Lyon: le local des Petits frères des pauvres cambriolé, une plainte déposée

Le local des Petits frères des pauvres, dans le 2e arrondissement de Lyon. - BFM Lyon
Sur la porte, une affiche rédigée à la main par le personnel annonce: "Fermeture exceptionnelle aujourd'hui". La porte du local des Petits frères des pauvres, dans le 2e arrondissement de Lyon, restera exceptionnellement close ce lundi 12 février.
Le lieu, situé au 38, quai du Docteur Gailleton, a fait l'objet d'un cambriolage au cours du week-end. À leur arrivée, dans la matinée, les membres de l'association ont découvert un coffre-fort éventré ainsi que des débris et une multitude d'objets jonchant le sol.
Interrogé par BFM Lyon, Jean-Stéphane Chaillet, premier adjoint au maire du 2e arrondissement de Lyon, indique qu'une importante somme d'argent a été dérobée. D'après l'élu, également délégué à la sécurité, les dommages déplorés oscillent entre 5.000 et 10.000 euros.
À ce stade, on ignore précisément quels dégâts ont été recensés. On ne sait pas non plus à quand les faits remontent. Seule certitude, ils sont survenus au cours du week-end, le personnel ayant quitté le local vendredi.
"Je trouve ça dégueulasse"
Une plainte a été déposée et une enquête de police suit son cours. L'association ne souhaite pas communiquer davantage pour le moment.
Pour le local des Petits frères des pauvres, il s'agit du deuxième cambriolage en l'espace de deux mois. Du matériel informatique avait déjà été dérobé au mois de décembre à la suite d'une intrusion.
Bénéficiaire de l'association, Moustapha est écœuré: "Je trouve ça dégueulasse. Je n'accepte pas ça. C'est une association qui est là pour aider les gens en détresse, dans le besoin. Ils ne méritent pas ça".
Dans le quartier de la Charité, au sud de la place Bellecour, les cambriolages ne touchent pas que les locaux des associations. Boucherie, fromagerie, librairie, restaurants: une multitude de commerçants ont déploré des intrusions ces derniers mois. Si bien qu'aujourd'hui, pour certains d'entre eux, "il y a une colère qui monte".