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Tempête Aline: l'habitante de Saint-Martin-Vésubie qui a interpellé Christophe Béchu regrette le manque de sécurisation des vallées

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Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, s'est rendu dans les Alpes-Maritimes ce lundi 23 octobre pour constater les dégâts dans les vallées après le passage de la tempête Aline.

"On a encore failli y passer." C'est par ces mots que Marie, habitante de Saint-Martin-Vésubie, a interpellé le ministre Christophe Béchu ce lundi 23 octobre. L'élu, en charge de la Transition écologique, était de passage dans les Alpes-Maritimes pour constater les dégâts dans les vallées après le passage de la tempête Aline.

Les intempéries, survenues dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, ont fragilisé les ponts de Venanson et de Maïssa, coupant les habitants de Venanson et de Saint-Martin-Vésubie du monde. Des dégâts importants qui suscitent la colère des habitants encore marqués par le passage meurtrier de la tempête Alex en octobre 2020.

"Aucune sécurisation de nos berges"

Marie regrette notamment le manque de préparation des vallées fragilisées depuis 2020. "Ce qui nous met en colère c'est qu'on a que des choses provisoires qui ont été faites, on a rien de définitif. On a aucune sécurisation de nos berges", regrette-t-elle au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

"Il y a des gabions qui ont été posés en hauteur et qui ont été emportés par les crues, car l'eau est revenue. Ils ont été posés à même le sol, il n'y a aucune fondation. Ils auraient dû être protégés par des enrochements. La rivière passe sous la maison et elle emporte tout. Nous, on est au milieu et on subit", déplore-t-elle.

La Saint-Martinoise dénonce "un ras-le-bol général". "On est encore coupé du village, on ne peut pas se déplacer", martèle-t-elle.

Lors de son déplacement à Saint-Martin-Vésubie, le ministre de la Transition écologique a annoncé convoquer un "nouveau conseil de la reconstruction". Ce conseil va déterminer quels sont les endroits les plus touchés, les zones où la reconstruction est bloquée, pour des raisons budgétaires ou encore réglementaires. Il doit aussi permettre de mesurer les avancées effectuées depuis la tempête Alex.

Juliette Vignaud