Agriculteurs: retour sur une nouvelle journée de mobilisation dans toute la France

L'ESSENTIEL
- Aux côtés des Jeunes agriculteurs, la FNSEA, premier syndicat agricole, prévoit de nouvelles mobilisations "contre les entraves" jusqu'à jeudi. De son côté, la Coordination rurale appelle ce mardi 26 novembre à un rassemblement devant le Parlement européen à Strasbourg, pour s'opposer à l'accord avec le Mercosur. D'autres actions sont prévues dans tout le pays. Lire l'article
- Un débat et un vote vont avoir lieu cet après-midi à l'Assemblée nationale sur le traité de libre-échange entre le Mercosur et l'Union européenne. Lire l'article
- L'Office français de la biodiversité en Creuse mais aussi les préfets du Lot-et-Garonne et des Landes ont porté plainte pour des dégradations commises lors d'actions menées ces derniers jours par des agriculteurs. Lire l'article
Ce live est désormais est terminé
Ce live consacré à la nouvelle journée de mobilisation des agriculteurs en France est désormais fini. Merci à tous de l'avoir suivi.
Mercosur: l'Assemblée s'oppose en bloc à l'adoption du traité de libre-échange avec l'UE
Les députés ont voté à une très large majorité contre l'accord avec le Mercosur, actuellement "dans la dernière ligne droite" des négociations à Bruxelles comme l'a expliqué la Commision européenne. 484 ont voté en faveur de ce texte contre seulement 70 contre.
Quelle suite sera désormais donnée à cette proposition de résolution adoptée par les députés? La question est ouverte alors que son adoption n'oblige en rien la Commission européenne à reculer. Mais elle pourrait pousser d'autres pays à suivre la France dans son opposition au Mercosur.
Pour en savoir plus, lire cet article.
Michel Barnier assure vouloir tenir ses promesses faites aux agriculteurs français
"Les agriculteurs attendent des engagements depuis plusieurs mois et années (...) et ces revendications sont légitimes", a expliqué Michel Barnier ce mardi soir sur le plateau de TF1 tout en assurant vouloir tenir ses promesses en matière de subventions et d'aides.
Les agriculteurs étaient mobilisés ce mardi 26 novembre sur plusieurs fronts contre les "entraves" et les "normes", après une première semaine d'actions contre le traité de libre-échange Mercosur.
L'agriculture ne doit pas devenir "une variable d'ajustement", affirme la ministre de l'Agriculture
La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, s'est exprimée en ouverture du débat à l'Assemblée nationale sur l'accord commercial du Mercosur. "Jamais l'agriculture ne doit devenir une variable d'ajustement", a-t-elle déclaré.
"Il faut s'opposer à l'accord de libre-échange Mercosur tout court", défend Manon Aubry
"Il faut s'opposer à l'accord de libre-échange Mercosur tout court", défend Manon Aubry au micro de BFM2. La députée européenne La France Insoumise s'est rendue auprès des agriculteurs mobilisés à Strasbourg. "Ca n'a aucun sens pour la planète, pour la santé, sachant qu'un bon nombre de pesticides et d'hormones de croissance sont autorisés là-bas", poursuit-elle.
D'après elle, le gouvernement va essayer de "négocier une ou deux clauses mesurettes et symboliques". Il faudrait donc "faire dérayer cet accord pour reconstruire notre agriculture et notre souveraineté alimentaire".
"Le compte n'y est pas", dénonce le Président de la FDSEA des Pyrénées-Orientales
Un certain nombre de revendications animent les agriculteurs mobilisés devant la Maison de l'Agriculture de Perpignan.
"On a aucune réponse claire sur le fonds d'urgence, sur la prise en charge de cotisations ou encore sur le fonds climatique européen", estime Bruno Vila, Président de la FDSEA des Pyrénées-Orientales.
"Le compte n'y est pas", explique-t-il devant une foule d'agriculteurs jettant des panneaux de commune.
