Tempête Aline: le ministre Christophe Béchu annonce convoquer un "nouveau conseil de la reconstruction"

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu s'est rendu à Saint-Martin-Vésubie ce lundi 23 octobre, pour constater les dégâts causés par la tempête Aline vendredi dernier.
Après la tempête Alex il y a trois ans, le constat est encore lourd. La vallée de la Vésubie a une nouvelle fois été lourdement touchée par les intempéries. Face à l'ampleur des ravages, le ministre a annoncé se "remettre en mode urgence".
"Avant la fin du mois de novembre, je convoque un nouveau conseil de la reconstruction, qu'il nous permette de faire un point global sur tout", a-t-il lancé.
Ce conseil va déterminer quels sont les endroits les plus touchés, les zones où la reconstruction est bloquée, pour des raisons budgétaires ou encore réglementaires. Il doit aussi permettre de mesurer les avancées effectuées depuis la tempête Alex. En ce sens, le ministre a demadé au préfet de lister les blocages qui ont pu freiner certaines réalisations auparavant.
"On ne peut pas vivre un épisode comme Aline, après avoir vécu Alex, sans mettre à profit ce conseil de reconstruction pour se demander si ce que l'on avait prévu était suffisant", insiste Christophe Béchu.
Aller "plus vite"
Le but de cette nouvelle convocation est également de revoir, consolider ou confirmer les protections mises en place après la première tempête, alors qu'elles ont été sollicitées lors du passage des intempéries en fin de semaine dernière.
Le conseil doit étudier les vallées maralpines touchées dans leur ensemble, avec aussi bien les stigmates persistants de la tempête Alex que les nouveaux dégâts provoqués par Aline.
"Dans les semaines qui viennent, notre sujet, cela doit être à la fois de retracer de manière extrêmement précise le chemin que l'on a parcouru mais surtout celui qui est devant nous", détaille le ministre.
Christophe Béchu a fait part de sa volonté d'aller "plus vite" dans les chantiers déjà entamés, tout en soulignant que tous ceux qui avaient été achevés définitivement "ont tenu" lors des récentes intempéries.
Cette vitesse est impérative alors que "les circonstances pour que cela recommence sont réunies", a-t-il lancé au cœur de la Vésubie. Le ministre souligne que le réchauffement climatique va engendrer des épisodes de plus en plus fréquents lors desquels les Alpes-Maritimes seront probablement à nouveau en première ligne.