Manifestation du 28 mars: des tensions en marge du rassemblement à Lyon, 18 personnes interpellées

Une agence BNP Paribas dégradée à Lyon en marge du cortège contre la réforme des retraites - BFM Lyon
La dixième journée de mobilisation marquée par des tensions. Ce mardi 28 mars, la manifestation lyonnaise contre la réforme des retraites a été le théâtre de nombreuses tensions entre plusieurs milliers de manifestants violents et les forces de l'ordre.
En tout, 18 personnes ont été interpellées en marge de la manifestation, selon le bilan définitif de la préfecture du Rhône. 35 policiers ont été légèrement blessés.
Cette semaine encore, la préfecture du Rhône a également indiqué à BFM Lyon la présence d'un groupe violent composé de 1000 personnes étaient positionnées en tête de cortège, qui s'est élancé vers 13h30.
Quelques minutes plus tard, les premières dégradations ont été commises contre la BNP Paribas située à l'angle du cours Gambetta et de la rue Sébastien Gryphe ainsi que la banque Attijariwafa Bank et un abribus.
Des heurts ont éclaté et les individus en tête de cortège ont ciblé les forces de l'ordre avec des projectiles. Ces dernières ont fait "un usage proportionné de moyens pour repousser et disperser des individus violents qui jettent des projectiles à leur encontre et commettent des dégradations contre les commerces rue Vendôme", détaille la préfecture.
À l'approche de la place Bellecour, les forces de l'ordre ont été visées par des tirs de mortiers par les casseurs, et ont répliqué en faisant usage de son camion lanceur d'eau pour repousser les casseurs, à l'approche de la place Bellecour.
Puis les casseurs s'en sont pris aux murs de la voie rapide située quai Gailleton, provoquant l'interruption de la circulation. À 17h25, la circulation reste totalement interrompue dans le secteur concerné, précise la préfecture.
Ce matin, des affrontements avaient éclaté entre une quinzaine d'étudiants lyonnais devant les portes de l'université Lyon 3.
Selon l'Unef, des affrontements ont eu lieu entre "des étudiants du mouvement d'extrême droite La Cocarde", et des étudiants qui étaient là pour bloquer l'établissement.