Visite du pape: l'archevêque de Marseille "impressionné" par la "volonté" du souverain pontife

"C’est pour la France qu’il vient à Marseille, pour regarder ensemble la Méditerranée." Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, a accordé vendredi une interview à BFMTVpremier jour de la visite du pape dans la cité phocéenne.
L'archevêque de Marseille s’est dit "très impressionné" par le souverain pontife malgré ses problèmes de santé.
"Je l’ai encore vu la semaine dernière, il a beaucoup, beaucoup de volonté", a souligné l’homme de foi.
Le pape a "cette volonté profonde d'aller au bout de sa mission, par-delà la fatigue", a assuré l'archevêque de Marseille au micro de Bruce Toussaint.
"On a aménagé les choses"
En mars dernier, le pape François, âgé de 86 ans, avait été hospitalisé pour une infection respiratoire. Une hospitalisation qui l’avait conduit à annuler les événements programmés.
Pour la visite historique du chef de l’Église catholique, une première depuis 490 ans, à Marseille, "on a aménagé les choses".
"C’est mieux qu’il y ait trois demi-journées pour que ce soit moins chargé, avoir du repos, qu’il puisse reprendre force", a indiqué l'archevêque de Marseille, rappelant les raisons à sa visite.
"Il vient à Marseille pour conclure les Journées de rencontres méditerranéennes, a rappelé Mgr Jean-Marc Aveline. Il vient à cause de cet événement-là et pour travailler avec nous sur la Méditerranée, c’est ça le plus important."
Hommages aux marins et aux migrants
Vendredi, le souverain pontife s’est d’ailleurs recueilli face à la stèle située sur le parvis de la Bonne-Mère qui surplombe la Méditerranée, en hommage aux marins disparus et aux migrants. Un moment de recueillement dont il avait lui-même fait la demande.
Samedi après-midi, le pape François célébrera une messe devant plusieurs milliers de spectateurs au sein du stade Vélodrome à partir de 16h15.
Les fidèles doivent en partie cette messe à l'archevêque de Marseille. Mgr Jean-Marc Aveline a en effet convaincu le souverain pontife. "Il y a les contraintes d’un voyage, mais au cours de discussions, je lui ai dit: ‘Marseille ne s’explique pas sans le peuple’, mais ça le pape le comprend très bien", rapporte-t-il à BFMTV.