INFO BFMTV. Meurtre de Socayna: reprise de l’instruction, la date du procès reste en suspens

Socayna, 24 ans, victime collatérale d'une fusillade qui a touché la cité Saint-Thys, à Marseille, le 10 septembre 2023 - BFMTV
Toujours aucune date de procès dans l'affaire Socayna. Ce dernier était initialement prévu du 24 mars au 1er avril 2025, mais avait été repoussé "en raison de l’exercice d’un recours devant la Cour d’appel et visant l’ordonnance de renvoi devant le tribunal pour enfant statuant en matière criminelle".
Selon les informations de BFMTV, à la suite de l'appel de l'avocat de la défense sur l’ordonnance de mise en accusation et des refus d’actes, la chambre de l’instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence a ordonné un supplément d’information, confié au magistrat instructeur en charge de cette affaire. Pour l'heure, elle sursoit à statuer dans l’attente de ces éléments.
Selon nos informations, le supplément d’information devra être retourné à la chambre de l’instruction avant le 15 septembre prochain.
Une fusillade survenue le 10 septembre 2023
Dans la soirée du 10 septembre 2023, une fusillade avait éclaté dans le quartier de Saint-Thys à Marseille. Socayna, une étudiante en droit de 24 ans, avait été tuée d’une balle perdue de kalachnikov en pleine tête, alors qu'elle travaillait dans sa chambre.
Juan (le prénom a été modifié), le meurtrier présumé de Socayna, était alors mineur. "Pour la première fois en France, en 2025, un mineur de moins de 16 ans (à l'époque des faits, NDLR) va être jugé devant un tribunal criminel pour enfant, et dans l'année deux autres mineurs vont l'être également", avait indiqué Nicolas Bessone, le procureur de Marseille dans une conférence de presse du 21 janvier dernier sur le narcobanditisme.
Dans l'ordonnance de mise en accusation, longue de 83 pages que BFMTV a pu consulter, Juan, né en 2007, est accusé d'avoir "dans des conditions particulièrement brutales, soudaines et dramatiques, causé le décès de Socayna, et ce, lors d'actions répétées, de tirs menés à l'arme de guerre, sur la voie publique."
Pour l'heure, la défense prône l'innocence et la non-présence de l'accusé sur les lieux.