Moscou a estimé que les récentes déclarations d'Emmanuel Macron portant sur un potentiel accroissement du soutien de la France à l'Ukraine accroissaient l'"implication" de Paris dans la guerre.
Après ses propos sur un éventuel soutien militaire à l'Ukraine qui avait provoqué l'ire des oppositions, Emmanuel Macron a reçu ce jeudi 7 mars les chefs des partis pour échanger en vue du débat en hémicycle du 12 mars prochain.
Le Premier ministre grec a confié avoir vécu une "expérience impressionnante" à la fin de sa visite à Odessa avec le président ukrainien.
S'il estime que la France doit "tenir tête à la Russie", le ministre des Affaires étrangères affirme que "le cadre de la cobelligérance ne doit pas être atteint" en Ukraine.
Le président a pris la parole une seconde fois dans la journée à Prague pour exhorter les alliés de l'Ukraine à ne pas être "passifs" dans le conflit avec la Russie.
Le président ukrainien "n'a jamais demandé que des troupes étrangères combattent pour son pays", a déclaré ce mardi 5 mars John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche.
L'armée ukrainienne a affirmé avoir détruit un navire de guerre russe, près du détroit de Kertch. Pour la présidence ukrainienne, "la flotte russe de la mer Noire est un symbole de l'occupation".
Après des attaques russes qui ont fait au moins 10 morts, le président ukrainien a estimé que "renforcer le bouclier aérien" du pays permettrait de "mieux protéger (son) peuple".
Les différents représentants des partis politiques français seront reçu jeudi 7 mars à l'Élysée par le président de la République. Le soutien de la France à l'Ukraine sera à l'ordre du jour.
