BFM Business
Transports

Trenitalia chipe à la SNCF le transport des Enfoirés pour leurs concerts à Lyon

placeholder video
L'opérateur italien accueillera gracieusement à bord de ses trains les artistes et membres de l’équipe en charge de l’organisation des 6 concerts ayant lieu du 12 au 16 janvier, au profit des Restos du Cœur.

Joli coup de com' pour Trenitalia. L'opérateur ferroviaire italien, qui est arrivé sur le marché français il y a un an, annonce qu'il transportera gracieusement à bord de ses trains les artistes et membres de l’équipe des Enfoirés en charge de l’organisation des six concerts qui auront lieu à Lyon du 12 au 16 janvier au profit des Restos du Cœur.

L'entreprise transalpine remplace donc la SNCF qui assurait traditionnellement les déplacements des équipes des Enfoirés dans un TGV spécial. Trenitalia précise que cette opération équivaut à 700 trajets.

"C’est avec fierté et enthousiasme que nous soutenons les artistes et tous les bénévoles qui, par leur engagement dans l’aventure des Enfoirés, ont permis en 2020-2021 d'offrir plus de 10 millions de repas aux personnes accueillies par Les Restos du Cœur", commente Roberto Rinaudo, Président de Trenitalia France.

1 million de billets vendus en un an

"Au-delà du soutien que nous sommes heureux d’apporter aux Restos du Cœur, ce partenariat a beaucoup de sens pour nous. Il nous permet d’exprimer à nouveau notre engagement à rendre le train accessible au plus grand nombre", ajoute le dirigeant.

Cette opération permettra certainement de renforcer encore l'image de Trenitalia en France et de ses TGV rouges (les Frecciarossa) qui circulent entre Paris, Lyon et Milan. L'opérateur se targue d'ailleurs de jolis succès avec 1 million de places vendues en un an.

"Nous avions pour objectif de faire grossir le marché ferroviaire en France, c'est une réussite. Nos choix stratégiques sur l'offre, le prix et le service sont les bons. C'est un pari gagnant pour les voyageurs, pour les opérateurs et pour le ferroviaire français", se félicitait Roberto Rinaudo en décembre dernier.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business