
Gaza: des négociations pour une trêve entre Israël et le Hamas reprennent en Égypte
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait fait savoir vendredi qu'il avait donné son feu vert à de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve à Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait fait savoir vendredi qu'il avait donné son feu vert à de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve à Gaza
La Cour internationale de justice observe que "les conditions désastreuses dans lesquelles vivent les Palestiniens de la bande de Gaza se sont encore détériorées".
Lloyd Austin a reconnu la nécessité de démanteler les bataillons du Hamas à Rafah, mais il a insisté auprès de son homologue israélien sur "l'impératif moral" et "l'intérêt stratégique commun" à protéger les civils.
Antony Blinken "a souligné l'existence d'autres solutions qu'une invasion terrestre de grande envergure, qui permettraient à la fois de mieux assurer la sécurité d'Israël et de protéger les civils palestiniens".
Les États-Unis ont fait le choix de s'abstenir sur le vote de la première résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza.
Le Hamas affirme que 19 Palestiniens ont été tués par des "tirs de chars et d'obus de l'armée d'occupation israélienne" lors d'une distribution d'aide. De son côté, l'armée israélienne dément des "informations incorrectes".
En visite à la frontière entre l'Égypte et le sud de la bande de Gaza, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé à une nouvelle fois appelé à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Le chef de la diplomatie israélienne a ensuite qualifié l'ONU d'"organisation antisémite et anti-israélienne".
Les pays membres de l'Union européenne ont également appelé à "une pause humanitaire immédiate" dans l'enclave palestinienne.
L'armée israéliennne a annoncé jeudi avoir tué "plus de 140 terroristes" depuis le début de son opération dans la zone de l'hôpital gazaoui d'Al-Shifa, lancée lundi.
Les sévères restrictions imposées par Israël à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et la possible utilisation de la faim comme arme "pourraient constituer un crime de guerre", a affirmé l'ONU ce mardi 19 mars.
Emmanuel Macron est en visite à Marseille, ce mardi 19 mars. Ce déplacement, placé sous le sceau de la lutte contre le trafic de drogue, a finalement valu au président de la République des échanges sur les questions internationales. Il a notamment été interpellé par une passante sur le "carnage" à Gaza.
Ces dernières heures, des discussions "positives" ont bien eu lieu en vue d'une trêve et les négociateurs israéliens vont rester à Doha pour continuer les pourparlers "détaillés" avec les médiateurs qataris et égyptiens.
Lors d'une conférence de presse ce lundi 18 mars, le conseiller de Joe Biden, Jake Sullivan, a confirmé la mort de Marwan Issa, "tué lors d'une opération israélienne la semaine dernière" dans l'enclave palestinienne.
Ce dimanche 17 mars, une manifestation propalestinienne a eu lieu à Saint Sébastien, ville du Pays Basque espagnol. Les manifestants se sont réunis en soutien à la population de la bande de Gaza. Ils se sont allongés autour d'une représentation d'un détail de Guernica, œuvre iconique de Pablo Picasso.
L'armée israélienne a dit lundi avoir "éliminé" 20 combattants palestiniens dans l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza sur lequel elle a lancé une opération en appelant la population à évacuer la zone.
En l'absence de mesures "urgentes", l'ONU prévoit que la famine sévira d'ici le mois de mai et en particulier dans le nord de la bande de Gaza.
Sur place, des témoins ont confirmé à l'Agence France presse "des opérations aériennes" sur le quartier d'al-Rimal où se trouve l'hôpital, et la présence de "chars" encerclant le bâtiment.
L'ONG dénonce notamment des protocoles d'inspection de l'aide "injustement inefficaces", qui créent des délais de "vingt jours en moyenne" pour permettre aux camions d'entrer dans le territoire palestinien.
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé a exhorté ce samedi 16 mars Israël à renoncer à un assaut sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, "au nom de l'humanité".
Le premier bateau transportant des vivres pour la bande de Gaza est arrivé vendredi 15 mars sur les côtes. Elle doit permettre de distribuer de nouveaux vivres pour la population après plus de 5 mois de guerre.
Selon l'ONU, plus de 180 femmes accouchent chaque jour dans la bande de Gaza, assiégée et pilonnée par l'armée israélienne. L'agence s'inquiète des femmes enceintes "épuisées par la peur, par le fait d'avoir été déplacées plusieurs fois, par la faim" et la déshydratation.
"Il n'y a rien qui peut justifier qu'un nouveau-né meurt de faim aujourd'hui", a dénoncé ce vendredi 15 mars sur BFMTV, Léo Cans, chef de mission de Médecins sans frontières.
Le Hamas accuse l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur des civils qui attendaient des camions d'aide alimentaire dans la nuit de jeudi à vendredi près de la ville de Gaza. De son côté l'armée israélienne nie avoir ouvert le feu.
Emmanuel Macron s’est exprimé jeudi soir sur les trois otages français toujours détenus dans la bande de Gaza
Emmanuel Macron s’est exprimé jeudi soir sur la situation à Gaza, où plus de 31.000 personnes auraient été tuées depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël, selon les chiffres du ministère de la Santé du mouvement islamiste
Pour la première fois en plus de cinq mois de guerre, un bateau chargé de vivres a quitté Chypre pour la bande de Gaza assiégée et au bord de la famine, où les bombardements incessants d'Israël ont fait des dizaines de morts ces dernières 24 heures. Lors d'un discours au Conseil de sécurité de l'ONU, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a dénoncé l'utilisation de la faim "comme arme de guerre" à Gaza.
