"Une très belle édition": la mairie dresse un premier bilan de la Fête des lumières 2024

Moins d'une semaine après l'organisation de la 25e édition de la fête des lumières à Lyon, la ville dresse un premier bilan positif. Invitée de Bonsoir Lyon ce mardi 10 décembre, Audrey Hénocque, la première adjointe au maire, a partagé sa satisfaction.
"Une très belle édition avec une fréquentation soutenue à peu près identique à l'année précédente et puis une édition qui a vraiment fait la part belle à la création. Je crois que c'est ce qu'on peut retenir", a-t-elle résumé.
L'élue a apprécié la diversité des œuvres en évoquant les six œuvres souvenirs et les vingt-six autres. "[Elles] étaient très variées. Pas uniquement du mapping comme on le voit dans beaucoup de festivals et même quand on en a, il est très original. Des objets-lumières, des œuvres avec différentes techniques qui nous permettent d'offrir à ce public très nombreux une confrontation avec l'art et ce qui se fait aujourd'hui dans le champs de la lumière".
Comme l'année dernière, près de deux millions de visiteurs s'étaient rendus dans les rues de Lyon. L'élue n'a pas encore eu connaissance des chiffres stabilisés, mais elle signale que le public est "avant tout français mais aussi des belges, des espagnols et des italiens venus en force".
Des œuvres "très variées"
Audrey Hénocque retient parmi les œuvres ayant recueilli le plus de succès: I Love Lyon sur la place Bellecourt, Le petit géant aux Terreaux, Mother sur la cathédrale Saint-Jean, L'enfant lumière sur les quais de Saône, l'œuvre de projection sur les arbres Solar dust au parc de la Tête d'Or.
L'adjointe a également répondu aux critiques et aux incompréhensions formulées tout au long du week-end par rapport à des œuvres "engagées" comme Plastic island, cette mer de plastique à la Tête-d'Or dénonçant la pollution des océans. "Ce sont les artistes qui créent avec ce qui les traverse et donc parfois, l'œuvre n'est pas forcément esthétique au sens de la beauté, mais peut nous faire réfléchir. Sur cette édition, plusieurs artistes se sont intéressés à des sujets qui traversent notre société".
Mais pour Audrey Hénocque, il ne faut pas réduire la programmation de cette 25e édition à cela. "Il n'y a pas eu que des œuvres engagées, ce qui est intéressant, c'est la variété des œuvres".
Les Anoukis, autre œuvres qui refaisait son apparition au parc de la Tête d'Or a vu passer 130.000 visiteurs au cours du week-end.