Retraites: Laurent Berger anticipe "qu'il n'y aura peut-être pas de porte de sortie"

Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, le 5 avril sur BFMTV. - BFMTV
L'ESSENTIEL
- L'intersyndicale a quitté la réunion à Matignon après moins d'une heure de discussion, y voyant un "échec". La Première ministre avait promis qu'elle serait "à l'écoute de tous les sujets." Lire l'article
- Après l'échec des discussions, l'opposition de gauche s'est montrée très sévère à l'encontre de la Première ministre. Lire l'article
- Laurent Berger a anticipé qu'il n'y aura "peut-être pas de porte de sortie" sur BFMTV. Lire la brève
Ce direct est terminé
Ce direct consacré à l'actualité autour de la réforme des retraites est terminé. Pour suivre la journée de ce jeudi, il suffit de cliquer ici.
La réunion prévue ce matin entre Élisabeth Borne et l'intersyndicale n'aura duré qu'une heure environ. Alors que les différents syndicats regrettent un "échec" des discussions, la cheffe du gouvernement a affirmé qu'elle "n'envisage pas d'avancer sans les partenaires sociaux".
Laurent Berger a évoqué une "crise démocratique" provoquée selon lui par l'exécutif qui maintient sa réforme dans un contexte politique et social tendu. Une phrase qui n'a pas plu à l'entourage d'Emmanuel Macron qui a appelé à ne pas "faire monter les extrêmes". Pour le secrétaire général de la CFDT, la situation actuelle est à imputer au gouvernement et "fait monter le Rassemblement national".
Pour le député RN Jean-Philippe Tanguy, "Élisabeth Borne reçoit les gens mais ne les écoute pas"
"On ne peut pas continuer à avancer comme s'il n'y avait pas eu des élections". Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national est revenu sur la journée de consultation menée par la Première ministre Élisabeth Borne.
L'intersyndicale a claqué la porte une heure après le début de la réunion avec la cheffe du gouvernement.
"Élisabeth Borne reçoit les gens mais ne les écoute pas", a estimé le parlementaire sur BFMTV.
"Notre pays est bloqué parce que le gouvernement n'a jamais tenu compte du fait que les Français, certes ont élu Emmanuel Macron mais ne lui ont pas donné une majorité à l'Assemblée nationale".
Laurent Escure (Unsa) ouvert à "passer à autre chose" si les Français y consentent
Le secrétaire général de l'Unsa indique ne pas être fermé à l'idée de passer à autre chose dans le cadre du mouvement social contre la réforme des retraites. "On peut essayer de passer à autre chose vis-à-vis du peuple français mais il faut qu’il y consente", insiste Laurent Escure qui rappelle la forte opposition populaire au projet du gouvernement.
Olivier Mateu renouvelle l'appel à un "mouvement de grève reconductible"
Le secrétaire de l'union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône a exprimé ses attentes vis-à-vis de l'intersyndicale après la réunion infructueuse à Matignon plus tôt dans la journée.
"On attend que l’intersyndicale appelle tout le monde à s’engager dans un mouvement de grève reconductible qui va impacter toute l’économie."
Olivier Mateu accuse l'exécutif "de tuer la démocratie sociale"
Le secrétaire de l'union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône est intervenu lors de cette émission spéciale sur BFMTV en pointant du doigt l'exécutif et les parlementaires de la majorité: "Quand on a un président, un gouvernement et sa minorité aussi isolés et qu’on voit l’entêtement dont ils font preuve, on peut parler de radicalisation. Ils sont en mission pour d’autres intérêts que ceux du pays."
"J’alerte sur les conséquences de leurs choix. Ils ont tué la démocratie parlementaire, ils sont en train de tuer la démocratie sociale."
L'intersyndicale a déjoué "l'opération du mistigri de la communication" selon Laurent Escure (Unsa)
Le secrétaire général de l'Unsa revient sur la réunion de l'intersyndicale à Matignon ce mercredi matin. "Ca a au moins servi à redonner nos arguments de manière complémentaire et unitaire, indique-t-il. Cela a servi à montrer qu'on remportait à nouveau "l’opération du mistigri de la communication"."
"Il y avait un risque qu'Elisabeth Borne cherche avec l’exécutif à nous faire adopter une stratégie différente."
"Aucun gouvernement ne va revenir en arrière sur les 64 ans", redoute une boulangère
A la tête de trois boulangeries en Seine-et-Marne, Corinne Butard estime qu'il sera compliqué de "faire machine arrière" si la réforme des retraites est définitivement adoptée et appliquée.