"70 à 80 heures pour un petit SMIC": à Strasbourg, mobilisation contre le Mercosur mais pas que
À Strasbourg, au moins 25 tracteurs sont arrivés à proximité du Parlement européen pour dénoncer l'accord de libre-échange avec le Mercosur. Mais c'est aussi l'occasion de dénoncer le revenu trop faible des agriculteurs.
"Pour moi c'est 70 à 80 heures [par semaine] pour un petit SMIC", déplore Frédéric Ferrand, agriculteur et céréalier, au micro de BFMTV. "On est montés à Paris, ça n'a pas changé grand chose, maintenant on monte au Parlement européen".
"J'ai risqué de perdre 2% de PAC": un agriculteur dénonce à Lille des contrôles jugés trop lourds
Matthieu Leroy, un agriculteur de Comines mobilisé devant la Cité Marianne à Lille, a dénoncé au micro de BFMTV des contrôles trop stricts. Ce dernier a risqué des sanctions dans le cadre d'un contrôle phytosanitaire il y a un an et demi.
"J'avais juste oublié de mettre un pictogramme "se laver les mains" sur la porte des toilettes, j'ai risqué pour ça de perdre 2% de [subventions] PAC et ils ont retardé mon avance à hauteur de 70%"
L'agriculteur explique avoir réalisé ensuite de longues démarches administratives pour récupérer les subventions perdues.
Une soixantaine d'agriculteurs devant l'Agence de l'eau à Rouen
Une soixantaine de Jeunes Agriculteurs de Normandie (JA Normandie) et de la FNSEA en Seine-Maritime (FNSEA76) sont rassemblés devant l'Agence de l'eau à Rouen pour exiger plus de simplification réglementaire.
Une centaine de tracteurs devant la Cité Marianne à Lille contre l'excès de normes
A bord d'une centaine de trateurs, plusieurs agriculteurs se sont rassemblées ce midi devant la Cité Marianne à Lille pour dénoncer la lourdeur administrative.
"C'est un métier passion qu'on fait. Nous sommes éleveurs, cultivateurs, pas administratifs... On nous impose de faire tellement de papiers que l’agriculture qui ne passe pas au moins une grosse journée chaque semaine dans son bureau il s’en sort pas", témoigne Christophe Rufin, agriculteur Mairieux.
"C'est notre survie qui est en jeu": Jérôme Bayle appelle les députés à dénoncer l'accord avec le Mercosur
Figure de la contestation agricole l'hiver dernier, Jérôme Bayle a été reçu par deux députés de l'Assemblée nationale lors d'une réunion ce matin, à quelques heures d'un débat dans l'hémiycle sur l'accord avec le Mercosur.
"Il faut que les députés prennent leurs responsabilités pour le bien de l'agriculture", a déclaré l'éleveur auprès de BFMTV. "Tout le monde est opposé à ça", a-t-il poursuivi, tout en reconnaissant que le vote des députés est "un peu folkore" car "ce ne sont pas les députés qui ont l'avenir du Mercosur entre leurs mains".
Pour autant, "la mobilisation pourrait se poursuivre. Le Mercosur sera la goutte d'eau qui fera déborder la colère si le chef de l'État ne prend pas des positions claires, quitte à faire des pots cassés avec d'autres pays européens. À lui de défendre les agriculteurs français", a-t-il dit, précisant que "c'est notre survie qui est en jeu"
Une vingtaine d'actions dans 15 départements depuis lundi
Depuis lundi, quelque 850 agriculteurs ont mené une vingtaine d'actions dans 15 départements, selon le dernier bilan des autorités, qui évoque notamment des blocages de plateformes logistiques ou d'actions dans des supermarchés, de Rumilly (Haute-Savoie) à Etampes (Essonne).
