EN DIRECT - "Pacte de la vie au travail": Macron donne aux syndicats "jusqu'à la fin de cette année"

Pour la venue de Macron en Alsace, l'intersyndicale appelle à un rassemblement "avec des casseroles"
Le président de la République a annoncé se rendre ce mercredi au coeur de l'entreprise Mathis à Muttersholtz, près de Sélestat dans le Bas-Rhin.
"Nous appelons les salarié.e.s du secteur et du département à venir grossir nos rangs dès 12h30 avec des casseroles pour mieux nous faire entendre", a écrit l'intersyndicale dans un communiqué commun.
Un président "à l'écoute" face aux organisations patronales reçues ce mardi
"Ce matin il était très calme et à l’écoute, il nous a laissé un temps de parole partagé assez cohérent", a dit sur BFM Business Jean-Christophe Repon, président de la Capeb, à propos d'Emmanuel Macron.
Le patron de la Confédération des artisans et petites entreprises du bâtiment est revenu sur la rencontre de ce matin avec le président de la République, au lendemain de son allocution.
Des grèves perturberont la circulation des trains jeudi
Jeudi 20 avril sera la "journée de la colère cheminote", contre la réforme des retraites, annoncent Sud Rail et Solidaires dans un communiqué commun publiée ce mardi.

Les syndicats ont prévu de se rendre gare de Lyon, à Paris, à 11 heures, précisément "au bout de la voie 23".
En conséquence, 4 TER sur 5 rouleront, en moyenne nationale; le trafic sera "quasi-normal sur TGV INOUI (France et International) et OUIGO"; 2 intercités de jour sur 5 et il n'y aura aucun intercité de nuit, sur l'Eurostar et le Thalys, le trafic sera quasi-normal.
Propos de Bruno Le Maire: pour Olivier Dussopt, "la fraude est une question importante"
Après les propos de Bruno Le Maire tenus ce mardi matin sur BFMTV, le ministre du Travail Olivier Dussopt a estimé que "la fraude est une question importante, sur laquelle nous devons consacrer beaucoup d'énergie et beaucoup de moyens".
Pour rappel, Bruno Le Maire a indiqué sur BFMTV ce mardi que "nos compatriotes en ont ras le bol de voir des personnes toucher des aides qu’ils payent eux-mêmes et les renvoyer au Maghreb ou ailleurs alors qu’ils n’y ont pas le droit".
Olivier Dussopt estime que les manifestations sur les retraites "ne doivent pas empêcher la bonne mise en application de la réforme"
Alors qu'il est présent à Chartres pour un déplacement consacré à la réforme des retraites, le ministre du Travail Olivier Dussopt a été accueilli par une manifestation organisée par des opposants au projet de loi promulgué samedi par le gouvernement.
"Ces manifestations, même quand elles rassemblement quelques dizaines, centaines de personnes, ne doivent pas empêcher la bonne mise en œuvre de la réforme", a-t-il expliqué.
Puis d'ajouter: "nous tiendrons les délais".
Pour Olivier Dussopt, "les conditions de l'apaisement, c'est de faire en sorte que cette réforme s'applique"
Interrogé sur les retraites, le ministre du Travail Olivier Dussopt, en déplacement à Chartres, a estimé au micro de BFMTV que "les conditions de l'apaisement", voulue par Emmanuel Macron, "c'est de faire en sorte que cette réforme s'applique dans de bonnes conditions".
"Elle a été discutée, concertée pendant des mois. Aujourd'hui,il faut garantir sa bonne mise en œuvre", a-t-il expliqué.
Les premiers décrets d'application de la réforme des retraites "quasiment prêts techniquement", annonce Dussopt
Les décrets de la réforme des retraites sont "quasiment prêts techniquement", a annoncé le ministre du Travail Olivier Dussopt face à des agents des impôts lors d'un déplacement à Chartres ce mardi.
Les premiers décrets d’application seront publiés au Journal Officiel d'ici "fin mai, début juin", a-t-il précisé.
"Nous retournerons à la table des négociations", assure Cyril Chabanier
S'il entend "montrer au gouvernement que le combat continue et qu'il n'y a pas d'essoufflement", le président de la CFTC rappelle que les organisations syndicales reviendront à la table des négociations.
"Nous retournerons à la table des négociations car Emmanuel Macron est encore élu pour quatre années et nous ne pouvons pas rester quatre ans sans proposer des avancées pour les salariés et nos concitoyens. Mais on n’ira pas à la table pour faire de la figuration."