"Je pense qu’aucun gouvernement ne va revenir en arrière sur les 64 ans une fois que ce sera voté et qu’aux prochaines élections, ce sera trop tard."
Pour Manuel Bompard de LFI, le gouvernement "est dans la stigmatisation des oppositions politiques et syndicales"
Après que Laurent Berger a parlé de "crise démocratique" pour évoquer le contexte politique et social lié à la réforme des retraites, l'entourage d'Emmanuel Macron a appelé à ne pas "faire monter les extrêmes".
"Le gouvernement n'a plus un seul argument pour faire valoir le bien fondé de sa réforme et qui est seulement dans la stigmatisation des oppositions, qu'elle soit politique ou syndicale", a déclaré le coordinateur national de la France insoumise sur BFMTV.
La députée Renaissance Prisca Thévenot affirme que "nous ne sommes pas dans une crise démocratique"
La députée Renaissance Prisca Thévenot a affirmé que "nous ne sommes pas dans une crise démocratique", une expression employée par Laurent Berger à sa sortie de la réunion avec Élisabeth Borne à Matignon.
"Attention au poids des mots [...] je pense que nous sommes déjà dans un climat tendu pour ne pas en rajouter", a poursuivi la parlementaire de la majorité sur BFMTV.
Berger est "persuadé que les 4,8 millions de signatures" seraient trouvées pour le référendum
A une semaine de la décision du Conseil constitutionnel, le secrétaire fédéral de la CFDT s'est montré confiant sur les possibilités de succès du référendum d'initiative partagé:
"Cette mobilisation a été populaire, diverse et trans-courants. Les gens venaient parler de leur travail. Je suis persuadé que les 4,8 millions de signatures seraient là. Les militants sont très prêts à aller récupérer les signatures."
Laurent Berger anticipe "qu'il n'y aura peut-être pas de porte de sortie"
Le leader syndical s'est projeté sur la fin du mouvement social contre la réforme des retraites, notamment en cas de validation du texte par le Conseil constitutionnel: "Peut-être qu’il n’y aura pas de porte de sortie et que cette loi sera promulguée."
"On continuera de dire ce qu’on pense de cette loi. Demain, il y a encore une journée de mobilisation et il y en aura potentiellement une autre la semaine prochaine."
Plus d'informations ici.
Berger se rendra à la réunion avec Emmanuel Macron après le vote du Conseil constitutionnel
Le secrétaire générale de la CFDT indique qu'il répondra favorablement à la la proposition de réunion du chef de l'Etat à l'attention de l'intersyndicale après la décision du Conseil constitutionnel vendredi prochain.
"Il faudra voir le contenu de la discussion mais la CFDT n’a jamais fait la politique de la chaise vide car notre responsabilité est d’aller partout où on peut faire bouger les choses dans l’intérêt des travailleuses et des travailleurs."
Laurent Berger assure que "l'attitude n'aurait pas été la même s'il y avait eu vote"
Interrogé sur la poursuite de la mobilisation de la CFDT après l'adoption du texte par 49.3, Laurent Berger l'a justifiée par l'absence de vote au Parlement. "S’il y avait eu vote, et je l’avais dit, l’attitude n’aurait pas été la même. Ca faisait des jours qu’on nous disait qu’il aurait un vote et dans les dernières heures, un 49.3 a eu lieu."
"Ce 49.3 a eu deux justifications dans les jours qui ont suivi: "on ne voulait pas jouer à pile ou face ou à la roulette russe" mais la démocratie parlementaire n’est ni l’un ni l’autre."
Pour Laurent Berger, Emmanuel Macron ne pointe du doigt que la CFDT
Invité sur le plateau de BFMTV, le leader syndical a évoqué la posture offensive du président de la République à l'encontre de la CFDT lors de sa récente interview télévisée.
"Emmanuel Macron pointe une seule organisation : c’est moi."
"Je crois que c’est parce qu’on assume le rôle d’une organisation syndicale qui lorsqu’elle n’est pas d’accord sur un sujet est capable de le dire clairement et de mobiliser fortement", estime le secrétaire général du syndicat.
Laurent Berger déplore "une réunion qui n'a pas été efficace"
Le secrétaire général de la CFDT estime que la réunion de l'intersyndicale à Matignon "n'a pas été efficace au sens où il n'y a rien de nouveau qui en est sorti."
