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Retraites: Emmanuel Grégoire justifie l'affichage de banderoles contre la réforme sur la mairie de Paris

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À l'occasion de la deuxième journée de mobilisation nationale contre le projet de réforme des retraites, la municipalité a affiché des banderoles en soutien au mouvement social sur la façade de l'Hôtel de ville ce mardi. Une initiative qui a fait vivement réagir l'opposition parisienne et le gouvernement.

Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire de Paris Anne Hidalgo est intervenu ce mercredi sur BFMTV pour défendre l'initiative municipale de déployer une banderole favorable "au mouvement social", et donc hostile à la réforme des retraites au fronton de l'hôtel de ville.

"Qu'une maire et son équipe assument une position politique je ne comprends pas qu'on s'en émeuve. C'est le sens de notre mandat", a-t-il dit. "Nous sommes une mairie de gauche, nous l'assumons", a-t-il ajouté.

"Ça déplaît que nous donnions notre avis? Nous allons continuer à le faire, je m'en excuse par avance", a-t-il repris.

Une rupture du devoir de neutralité pour l'opposition

Mardi, Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, a avait déclaré sur RTL y voir une "rupture" du devoir de neutralité des services publics. Un argument également utilisé par l'opposition municipale parisienne.

"L’Hôtel de Ville est le bien commun de toutes les Parisiennes et de tous les Parisiens. Élu(e)s de Paris attaché(e)s au principe de neutralité des services publics, nous refusons que sa façade et les deniers publics de la Ville soient utilisés à des fins partisanes", expliquait le groupe Indépendants et Progressistes Paris sur son compte Twitter.

"La neutralité de l'activité municipale est assurée", leur répond ce mercredi Emmanuel Grégoire.

Ariel Guez