BFM Normandie
Normandie

Braquage d'une armurerie près de Rouen: deux hommes mis en examen et placés en détention provisoire

L'armurerie ciblée par une tentative de braquage à Eslettes en janvier 2024/

L'armurerie ciblée par une tentative de braquage à Eslettes en janvier 2024/ - Google Maps

L'un des trois braqueurs de l'armurerie a été tué par un salarié de l'établissement, un autre a été mis en examen, et le troisième est toujours en fuite.

Deux hommes ont été mis en examen après le braquage d'une armurerie à Eslettes (Seine-Maritime) le 9 janvier, a indiqué le procureur de Rouen ce dimanche 14 janvier dans un communiqué.

Parmi eux, se trouve l'individu interpellé le jour du braquage. Il a été mis en examen pour tentative de vol en bande organisée, association de malfaiteurs, recel de vol de véhicule et destruction par moyen dangereux pour les personnes. Une information judiciaire a aussi été ouverte pour ces chefs.

En garde à vue, l'homme âgé de 18 ans "a confirmé avoir voulu braquer cette armurerie avec deux autres individus pour prendre des armes". Il a expliqué aux enquêteurs s'être rendu de la région parisienne à l'armurerie avec un véhicule volé.

Toujours selon les propos du mis en cause, les braqueurs ont mis en joue le salarié et celui-ci a ouvert le feu sur eux. L'un d'entre eux a été tué, les deux autres ont pris la fuite. "Le salarié ayant continué de leur tirer dessus dans leur fuite, il l'a alors touché d'une balle dans la jambe", précise le parquet.

Un comparse mis en examen

Au moment de l'interpellation de cet individu, le troisième braqueur a pris la fuite et a été pris en charge "par un autre comparse contacté à cette fin". Ce comparse a été identifié, interpellé, placé en garde à vue et mis en examen pour association de malfaiteur et recel de malfaiteur. Une information judiciaire a aussi été ouverte.

Le juge des libertés a ordonné le placement en détention provisoire des deux individus, comme demandé par le parquet.

Une information judiciaire avait déjà été ouverte pour "homicide volontaire et violences volontaires avec arme". Le salarié de l'entreprise a été placé sous contrôle judiciaire.

Emilie Roussey