"Certains aimeraient nous voir trébucher": Laurent Berger salue l'unité syndicale
Le secrétaire général de la CFDT met en avant la solidité de l'union intersyndicale depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites. "Les organisations syndicales ont des divergences mais nous avons un point sur lequel nous sommes unis : nous ne voulons pas des 64 ans. Depuis le début, nous tenons sur cette base."
"Certains aimeraient nous voir trébucher mais nous ne trébuchons pas."
"Retraites, à quitte ou double": suivez notre soirée spéciale dès 20h50 sur BFMTV
J-1 avant la onzième journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites. BFMTV vous propose ce mercredi soir "Retraites, à quitte ou double" avec notamment comme invité Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT.
La raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon remise en route
La raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon, dans le Nord de la France, va être remise en route par séquences à la suite de la fin de la grève au terminal pétrolier du Havre pour protester contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement, a déclaré mercredi à Reuters un porte-parole d'Esso.
Par ailleurs, les livraisons par oléoduc ont repris dans la journée, de même que le chargement des camions-citernes, à la raffinerie de Fos, opérée elle aussi par Esso, filiale d'ExxonMobil, a ajouté le porte-parole.
Dominique Corona (Unsa) déplore un "schisme social"
Présent lors de la réunion de l'intersyndicale à Matignon ce matin, Dominique Corona a livré sur le plateau de BFMTV son analyse de la situation après le refus d'Elisabeth Borne de retirer la réforme des retraites. "Il y a un vrai schisme social, a observé le secrétaire général adjoint de l'Unsa [...] Ca laissera des traces indélébiles."
"On ne peut pas discuter avec un exécutif qui refuse toutes les mains tendues."
Un représentant CGT accuse Borne de "mettre une claque à ceux qui ne veulent pas travailler deux ans de plus"
Le membre de la direction confédérale de la CGT Thomas Vacheron était invité sur le plateau de BFM TV à la veille de la 11ème journée de mobilisation qui "n'est pas le round final" selon lui. Le représentant syndical a critiqué la posture de la Première ministre dans un contexte de "crise démocratique":
"On invite la population à participer massivement car la position d’Elisabeth Borne est extrêmement grave. […] Elle met une claque à ceux qui ne veulent pas travailler deux ans de plus, à ceux qui ne veulent pas travailler jusqu’à 64 ans."
Réforme des retraites: Élisabeth Borne "restera toujours disponible" pour l'intersyndicale
"Je crois toujours autant à la nécessité du dialogue social face aux défis, que connaît le monde du travail. Je resterai toujours disponible", a écrit sur son compte Twitter Élisabeth Borne.
Les discussions avec les syndicats ont tourné court ce mercredi matin à Matignon. Les centrales ont fait du préalable à toute discussion le retrait de la réforme des retraites. La Première ministre reste determinée de son côté à aller au bout.
Après la rencontre avec l'intersyndicale qui a tourné court, Olivier Dussopt reconnaît "le désaccord répété" sur les 64 ans
"Nous avons entendu le désaccord répété" des syndicats "sur le relèvement d'âge de départ", a reconnu Olivier Dussopt, le ministre du Travail, lors des questions d'actualité au gouvernement.
Les syndicats ont quitté la table des discussions ce matin à Matignon après le refus d'Élisabeth Borne de retirer la réforme des retraites.
Un délégué Sud Rail revendique des milliers de messages de soutien venus du monde entier
Fabien Villedieu était invité sur BFM TV quelques heures après la fin de la réunion de l'intersyndicale à Matignon, une réunion qui n'a rien changé selon lui: "Le gouvernement veut refermer la parenthèse mais on ne veut pas passer à autre chose. Les Français sont têtus et ils ont raison de l’être. Ils sont regardés dans le monde entier."
"Je peux vous dire qu’on a des messages de milliers de travailleurs qui nous disent qu’ils se sont faits avoir sur les retraites dans leur pays et nous disent : « ne vous faites pas avoir comme nous, battez-vous et ne lâchez rien car sinon vous allez prendre deux ans de plus. »"
11.500 policiers et gendarmes déployés ce jeudi en France
Pour cette nouvelle journée de manifestation prévue ce jeudi partout en France, 11.500 policiers et gendarmes seront déployés à travers le pays, a appris BFMTV du ministère de l'Intérieur. À Paris, ils seront 4200 au total.
Des chiffres quelque peu inférieurs à ceux du 28 mars puisque 13.000 forces de l'ordre étaient mobilisées ce jour, dont 5500 dans la capitale.
