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Le petit journal du Débarquement : J-62

Le petit journal du Débarquement : J-62

Mercredi 5 avril 1944 : J- 62 Les Manchois sont, comme dans toute l’Europe occupée, mis à contribution pour alimenter l’économie de guerre du Reich. Beaucoup se retrouvent ainsi, de gré mais surtout de force, en Allemagne, notamment dans le cadre du STO. Au niveau local aussi il existe également des réquisitions. Coutances, Barneville-Carteret, Villedieu-les-Poêles… le préfet de la Manche demande aux maires en 1941 de créer, dans chaque commune, une équipe de travailleurs susceptibles d'être requis à tout moment, notamment en cas de calamité publique. Une exigence des Allemands, qui veulent disposer des bras en cas d’inondations ou de tempête par exemple. Couper du bois, creuser des fossés, déblayer la neige font partie des tâches demandées. Ces derniers mois l’occupant fait aussi de plus en plus appel aux Manchois pour assurer la surveillance de ponts et de voies de communication, alors que la menace d’un débarquement plane.

Le petit journal du Débarquement : J-63

Le petit journal du Débarquement : J-63

Mardi 4 avril 1944 : J-63 Les écoliers manchois sont loin de penser au débarquement allié. Alors bien sûr, il y a les survols, il y a les discussions à table… Il y a les jeux dans les cours d’écoles…On sent bien quand on a 10 ans en 1944, que quelque chose se trame…La vraie révolution pour les jeunes manchois n’aura lieu qu’après le D-Day. A Bricquebec, à Valognes, dans les petits villages du Cotentin, les GI’s vont chercher à se faire accepter de la population. Pour cela ils vont offrir une bonne partie de leur paquetage de survie aux populations des villages qu’ils traversent. Chewing-gums, sodas, barres de chocolat… des produits jusqu’alors inconnus et qui deviendront bientôt incontournables.