Pour Cyril Chabanier, "le problème, c'est le dialogue social avec l'exécutif, pas entre les partenaires sociaux"
Le président de la CFTC est intervenu sur l'antenne de BFM TV quelques heures après la fin de la réunion entre les organisations patronales et l'exécutif à l'Elysée. "Le dialogue social entre les organisations patronales et syndicales n’a jamais été rompu, a-t-il insisté. Nous avons sorti un accord national interprofessionnel sur le partage de la valeur. Dans les prochains jours, il va y en avoir un sur la transition écologique. Nous en sommes au quatrième accord national interprofessionnel cette année après ceux sur le télétravail et la santé au travail."
"Le problème, c’est le dialogue social avec l’exécutif pas entre les partenaires sociaux."
Allocution d'Emmanuel Macron: Carole Delga accuse le président de diriger la France "à coup de menton"
"Il doit changer de cadre et ne pas rester dans un cadre autoritaire, rigide. Il faut de la concertation et pas à coup de menton !", a fait savoir la présidente PS de la région Occitanie ce mardi midi sur TF1.
La gauche a étrillé le président après son discours lundi soir.
Le président de la CPME anticipe une réunion avec les syndicats "dans la semaine du 8 mai"
A la tête de la Confédération des petites et moyennes entreprises, François Asselin était également présent à la réunion des organisations patronales autour d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne à l'Elysée.
"Emmanuel Macron a simplement souligné que tout le monde avait été invité et qu’il ne pouvait que regretter que tout le monde ne soit pas venu, sachant que très rapidement, dans la semaine du 8 mai, il pourrait y avoir une réunion à laquelle tout le monde serait convié."
En pleine rencontre entre Macron et le patronat, le député LFI Bastien Lachaud accuse le président "de pitoyable pantomine"
"Pitoyable pantomime. Il ne trompe personne. Qu'il arrête son numéro de cirque et retire sa réforme", fait savoir le député insoumis Bastien Lachaud sur son compte Twitter.
Le président qui reçoit ce mardi le patronat leur a demandé de "bâtir un pacte de la vie au travail d'ici "la fin de l'année".
Les syndicats qui réclament toujours le retrait de la réforme ont décliné l'invitation.
Le président du Medef estime que le délai de 100 jours est trop court
Geoffroy Roux de Bézieux s'est exprimé à l'issue de la réunion des organisations patronales à l'Elysée ce mardi matin.
"J’ai réaffirmé que 100 jours étaient trop courts pour arriver à des conclusions et avoir le temps de la négociation, a indiqué le patron du Medef. On attend que les syndicats reviennent, pas avant le 1er mai si j’ai bien compris les déclarations des uns et des autres."
"On aura sûrement, nous, des contacts directs avec les organisations syndicales pour savoir ce sur quoi on peut se mettre d’accord pour négocier."
"Pacte de la vie au travail": Macron donne aux partenaires sociaux "jusqu'à la fin de cette année"
En préambule de sa réunion avec les organisations patronales à l'Elysée, le président de la République est revenu sur son "pacte de la vie au travail" qu'il souhaite établir avec les partenaires sociaux pour améliorer les conditions de travail des Français. Il a notamment préciser le calendrier de ce plan:
"L’objectif qu’on doit se donner est que l’agenda complet des négociations soit défini dans les prochaines semaines, prochains mois et qu’on vous laisse le temps de la négociation jusqu’à la fin de l’année pour pouvoir bâtir ce pacte."
Réforme des retraites: le député LFI Antoine Léaument appelle à un concert de casseroles tous les soirs "d'ici le 14 juillet"
À l'occasion de son allocution aux Français ce lundi, Emmanuel Macron a annoncé une période de "100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France" avec un "premier bilan le 14 juillet".
Réponse du député insoumis Antoine Léaument: "on a donc un plan d'action simple. #20HCasseroles tous les soirs d'ici-là et grosse manif le 14 juillet".
Des concerts de casseroles ont eu lieu dans de nombreuses villes de France ce lundi soir.
Plus d'informations ici.
"Ce n'est pas parce que cette loi a été jugée légale qu'elle est devenue bonne", insiste Olivier Mateu
Le secrétaire de l'Union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône est intervenu ce matin sur l'antenne de BFM TV pour évoquer les perspectives de la mobilisation au lendemain de la prise de parole d'Emmanuel Macron. Malgré la décision du Conseil constitutionnel, le représentant syndicale estime qu'"il n'y a aucune raison d'abandonner".
"Ce n’est pas parce que cette loi a été jugée conforme ou légale qu’elle est devenue bonne. En quoi elle va améliorer le sort des retraités actuels et de ceux qui le seront ? La question que personne ne pose c’est celle de la répartition des richesses."
Gérald Darmanin annonce que 24.000 personnes se sont rassemblées en France durant l'allocution présidentielle
Durant l'allocution d'Emmanuel Macron ce lundi, un appel à manifester, notamment avec un concert de casseroles, a été donné.