Environ 20% de grévistes dans les écoles jeudi, selon le syndicat Snuipp-FSU
"Autour de 20%" des enseignants du primaire seront en grève jeudi pour la onzième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, prévoit mercredi le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires. Cette estimation est plus faible que celle de la précédente journée de mobilisation, le 28 mars, qui était de 30%.
Selon l'entourage d'Emmanuel Macron, le président "verra les syndicats dans les semaines à venir"
L'entourage d'Emmanuel Macron précise que "le Président verra les syndicats dans les semaines à venir", tout en arguant que la réforme des retraites doit terminer "son chemin démocratique".
Les syndicats avaient demandé il y a quelques semaines à rencontrer le président de la République, mais l'intéressé avait refusé.
Emmanuel Macron: selon son entourage, "si les gens ne voulaient pas des 64 ans", il ne "fallait pas" le "mettre en tête du premier tour"
Pour l'entourage du président de la République, "on ne peut pas parler de crise démocratique" sur la réforme des retraites. "Les mots ont un sens et si on les galvaude, on fait monter les extrêmes".
Par ailleurs, "il y a eu un processus démocratique, si les gens ne voulaient pas des 64 ans", il ne fallait pas mettre Emmanuel Macron "en tête au premier tour", de la présidentielle", estime l'entourage du chef de l'État.
"64 ans, c'est non!": Autain appelle "toute la France" à "parler d'une seule voix" ce jeudi
Beaucoup de députés insoumis réagissent après la réunion entre l'intersyndicale et Élisabeth Borne à Matignon. Clémentine Autain dénonce les "mensonges, outrances" et "provocations" d'un "gouvernement borné".
L'élue insoumise de Seine-Saint-Denis se projette, comme ses partenaires de gauche, sur la mobilisation de ce jeudi contre la réforme des retraites.
"Toute la France doit parler d'une seule voix: 64 ans, c'est non", exhorte-t-elle.
"64 c'est non!": une banderole déployée sur l'Arc de Triomphe
Des manifestants occupent ce mercredi l’Arc de Triomphe à Paris. Cette action, portée par la CGT Culture, intervient dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. Les manifestants ont déployé une banderole géante sur l’édifice parisien: "64 c’est non".
"Circulez y a rien à voir": Arthaud dénonce une issue "prévisible", après la réunion entre Borne et les syndicats
"Circulez y a rien à voir", écrit Nathalie Arthaud, après la réunion entre Élisabeth Borne et l'intersyndicale, qui s'est soldée par "un échec", selon les représentants syndicaux.
Pour l'ancienne candidate à la présidentielle de Lutte ouvrière (LO), cette issue était "prévisible".
"Le gouvernement déterminé, les travailleurs doivent l'être aussi", écrit-elle sur Twitter, avant d'appeler à "être en grève et manifestation", ce jeudi lors de la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
Après une réunion avec l'intersyndicale qui tourne court à Matignon, Bayou donne "rendez-vous dans la rue partout demain"
"Rendez-vous demain dans la rue partout", a écrit sur son compte Twitter Julien Bayou, à la veille d'une onzième journée de mobilisation.
La réunion entre les centrales syndicales et Matignon n'a duré que 55 minutes, après le refus de la Première ministre de retirer la réforme.
Selon Mélenchon, Borne est "radicalisée et murée dans le déni de réalité"
Jean-Luc Mélenchon estime que "Madame Borne est radicalisée et murée dans le déni de réalité", après la réunion entre l'intersyndicale et la Première ministre.
Selon le leader de La France insoumise, la cheffe du gouvernement "transforme une crise sociale en une crise politique".
Bompard dénonce l'"entêtement irresponsable" du gouvernement et appelle à "une réaction populaire"
Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, estime que le "refus d'Élisabeth Borne de retirer la réforme des retraites", après sa réunion avec l'intersyndicale, "signe un entêtement irresponsable".
"Il doit amener une réaction populaire la plus forte possible", enjoint le député des Bouches-du-Rhône, proche de Jean-luc Mélenchon.
En ce sens, il donne "rendez-vous", ce jeudi pour la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
Pour Quatennens, le "retrait de l'injuste réforme des retraites" est "à portée de mobilisation"
Adrien Quatennens fustige un "gouvernement inflexible", après la réunion entre l'intersyndicale et Élisabeth Borne qui n'a conduit a aucun accord, et même à un "échec", selon les centrales.