Moins d'un an après une mobilisation historique, les agriculteurs estiment n'avoir pas obtenu suffisamment d'avancées concrètes. Si les deux premiers syndicats partagent certaines revendications - comme de pouvoir utiliser des pesticides aujourd'hui autorisés en Europe et interdits en France du fait de leur toxicité -, ils occupent le terrain en ordre dispersé, dans un climat tendu à quelques semaines de leurs élections professionnelles.
Une vingtaine de tracteurs à proximité du Parlement européen à Strasbourg
A l'appel de la Coordination rurale, au moins 25 tracteurs sont arrivés à proximité du Parlement européen de Strasbourg pour dénoncer l'accord de libre-échange avec le Mercosur. Les forces de l'ordre ont été déployés sur place pour leur bloquer le passage.
"Le Mercosur, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", a déclaré sur BFMTV Pierre-Yves Bathélémy, céréalier et membre de la Coordination rurale. Il a appelé les eurodéputés à prendre tenir compte du fait que "l'agriculture c'est particulier, on ne peut pas faire du libre-échange avec l'agriculture. On produit l'une des agricultures les plus propres de la planète, les plus respectueuses de l'environnement. On ne peut pas nous contraindre à importer des produits qu'on n'a pas le droit de produire", a-t-il dit.
Pour Dominique Schelcher, le consommateur aussi a une responsabilité dans le "made in France"
D'où vient le boeuf vendu dans les magasins U ? Invité sur BFMTV ce mardi, Dominique Schelcher, le patron du groupement, a assuré que 100% de la viande brute ou dans les plats préparés de sa marque était d'origine française.
En revanche ce n'est pas toujours le cas des plats préparés de marques nationales vendus dans ses rayons.
"Ça appartient à chaque industriel et là certains s'engagent, d'autres pas", a-t-il reconnu.
Pour autant il se refuse à sortir des rayons des produits préparés avec de la viande qui viendrait du Brésil par exemple.
"On n'en est pas là, il y a une offre à respecter pour nos clients mais c'est aux clients de choisir. On a tous des responsabilités, le consommateur aussi, affirme-t-il. Avec le président de Sodial (Candia, Entremont...) on a fait un appel ensemble en disant aux Français "ayez le réflexe de regarder l'origine des produits, faites vos courses, retournez le produit, s'il est d'origine France, achetez le"."
Dominique Schelcher (Coopérative U) annonce un blocage d'entrepôt dans les Alpes par la Coordination rurale
La Coopérative U n'échappe pas aux blocages. Malgré sa présence forte dans la France rurale, le distributeur a reconnu ce mardi sur BFMTV qu'un de ses sites était inaccessible.
"Ce matin on a un entrepôt bloqué qui est dans les Alpes à Rumilly, c'est la Coordination rurale qui est sur place, a expliqué Dominique Schelcher, le PDG du groupe sur BFMTV. Souvent ils nous disent "ce n'est pas forcément à U qu'on en veut mais vous êtes un site important, vous alimentez des magasins, on vous bloque"."
Le patron du distributeur s'est dit en revanche favorable aux discussions entre les agriculteurs et les clients au sein des magasins.
"On a aussi eu des visites en magasin mais celles là se sont plutôt bien passées, assure-t-il. On a des dialogues directs entre les producteurs et les consommateurs. Ça peut être aussi des moments de pédagogie."
Un "cortège funèbre" d'agriculteurs à Perpignan
Les agriculteurs commencent à se rassembler devant la Maison de l'Agriculture de Perpignan pour prendre part à un "cortège funèbre" qui prendra la direction de la préfecture des Pyrénées-Orientales.
200 agriculteurs et plusieurs tracteurs devraient prendre part à ce mouvement de contestation. Des cercueils seront portés en tête du cortège. Des bennes chargées de fumier devraient être déversées devant la préfecture à l'issue de la mobilisation.
