Après la suspension de l'accès aux universités pour les femmes, les talibans leur ont interdit, ce week-end, de travailler dans des ONG. Des privations de liberté que condamne la communauté internationale.
Deux jours après l'interdiction, Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères, a dénoncé la nouvelle décision du pouvoir afghan.
Le 20 décembre, les talibans ont annoncé l'interdiction pour les femmes d'aller à l'université, car elles "ne respecteraient pas le code vestimentaire". Marwa, 20 ans, pleure cette décision, alors qu'elle devait être la première de sa famille à se rendre à l'université.
Le ministère de l'Economie a évoqué des "plaintes sérieuses" selon lesquelles femmes travaillant dans des ONG respectaient pas un code vestimentaire approprié.
Le régime des talibans a interdit l'accès aux universités pour les femmes. Une décision qui a suscité de très nombreuses critiques dans le monde occidental.
Les talibans ont annoncé un peu plus tôt dans la journée que l'éducation des femmes afghanes était suspendue "jusqu'à nouvel ordre".