"Le retrait de l'injuste réforme des retraites est à portée de mobilisation", estime le député du Nord. Il siège parmi les non-inscrits à l'Assemblée nationale, après avoir été suspendu 4 mois du groupe insoumis en raison d'une condamnation pour violences conjugales.
"Face à la radicalisation du gouvernement", Roussel appelle à manifester "massivement" ce jeudi
Fabien Roussel réagit après la réunion entre l'intersyndicale et Élisabeth Borne, qui s'est soldée par un "échec", selon les centrales.
"Même face une intersyndicale unie et déterminée, le gouvernement ne laisse place à aucune discussion sur la réforme des retraites", déplore le secrétaire national du Parti communiste français (PCF).
"Face à la radicalisation du gouvernement", le député du Nord appelle à manifester "massivement [...] dans tout le pays", ce jeudi lors de la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
Réforme des retraites: Élisabeth Borne "n'envisage pas d'avancer sans les partenaires sociaux"
Malgré "un désaccord sur l'âge" de départ à la retraite avec l'intersyndicale, "je n'envisage pas d'avancer sans les partenaires sociaux", a lancé Élisabeth Borne depuis la cour de Matignon.
Réunion avec l'intersyndicale: Borne reconnaît "un désaccord sur l'âge" de départ à la retraite
"On voit qu’on a un désaccord sur l’âge", a reconnu Élisabeth Borne après une réunion avec l'intersyndicale qui n'a pas abouti.
Les syndicats ont dénoncé de leur côté "un échec".
Réunion avec les syndicats: Élisabeth Borne salue "un échange respectueux"
Élisabeth Borne s'est félicitée d'un "échange respectueux où chacun a pu s’exprimer", après une réunion avec l'intersyndicale qui a tourné court.
Mélenchon appelle à "la censure populaire contre ce gouvernement obtus"
"Complet soutien à l'intersyndicale qui ne lâche rien. Demain, à leur appel : mobilisation dans le calme et le sang froid et grève dans tous les secteurs seront la censure populaire de ce gouvernement obtus qui choisit le blocage", a écrit sur son compte Twitter Jean-Luc Mélenchon.
L'intersyndicale qui combat la réforme des retraites a constaté mercredi un "échec" après une rencontre de moins d'une heure à Matignon avec Élisabeth Borne.
Pour Thomas Ménagé, "Élisabeth Borne est incapable de gouverner la France"
Les réactions politiques se poursuivent après la réunion entre l'intersyndicale et Élisabeth Borne, qui s'est soldée par "un échec", selon les centrales.
Thomas Ménagé, député du Rassemblement national, estime que "l'échec de la rencontre entre l'intersyndicale et le gouvernement est un nouveau signe d'incapacité à gouverner".
Pour lui, la Première ministre "est incapable de gouverner la France".
"Elle doit retirer cette réforme" et "démissioner", estime celui qui est le chef de file du RN sur le dossier des retraites.
Retraites: Sophie Binet (CGT) appelle les Français "à se mettre en grève massivement" jeudi
Exprimant sa "colère froide" après la réunion entre l'intersyndicale et Élisabeth Borne, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, appelle l'ensemble des Français "à se mettre en grève massivement" lors de la mobilisation du jeudi 6 avril.
"Nous avons eu face à nous un gouvernement complètement déconnecté des réalités de ce pays et qui pensait encore avec sa mise en scène pouvoir diviser l'intersyndicale et pouvoir passer à autre chose, sans retirer sa réforme alors que nous lui avons répété depuis trois mois sur tous les tons que tant que la réforme des retraites ne serait pas retirée, les organisations syndicales seraient unies et refuseraient de passer à autre chose", a ajouté la patronne de la CGT.
Après "l'échec" de la réunion avec les syndicats, Élisabeth Borne pourrait prendre la parole
La Première ministre pourrait venir s'exprimer dans la cour de Matignon, une fois les prises des paroles des syndicats finies, d'après des informations de BFMTV.
L'intersyndicale se réunira jeudi à 18h, après la journée de mobilisation
L'intersyndicale se réunira dans les locaux de FO à Paris jeudi à 18 heures, à l'issue de la onzième journée de mobilisation, pour décider des suites à donner au mouvement contre la réforme des retraites.
Pour Olivier Faure, le gouvernement "enfonce le pays dans la crise"
Au tour d'Olivier Faure de réagir, après la réunion entre l'intersyndicale et Élisabeth Borne, qui s'est soldée par un échec, selon les centrales. Sans surpise, la Première ministre n'a pas accepté leur demande de retirer la réforme des retraites.