Le porte-parole de la Coordination rurale dénonce "un sketch d'annonces"
"Ce qui est dramatique, c'est que ce soient les agriculteurs eux-mêmes qui aillent défendre leur beefsteak parce que nos politiques ne sont pas capables de le faire", a dénoncé sur BFMTV Patrick Legras, porte-parole de la Coordination ruale, alors que plusieurs dizaines de tracteurs ont pris la route vers le Parlement européen de Strasbourg.
Pour lui, "on se bat à courte vue puisqu'on ne sait pas prendre de décisions". "Ca devient dramatique, on est toujours dans le sketch d'annonces de 'Je vais voir, on va vous accompagner, on va vous aider...'" mais "aujourdhui, ce qu'on veut c'est des actes", a-t-il dit.
"On veut qu'il y ait des engagements et pas dans plusieurs mois. On attend quoi? Il y a juste à prendre des décisions courageuses", a-t-il conclu.
Christiane Lambert déplore "la violence extrême" de certains membres de la Coordination rurale
Sur BFM Business, l'ancienne patronne de la FNSEA, Christiane Lambert, a regretté de constater que "l'agriculture n'échappe pas au mouvement de radicalisation, à la fois dans les actes et dans les expressions, qui touche notre société".
Elle a notamment pointé du doigt la Coordination rurale, face à la FNSEA: "La violence n'est pas des deux côtés. On a vu récemment une violence extrême et même une quasi-séquestration, une intimidation du président de la FNSEA, ce qui est totalement condamnable", a-t-elle déploré.
Elle a ainsi distingué la FNSEA qui formule "des propositions" avec "un discours construit, une vision, une volonté de dialoguer", et la Coordination rurale où "il y a plutôt une attitude de dénonciation, de vindicte". "Ca attise les peurs, ça fait rêver d'un grand soir mais qui n'arrivera pas, parce que le lendemain matin sera douloureux", a mis en garde Christiane Lambert.
Christiane Lambert estime que l'accord avec le Mercosur "ne correspond plus" aux réalités d'aujourd'hui
L'ancienne présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, s'oppose à l'accord de libre-échange avec le Mercosur: "Tel qu'il est fait aujourd'hui, pensé en 1999... (...), il ne correspond plus à l'actualité", a-t-elle dit sur BFM Business, rappelant qu'entre temps, il y a eu l'accord de Paris qui impose de "réduire les émissions de gaz à effet de serre" ou encore la crise Covid "avec des obligations sanitaires crescendo".
Or, "tous les jours prouvent que les pays d'Amérique du Sud ne sont pas en capacité de prouver leurs conditionsde productions", a ajouté celle qui est désormais présidente de la Fédération des entreprises françaises de charcuterie traiteur.
"Au moment où l’Europe dit ‘Mangez moins de viande, faites-ci faites-ça...', se dire qu'on on va importer ces produits-là il faut reconnaitre que pour les agriculteurs c’est assez incompréhensible", a-t-elle dit.
"Casser, brûler, menacer n'est pas la solution": Arnaud Rousseau s'oppose à toute violence "contre les biens et les personnes"
La FNSEA qui entend mener des actions dans "chaque département" jusqu'à jeudi veut viser "tout ce qui entrave la vie des agriculteurs: les administrations, un certain nombre d'agences...", a assuré sur France 2 Arnaud Rousseau, président du syndicat agricole.
Mais "ce qui nous distingue" d'un syndicat comme la Coordination rurale, c'est que "nous on a un message très clair: pas d'atteinte aux biens et aux personnes", a-t-il poursuivi, ajoutant que "pour atteindre les objectifs aujourd'hui, casser, brûler, menacer n'est pas la solution".
Arnaud Rousseau a assuré que la FNSEA entamait cette nouvelle phase de mobilisation avec toujours "le même état d'esprit: nous ne sommes pas là pour ennuyer les Français mais pour obtenir des résultats concrets".
