Le tir de ces deux derniers missiles balistiques, avant l'aube mardi, survient peu avant les célébrations en Corée du Nord des 70 ans de la fin des combats de la guerre de Corée (1950-1953).
Ces nouveaux tirs surviennent trois jours après ceux de deux missiles balistiques, cette fois en mer du Japon, sur la côte est opposée.
Alors qu'il venait de sortir de prison en Corée du Sud, le jeune soldat devait être rapatrié la veille de son arrestation. Conduit à l'aéroport, il n'a finalement jamais pris place dans l'avion qui devait le ramener aux États-Unis.
Ces tirs sont les derniers d'une série d'essais de missiles effectués par Pyongyang et interviennent alors que Séoul et Washington renforcent leur coopération en matière de défense face à l'escalade des tensions avec le Nord.
Le citoyen américain ayant franchi la frontière avec la Corée du Nord est un militaire, indique un haut responsable à Washington. Il serait actuellement en détention, selon l'ONU.
Selon les premières informations, l'homme aurait été interpellé alors qu'il participait à une visite dans la zone démilitarisée qui se trouve à la frontière entre les deux pays.
Ce dimanche, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Jake Sullivan a indiqué qu'un nouveau test nucléaire mené par Pyongyang "ne serait pas une surprise".
Pyongyang a lancé un "missile balistique non identifié" vers la mer de l'Est, aussi appelée mer du Japon, a indiqué l'armée sud-coréenne, rapporte l'agence de presse Yonhap.
La soeur du dirigeant de la Corée du Nord, Kim Yo Jong, a mis en garde les États-Unis. Pyongyang prendra des "mesures concrètes" si l'armée américaine franchissait sa ligne de démarcation maritime, a-t-elle averti.
