurs actions contre le projet du gouvernement ce jeudi, qui sera "une grande journée de la sobriété énergétique." Les jeunes sont appelés à manifester à Paris dans l'après-midi.

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