Le Commissaire général de l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a pointé du doigt la mortalité extrêmement élevée des enfants dans la bande de Gaza.
Les plus hauts dirigeants du Hamas "sont tous des hommes morts, nous les aurons tous", a déclaré ce lundi 11 mars le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un message vidéo.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres estime que l'actuelle aide humanitaire envoyée à Gaza est "totalement insuffisante" pour couvrir les besoins de la population et s'inquiète d'une potentielle offensive israélienne à Rafah.
Malgré les efforts internationaux pour négocier une trêve avant le ramadan, la guerre fait toujours rage à Gaza.
Le mois du ramadan, qui doit débuter dimanche 10 mars ou lundi 11, pourrait être marqué par une flambée des tensions dans la bande de Gaza. La mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem-Est, concentre notamment les craintes.
Le navire Open Arms, battant pavillon espagnol, est prêt à partir, via à un couloir maritime que la Commission européenne espère voir s'ouvrir ce week-end.
Une peinture d'Arthur Balfour, signataire de la déclaration de 1917 en faveur d'un "foyer national pour le peuple juif" en Palestine, a été détruite par une militante de Palestine action ce vendredi 8 mars à l'intérieur du Trinity College de l'université de Cambridge au Royaume-Uni.
À Cambridge, un portrait de Lord Balfour, ancien ministre des Affaires étrangères en 1917, a été dégradé par un activiste propalestinien. L'homme politique britannique est connu pour avoir rédigé en 1917 la déclaration pour l'instauration d'un "foyer national juif" en Palestine, document souvent considéré comme fondement à la création d'Israël en 1948.
Le largage d'aide humanitaire sur Gaza a tué au moins cinq personnes et blessé une dizaine dans le camp de réfugiées d'al-Chati.
Des médecins de la bande de Gaza disent avoir été arrêtés par l'armée israélienne sans explication et avoir subi des violences en détention. L'armée israélienne assure de son côté que les interpellations ne visent que des membres du Hamas ou proches du Hamas.
115 personnes avaient été tuées autour d'un convoi lors d'une distribution d'aide humanitaire le 29 février dernier, dans la bande de Gaza. Selon l'armée israélienne, les soldats n'ont pas tiré sur le convoi, mais sur des "suspects" présentant "une menace".
Alors que l'espoir d'une trêve à Gaza s'éloigne pour les Palestiniens, de nombreux médecins accusent Tsahal d'arrestation arbitraire systématique de docteurs dans les hôpitaux et de mauvais traitement, voire de torture lors de leur détention. Tsahal assure qu'il s'agit de sympathisant, voire de membres du Hamas. Eux assurent n'être que de simples médecins.
La famille d'une doctorante palestinienne vivant en Écosse dit avoir perdu plus de 2.700 euros auprès d'une agence qui leur a promis de faire évacuer sa sœur de Rafah.
De nombreux enfants meurent de faim dans les hôpitaux de l'enclave, où l'aide humanitaire n'arrive qu'au compte-gouttes.
Les négociations en vue d'une trêve à Gaza "ne sont pas rompues", affirme l'ambassadeur américain en Israël alors que le Hamas a quitté des pourparlers qui se tenaient au Caire.
Le Hamas quitte l'Égypte où se tenaient des négociations en vue d'une trêve dans la bande de Gaza, où les combats font toujours rage.
Quatorze camions transportant environ 200 tonnes de nourriture faisaient route vers le nord du territoire avant d'être arrêtés à un checkpint israélien.
Après de longs jours de négociations pour un cessez-le-feu à Gaza sans compromis entre les protagonistes, le Hamas menace d'y mettre un terme.
Si ces vidéos se multiplient et n'en finissent plus de scandaliser, Israël évoque des "actes isolés" et promet "des sanctions."
Membre du cabinet de guerre israélien, Benny Gantz a rencontré la vice-présidente des États-Unis, qui multiplie ces derniers jours les prises de parole au sujet de la crise humanitaire dans l'enclave palestinienne.
Omar Abu Kuwaik a vu toute sa famille mourir lors d'une frappe israélienne à Gaza. Sérieusement blessé et amputé d'un bras, il a été transféré aux États-Unis avec sa tante pour se faire soigner
Alors que des négociations sont en cours au Caire pour tenter d'instaurer une nouvelle trêve, des images embarrassent les autorités israéliennes. Tsahal a décidé d'ouvrir une enquête après la révélation de nombreuses photos et vidéos montrant ses soldats se venger sur des civils palestiniens. Des vols, des commentaires désobligeants ou des actes de vandalisme sont attribués aux militaires israéliens
Dénonçant des conditions "inhumaines" dans l'enclave palestinienne, la vice-présidente des États-Unis appelle ce dimanche 3 mars à mettre en place un "cessez-le-feu immédiat" d'au moins "six semaines".
Après une première trêve fin novembre, des négociations ont repris en Égypte en vue d'une deuxième interruption des combats, lors de la période du Ramadan. Selon Washington, Israël aurait accepté les conditions de cet accord de trêve à Gaza, tandis que le Hamas assure qu'elle serait possible dans les "24 ou 48 prochaines heures", si l'État hébreu accède à ses demandes.