Pour le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) "le gouvernement prend la responsabilité d’une fracture démocratique et enfonce le pays dans la crise".
"Il ne respecte ni les syndicats, ni le Parlement, ni les Français", déplore le député de Seine-et-Marne.
Olivier Faure donne "rendez-vous demain dans la rue", à l'occasion de la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. L'objectif, selon lui: "faire plier le gouvernement".
Laurent Berger: la "crise sociale est en train de se transformer en crise démocratique".
"On est en train de vivre une grave crise démocratique", a déclaré Laurent Berger après la réunion à Matignon qui aura duré moins d'une heure.
"On avait une crise sociale qui est en train de se transformer en crise démocratique", a ajouté le patron de la CFDT.
Il a également appelé à ce qu'un "maximum de travailleurs et de travailleuses se mobilisent" et "rejoignent les cortèges".
Arthur Delaporte pointe "l'échec" du gouvernement qui "refuse d'écouter"
"Nous ne lâcherons rien", indique Arthur Delaporte sur Twitter, après la réunion entre l'intersyndicale et Élisabeth Borne.
Le porte-parole des socialistes à l'Assemblée nationale, souligne que "l'intersyndicale pointe l'échec de son entretien avec la Première ministre aujourd'hui". L'élu déplore un "gouvernement [qui] refuse d'écouter".
Frédéric Souillot (FO): "Plus déterminés que jamais"
Frédéric Souillot (secrétaire général de FO) annonce que l'intersyndicale est "plus déterminée que jamais" et appelle "demain à une forte mobilisation dans la rue et par les grèves".
L'intersyndicale regrette "un échec" des discussions avec Borne, Dupont-Aignan dénonce "un fiasco total"
"Fiasco total à Matignon ! Borne et Macron n’ont aucune limite, ils viennent une fois de plus de balayer les demandes des syndicats d’un revers de main", a écrit Nicolas Dupont-Aignan sur son compte Twiter.
La réunion entre les syndicats et le gouvernement a tourné court après seulement 55 minutes de discussion.
L'intersyndicale: "Dire non une onzième fois à cette réforme injuste et brutale"
Le patron de la CFTC a pris la parole au nom de l'intersyndicale à la sortie de la réunion à Matignon.
"Nous ne retournerons pas à la table des concertations comme si de rien n'était. C'est pourquoi nous appelons au retrait pur et simple de ce texte.
Il en appelle à "la sagesse du conseil constitutionnel qui doit entendre la juste colère des travailleurs et des travailleuses".
"Nous appelons ces derniers à se joindre massivement aux cortèges dans toute la France pour dire non une onzième fois à cette réforme injuste et brutale".
Plus d'informations ici.
Les syndicats pointent un "échec" après la réunion avec Elisabeth Borne, Sophie Binet dénonce une réunion "inutile"
Au sortir de la réunion avec Elisabeth Borne, les syndicats ont pointé "un échec", alors que la Première ministre a refusé de retirer son texte.
"Nous sommes venus demander le retrait de la réforme des retraites au nom des millions de salariés mobilisés depuis trois mois. La Première ministre nous a adressé une fin de non recevoir et choisit de nous renvoyer dans la rue. Nous avons choisi de mettre fin à cette réunion inutile dès lors que la Première ministre nous a indiqué qu'elle continuerait à gouverner contre le pays", a déclaré Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, dénonçant un gouvernement "radicalisé, obtus et déconnecté".
Pour l'intersyndicale, "maintenir la réforme des retraites est grave"
A l'issue de la réunion à Matignon, le patron de la CFTC a pris la parole au nom de l'intersyndicale afin de dénoncer la réforme des retraites, "injuste et brutale".
Il a déploré le manque d'ouverture d'Elisabeth Borne, qui "souhaite maintenir son texte, une décision grave". Et d'exiger une nouvelle fois "le retrait pur et simple" de la réforme. "Nous avons redit à la Première ministre qu'il ne saurait y avoir d'autre issue démocratique que le retrait du texte", a-t-il dit.
Les représentants de l'intersyndicale sortent de la réunion avec Elisabeth Borne
Rentrés à 10h10 pour la réunion à Matignon, les représentants de l'intersyndicale viennent de sortir la réunion avec Elisabeth Borne. La réunion entre les partenaires sociaux et l'exécutif aura duré 55 minutes.
