Hausse des cas de Covid à cause du Carnaval? Le maire de Dunkerque dénonce un lien "trop facile"

Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. - BFM Grand Littoral
Depuis bientôt une semaine, la situation épidémique dans le Dunkerquois inquiète. Ces derniers jours, le taux d'incidence a atteint 658 cas pour 100.000 habitants à Dunkerque, à l'opposé de la tendance baissière observée au niveau national.
Pour explique cette flambée des cas sur ce territoire, où le variant est devenu majoritaire avec une part de 70% de variant anglais dans certains laboratoires, le chef du Samu du Nord a mis en avant la possible organisation de carnavals clandestins.
"Des chapelles souterraines"
"Il y a une concomitance entre un événement sanitaire important, avec un impact en termes de santé publique et ce carnaval que nous aimons tous, que nous attendons tous", a indiqué sur BFMTV ce jeudi Patrick Goldstein.
"Probablement qu’il existe des chapelles souterraines, avec un lien social important et ceci a très probablement un impact sur ce territoire", a-t-il ajouté.
Présent ce jeudi à l'ouverture de la campagne de dépistage exceptionnelle au Kursaal, le maire de Dunkerque a toutefois fustigé cette hypothèse.
Un "lien trop facile"
"Je fais le constat qu'à Dunkerque, il n'y a pas plus de chapelles clandestines que de fêtes clandestines à Lille, Arras ou ailleurs", a affirmé Patrice Vergriete, au micro de BFMTV, précisant: "les Dunkerquois ont été très respectueux".
"Je note que ceux qui expriment ça ne sont pas Dunkerquois", a poursuivi l'élu pour qui la raison de cette flambée épidémique "est à trouver ailleurs". Selon le maire de Dunkerque, "c'est trop facile de faire le lien entre (le carnaval) qui a été annulé et le pic actuel".
Pour tenter de juguler l'épidémie de Covid-19, une vaste campagne de dépistage est organisée ce jeudi et vendredi à Dunkerque, Bergues, Cappelle-Brouck et Wormhout. L'objectif est qu'un maximum de personnes viennent se faire tester pour casser les chaînes de contamination.
Depuis l'ouverture des portes ce jeudi à 9h, une file d'attente continue était observée à l'entrée du Kusall à Dunkerque.