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"Il n'est pas venu": des manifestants anti-pass sanitaire reçus à la mairie de Nice mais pas par Estrosi

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Alors qu'ils s'attendaient à être reçus par le maire de Nice Christian Estrosi, quatre manifestants anti-pass sanitaire ont été entendus lundi par son directeur de cabinet Guillaume Queyron.

"Je vous donne rendez-vous lundi matin à 9 heures à l'Hôtel de Ville". La promesse faite aux manifestants anti-pass sanitaire par le maire de Nice Christian Estrosi samedi n'a été qu'à moitié honorée.

Ce lundi matin, quelques manifestants ont bien été reçus à la mairie de Nice mais par le directeur de cabinet du maire Guillaume Queyron, et non par Christian Estrosi en personne. Une absence reprochée par les Niçois qui ont fait le déplacement.

"Je suis un peu déçu de mon maire, il me donne un rendez-vous, il n'est pas venu" a relaté l'un d'entre eux au micro de BFM Nice Côte d'Azur avant d'ajouter: "Je ne me déplacerai pas deux fois".

Un deuxième rendez-vous prévu

Quatre manifestants anti-pass sanitaire ont eu l'occasion de discuter avec Guillaume Queyron pendant un peu moins d'une heure.

"On a bien fait comprendre que les négociations ça n'est pas de notre côté, ça vient de leur côté. Nous sommes ouverts au débat, ça fait cinq mois qu'on est ouverts au débat" a assuré Yohan, l'un des manifestants. "Nous on a surtout insisté sur le pass sanitaire, sans pass sanitaire il n'y aurait plus de manifestations, mais bon on sait qu'on ne l'obtiendra pas c'est certain", a déploré une autre.

Un deuxième rendez-vous doit être programmé entre six manifestants et la mairie, a affirmé la municipalité à BFM Nice Côte d'Azur. "On va contacter tous les groupes de manifestants, et mettre en place une commission", a expliqué Yohan. L'objectif annoncé par la mairie de ce deuxième rendez-vous sera de trouver des solutions pour que les manifestations soient encadrées.

Au cours des derniers mois, Christian Estrosi a été pris pour cible à plusieurs reprises par des manifestants anti-pass sanitaire, qui ont notamment tenté de s'approcher de son domicile. Fin novembre, l'édile avait dénoncé des "intimidations minables".

Emilie Roussey