Les représentants de l'intersyndicale reçus à Matignon par Elisabeth Borne
Les représentants de l'intersyndicale ont pris place autour de la table à Matignon. Ils échangeront avec la Première ministre Elisabeth Borne qui a également convié le ministre du Travail, Olivier Dussopt, et le ministre de Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini.

La photo de famille des leaders syndicaux à Matignon
Déterminés à afficher leur unité, les leaders syndicaux ont pris le temps de faire une photo de groupe sur le perron de l'Hôtel de Matignon ce mercredi, avant leur recontre avec Elisbeth Borne.

Les représentants de l'intersyndicale sont arrivés ensemble à Matignon
Après s'être retrouvés dans un café, les représentants des huit organisations syndicales composant l'intersyndicale sont partis ensemble pour rejoindre Matignon où ils assisteront à la réunion avec la Première ministre, Élisabeth Borne.
La nouvelle patronne de la CGT Sophie Binet était présente, aux côtés du patron de la CFDT Laurent Berger, pour ce qui sera son baptème du feu.
Les syndicalistes ont prévenu qu'ils quitteraient la réunion si la Première ministre refusait de parler du recul de l'âge de départ à 64 ans, qui cristallise la colère. C'est la première fois qu'ils sont reçus à Matignon depuis la présentation le 10 janvier de la réforme, qui a généré une mobilisation inédite dans la rue.
Sophie Binet (CGT): "C'est une belle journée pour gagner le retrait de la réforme des retraites"
"C'est une belle journée pour gagner le retrait de la réforme des retraites", a déclaré la nouvelle patronne de la CGT, Sophie Binet, ce mercredi juste avant de rejoindre l'Hôtel de Matignon aux côtés des autres représentants de l'intersyndicale.
Benoît Teste (FSU): "On veut pousser Elisabeth Borne dans ses retranchements"
A quelques minutes du début de la réunion entre Elisabeth Borne et les syndicats, Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, a assuré que l'intersyndicale participerait à ce rendez-vous dans "un esprit combatif".
A travers cette réunion, "il y a une communication du gouvernement, une forme de piège qui est tendu", a-t-il estimé. "Mais nous, on y va dans un esprit combatif. (...) On va à cette réunion avec une grande sincérité dans notre volonté de porter la parole de millions de manifestants. On veut pousser Elisabeth Borne dans ses retranchements, on veut réargumenter sur notre opposition à la réforme des retraites", a ajouté Benoît Teste.
Il a tout de même dit croire "un petit peu à la vertu de cette réunion, au moins pour avoir les débats" et pour "donner à voir l'enfermement du gouvernement".
"On les aura": Chassaigne confiant pour les 4,8 millions de signatures sur le référendum d'initiative partagée
Les parlementaires de gauche souhaitent la mise en place d'un référendum d'initiative partagée (RIP). Avec l'objectif de revenir sur la réforme des retraites, du moins de faire en sorte que l'âge légal de départ à la retraite n'excède pas les 62 ans.
Avant cela, il faut que le Conseil constitutionnel valide l'initiative. "Tous les constitutionnalistes qu'on a pu consulter sont extrêmement optimistes quant à l’argumentation qu’on a développée", explique André Chassaigne sur Europe 1.
Le chef de file des communistes est également optimiste pour l'étape suivante: les environ 4,8 millions de signatures d'électeurs nécessaires pour que le texte soit ensuite étudié au Parlement. Voire proposé par référendum, si les deux chambres ne l'ont pas examiné au bout de 6 mois.
"Vous imaginez le bouillonnement démocratique que ça va être", s'enthousiasme le député du Puy-de-Dôme. "On va en quelque sorte surfer sur ce mécontentement populaire". Les 4,8 millions de signatures? "Oui, on les aura", assure-t-il.
Depuis la création du RIP, en 2008, aucun n'a abouti.
Cyril Chabanier (CFTC): "Nous allons à Matignon pour demander le retrait de la réforme"
Invité sur RFI ce mercredi, Cyril Chabanier a rappelé la volonté de l'intersyndicale de réclamer le retrait de la réforme des retraites lors de la réunion prévue ce mercredi à Matignon:
"Nous y allons pour parler de la réforme. Nous y allons pour demander le retrait de la réforme, et en particulier le retrait des 64 ans", a prévenu le président de la CFTC.
Pour lui, "si la réponse" d'Elisabeth Borne "est négative, ça va être compliqué d'aborder les autres sujets, ce n'est pas le moment". Cyril Chabanier croit toutefois que les syndicats obtiendront gain de cause s'ils sont "unis".
