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"Un cauchemar éveillé": le père de la victime du viol avec actes de barbarie à Cherbourg témoigne

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Ludovic Loir, le père de Mégane, la victime du viol avec actes de barbarie à Cherbourg, témoigne sur BFMTV ce vendredi matin.

"Elle est courageuse". Ludovic Loir, le père de Mégane, victime du viol avec actes de barbarie à Cherbourg au début du mois d'août, est revenu ce vendredi matin sur BFMTV sur l'état de santé de sa fille.

"Elle est courageuse"

Celui-ci "s'améliore tout doucement mais reste préoccupant par les blessures physiques, les blessures psychologiques", explique-t-il. "C'est quelque chose d'absolument affreux".

"Nous vivons depuis le 4 août un cauchemar éveillé", poursuit le père de famille qui souligne le "courage" de sa fille. Elle est "très entourée par sa famille et toute l'équipe de réanimation qui fait un travail absolument formidable", ajoute Ludovic Loir sur BFMTV qui retient les nombreux messages de soutien reçus ces dernières semaines.

"On a plus de 1300 messages sur la cagnotte en ligne et il y a presque 5000 contributions. On sent que les gens ont été sensibilisés à ce qu'il s'est passé", souligne-t-il.
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Ludovic Loir entend aussi alerter sur les faits: "Je me dis que demain, ce sera peut-être encore malheureusement une autre jeune femme qui risque de subir des agressions barbares telles que Mégane a subit". Le père de famille ne comprend pas pourquoi l'auteur des faits "se trouvait toujours en liberté".

"Il y a quand même quelque chose dans ce système judiciaire et pénal, il y a des grosses failles. Il n'aurait tout simplement pas dû être dehors. Ces gens-là doivent être enfermés pour ne pas nuire", déplore Ludovic Loir sur l'antenne de BFMTV.

Il en appelle à "une prise de conscience" de la part de la classe politique pour éviter que de telles agressions ne se reproduisent. Ludovic Loir dénonce également le manque de soutien "adéquat de la part du gouvernement".

"Je suis rempli de haine"

"On se dit que si on avait été présent, on aurait pu éviter ce genre d'agression barbare dont elle a été la victime", regrette le père de Mégane qui confie se poser encore "énormément de questions".

"Évidemment, je suis rempli de haine et de tristesse à la fois. Il y a une colère qui monte, qui est légitime pour un père de famille. C'est ma chair, c'est mon sang, c'est ma fille tout simplement."

"Jamais, on ne va t'abandonner Mégane", ajoute-t-il à l'adresse de sa fille.

Amaury Tremblay