Disparition du petit Émile: le maire du Vernet assure que "tout le territoire est quadrillé"

L'enfant de deux ans et demi n'a pas été vu depuis samedi après-midi. Le maire du Vernet salue "l'élan de solidarité formidable" qui s'est mis en place pour le retrouver.

Au lendemain de la disparition d'Émile, un enfant de 2 ans et demi, à Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence, les recherches ont repris ce dimanche matin. En plus de la gendarmerie et des pompiers mobilisés pour tenter de retrouver le petit garçon, des habitants de la commune et des alentours se sont rendus sur place pour aider aux recherches.

"Tout le territoire est quadrillé, mètre par mètre, tout est scruté", assure François Balique, maire du Vernet, sur BFMTV, qui salue "l'élan de solidarité formidable" qui s'est mis en place.

"Une grande inquiétude"

Le petit garçon originaire des Bouches-du-Rhône est porté disparu depuis samedi après-midi. Ses grands-parents ont appelé les secours après avoir perdu de vue leur petit-fils qui jouait dans leur jardin du hameau du Haut-Vernet après sa sieste, selon les informations de BFM DICI. Une enquête est ouverte pour disparition inquiétante de mineur, a indiqué une source proche du dossier à BFMTV.

"Ils sont dans une grande, grande inquiétude, qui grandit au fil du temps", confie l'élu.

Un important dispositif est déployé pour retrouver l'enfant. Deux pelotons de gendarmerie de haute-montagne, un chien Saint-Hubert avec une équipe cynophile et deux hélicoptères sont mobilisés. Des drones thermiques sont aussi mis à disposition ainsi qu'un hélicoptère avec reconnaissance thermique.

Le maire écarte la piste de l'enlèvement

Le maire du Vernet plaide pour un égarement d'Emile et écarte la piste de l'enlèvement.

"Rien ne peut présumer qu'on a affaire à un enlèvement, (...) il marche bien pour son âge donc il a pu faire quelques distances et se perdre, se cacher", avance-t-il.

Les recherches se poursuivent. La sous-préfète et le procureur de la République sont sur place, le substitut du procureur doit arriver à la mi-journée.

Emilie Roussey