"Simplifions, simplifions, simplifions": Arnaud Rousseau appelle le gouvernement à "simplifier la vie" des agriculteurs
Cette deuxième phase de mobilisation des agriculteurs à l'appel de la FNSEA "va consister en un message", a indiqué sur France 2 le président du premier syndicat agricole, Arnaud Rousseau: "Simplifions, simplifions, simplifions".
Les actions qui seront menées jusqu'à jeudi auront pour objectif de dire que "si on veut des renouveler les générations, si on veut continuer à permettre aux agriculteurs de gagner leur vie, il faut qu'au quotidien on leur simplifie la vie. Les agriculteurs n'en peuvent plus des papiers, des contrôles...", a déclaré Arnaud Rousseau.
Pour la Coordination rurale de Haute-Saône, l'accord avec le Mercosur "va créer une agriculture à deux vitesses"
Près de 25 tracteurs d'agriculteurs de la Coordination rurale se dirigent ce matin vers Strasbourg pour dénoncer l'accord de libre-échange avec le Mercosur.
Ce texte va conduire à "une agriculture qui ne nous convient pas sur le territoire", a expliqué Frédéric Ferrand, secrétaire de la Coordination rurale de Haute-Saône.
"Cela va produire une agriculture à deux vitesses: une alimentation pour les pauvres parce qu’ils vont être obligés manger des OGM et une alimentation pour les riches qui pourront s’acheter de la nourriture produite ici, d’une qualité supérieure", a-t-il ajouté.
Les agriculteurs de Haute-Saône dénoncent un "déni de démocratie" de la Commission européenne
En route vers le Parlement européen de Strasbourg, une quarantaine d'agriculteurs de la Coordination rurale de Haute-Saône entendent se faire entendre pour dénoncer l'accord de libre-échange avec le Mercosur.
"On a envie de dire (à la Commission européenne) qu'elle respecte le vote des parlementaires. Il y a clairement un déni de démocratie de la Commission européenne. On veut dénoncer cela", a expliqué sur BFMTV Florian Dirand, président de la Coordination rurale de Haute-Saône.
En France, l'unanimité de la classe politique s'est déclarée opposée au traité avec le Mercosur.
Des préfets et l'OFB portent plainte pour dégradations dans le Sud-Ouest
Les préfets du Lot-et-Garonne et des Landes ont porté plainte pour des dégradations commises lors de mobilisations d'agriculteurs la semaine dernière, tout comme l'Office français de la biodiversité en Creuse, a-t-on appris ce lundi auprès des préfectures et de l'OFB.
La procédure marque une inflexion de la part du préfet du Lot-et-Garonne Daniel Barnier, qui avait décidé de ne pas saisir la justice en février, après des actions à Agen de la Coordination rurale ayant entraîné 400.000 euros de frais de nettoyage selon la mairie, en jugeant que les dégâts n'étaient "pas significatifs".
Un débat ce mardi à l'Assemblée nationale sur l'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur
Ce mardi après-midi, la ministre de l'Agriculture portera avec son homologue déléguée au Commerce extérieur, Sophie Primas, la parole du gouvernement à l'Assemblée nationale où se tiendra un débat puis un vote sur le traité entre l'Union européenne et le Mercosur.
Les agriculteurs restent mobilisés ce mardi
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de la mobilisation des agriculteurs ce mardi 26 novembre.
La Coordination rurale, 2e syndicat agricole, prévoit "d'amplifier" sa mobilisation au-delà du Sud-Ouest où se sont jusqu'ici concentrées ses actions. Mardi, le syndicat prévoit notamment un rassemblement devant le Parlement européen. Un cortège de 25 tracteurs a quitté Vesoul ce lundi peu après 18 heures pour rejoindre Strasbourg.
Opposée depuis des décennies au libre-échange, la Confédération paysanne, 3e syndicat représentatif, continue aussi ses mobilisations contre le Mercosur, avec une action en Dordogne dans la journée.