En revanche, si le Conseil constitutionnel venait à valider le texte le 14 avril, "ce serait difficile pour nous", a poursuivi le leader syndical. Mais "la bataille ne serait pas perdue. (...) On sait qu'on peut apporter des modifications dans les décrets d'application", a-t-il ajouté, évoquant également d'autres "initiatives" comme le "référendum d'initiative partagée".
Quels sont les huit syndicats reçus à Matignon par Elisabeth Borne?
A la veille de la 11e journée de manifestations et de grèves, la première ministre recevra les responsables des organisations qui composent l'intersyndicale:
- Sophie Binet (secrétaire générale de la CGT),
- Laurent Berger (secrétaire général de la CFDT)
- Frédéric Souillot (secrétaire général de FO)
- Benoit Teste (secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire, FSU)
- Laurent Escure (secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes, UNSA)
- François Hommeril (président de CFE-CGC)
- Cyril Chabanier (président de la CFTC).
Cette réunion est réclamée depuis plusieurs semaines par les opposant à la révision de la réforme des retraites.
L'intersyndicale demandait d'abord à être reçue par Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat avait renvoyé les syndicats vers la Première ministre qui les a renvoyé vers le ministre du Travail.
Selon Le Pen, les élections européennes seront "un bon moyen pour les Français d'exprimer les sanctions à l'égard du gouvernement"
Marine Le Pen se projette sur les conséquences électorales de la réforme des retraites.
Évoquant les prochaines élections européennes en 2024, la cheffe des députés RN estime que "ce sera un bon moyen pour les Français d'exprimer la sanction à l'égard du gouvernement et des mouvement politiques qui ont soutenu la réforme des retraites".
Pour Le Pen, le gouvernement "continue d'essayer de faire croire aux Français qu'il est dans la discussion"
"Le gouvernement continue d'essayer de faire croire aux Français qu'il est dans la discussion, dans le compromis", estime Marine Le Pen sur France 2, avant la réunion de l'intersyndicale.
Et l'ancienne candidate à la présidentielle de tacler:
"On a bien vu pendant et avant la réforme des retraites qu'il n'a tenu aucun compte de ce qui lui a été dit".
Dussopt et Guerini seront aux côtés de Borne pour le rendez-vous avec l'intersyndicale
Élisabeth Borne ne sera pas seule au moment de recevoir l'intersyndicale ce mercredi à 10 heures. Olivier Dussopt, ministre du Travail, et Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, accompagneront la Première ministre, selon les informations de BFMTV.
Face à Elisabeth Borne, l'intersyndicale veut maintenir la pression
Ce mercredi, Élisabeth Borne reçoit dans un geste "d'apaisement" les syndicats pour tenter de sortir de la crise des retraites. Plus facile à dire qu'à faire: depuis le début de mouvement social, les organisations syndicales ne réclament rien d'autre que le "retrait" de la réforme.
Plusieurs leaders syndicaux ont d'ailleurs prévenu qu'ils quitteraient la table si le sujet des retraites ne pouvait être abordé. Du côté de Matignon, on se fait peu d'illusion sur le résultat de ce rendez-vous...
Grève du 6 avril: l'intersyndicale des routiers du Calvados annonce plusieurs manifestations
Après plus de deux mois de contestation et dix journées de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, l'intersyndicale des routiers du Calvados se dit toujours "déterminé" à obtenir l'abandon du texte.
"En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale", pilonne cette dernière dans un communiqué publié ce mardi.
Nadine Morano considère que la réforme du gouvernement est "un grand gâchis"
La députée européenne LR a déploré sur BFMTV la façon dont la réforme des retraites a été portée et reçue en France.
"C'est un grand gâchis car dans les pays de l'Union européenne, quand il y a une réforme des retraites, cela se fait de manière plus apaisée. Les syndicats y sont plus forts et plus représentatifs", a-t-elle affirmé sur notre antenne.
"Nous n'abandonnerons jamais le combat": la Nupes publie une déclaration pour le retrait de la réforme
"Il est temps de revenir à la raison." Ce soir, après une réunion plénière à l'Assemblée, les députés de la Nupes ont publié une déclaration commune "pour le retrait de la réforme des retraites".
"Nous prenons un engagement solennel: nous n'abandonnerons jamais le combat contre la retraite à 64 ans. Nous serons de toutes les luttes et de toutes les manifestations jusqu'au retrait de ce texte de loi", peut-on notamment lire dans cette déclaration.