Selon Gérald Darmanin, 24.000 personnes se sont rassemblées un peu partout en France. Sur LCI, le ministre de l'Intérieur dénombre "une soixantaine d'interpellations" et quelques dégradations.
15,1 millions de téléspectateurs devant l'allocution d'Emmanuel Macron
Près de 15,1 millions de téléspectateurs ont regardé lundi soir à 20h00 l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron sur l'ensemble des chaînes qui la diffusaient, après la promulgation de la très contestée réforme des retraites, selon des chiffres de Médiamétrie publiés ce mardi.
Cela représente 69,5% de part d'audience. A titre de comparaison, dans un format similaire, 15,5 millions de téléspectateurs toutes chaînes confondues avaient suivi la précédente allocution du président de la République, en juin dernier, où il s'exprimait pour la première fois depuis la perte de sa majorité absolue aux élections législatives.
Pour Véran, le président a "entendu" la demande d'une "répartition plus juste de l'effort"
Invité de France Info, Olivier Véran estime qu'Emmanuel Macron - qui s'est exprimé devant les Français ce lundi - a "entendu" une "aspiration" du mouvement social contre la réforme des retraites.
Non pas celle d'abroger le texte, mais celle de demander "une plus juste répartition de l'effort".
"Des gens ont manifesté parce qu'ils veulent quelque chose de plus juste dans le partage. On dit aux Français que l'on entend ce message. On veut qu'il y ait un plus juste partage de l'effort, des solidarités, des ressources", explique le porte-parole du gouvernement.
Olivier Dussopt assure que le gouvernement n’est pas “dans le déni de l’impopularité de la réforme”
Suite au discours tenu par Emmanuel Macron hier soir, l’opposition politique a enchaîné les critiques, accusant un manque de concret. Présent sur le plateau de RTL ce matin, le ministre du travail Olivier Dussopt a pris la défense du président en affirmant que le gouvernement n’est pas “dans le déni de l’impopularité de la réforme”.
"Des priorités simples qui font écho à la fois à ce que disent parfois les manifestants mais aussi aux besoins de notre pays", rétorque-t-il avant de préciser que s'il avait présenté des mesures précises, il aurait été accusé de prendre des décisions seul.
Ce dernier réaffirme le cap fixé sur le plein emploi et fait valoir les “efforts massifs de la France contre l’inflation”.
Allocution de Macron: selon Autain, le président s'est comporté comme "un enfant avec des allumettes dans une station essence"
"On aurait dit un enfant avec des allumettes dans une station essence". Tel est le constat que dresse Clémentine Autain, après qu'Emmanuel Macron s'est exprimé devant les Français ce lundi soir, lors d'une allocution télévisée.
"D'une certaine manière, il contribue à mettre les Français en colère et à les inviter à manifester le 1er mai", a estimé la députée insoumise de Seine-Saint-Denis.
Pour Autain, Macron "n'a pas de légitimité" sur la réforme des retraites
Invitée de Public Sénat, Clémentine Autain revient sur l'intervention d'Emmanuel Macron, qui s'est exprimé devant les Français ce lundi soir lors d'une allocution télévisée.
"Sur les 13 minutes d'allocution [...] seules deux minutes ont été consacrées à la réforme des retraites", déplore la députée insoumise de Seine-Saint-Denis.
Pour elle, le président "n'a pas de légitimité, d'autorité" sur la réforme des retraites, car "les Français ont dit non par tous les biais où il était possible de s'exprimer démocratiquement".
Gabriel Attal annonce un doublement des effectifs de lutte contre la fraude fiscale
Lutter davantage contre toues les fraudes, qu'elles soient fiscales ou sociales. C'est l'un des objectifs énoncés ce lundi par le Emmanuel Macron.
Alors que Bercy va dévoiler un plan d'action dans les prochaines semaines en la matière, le ministre des Comptes publics a annoncé que les effectifs dédiés à l'investigation seraient accrus au ministère.
"Nous allons doubler les effectifs de services d'enquêtes financières", a assuré Gabriel Attal ce mardi sur France Inter.
Fabien Roussel: "Nous continuerons de nous battre contre cette réforme"
"Il nous vole deux ans de vie et maintenant, il veut que les Français se projettent avec lui?". Après l'allocution d'Emmanuel Macron, qui a tenté de clore le chapitre des retraites en se projetant sur d'autres chantiers, Fabien Roussel assure que "personne ne bâillonnera les Français".
"Nous continuerons de nous battre avec les salariés, les retraités, la jeunesse, contre cette réforme" des retraites, dit le patron des communistes sur France 2.
"Une injustice terrible": Roussel déplore que Macron ne demande pas "aux plus riches de faire le moindre effort"
Invité de France 2, Fabien Roussel fustige l'intervention d'Emmanuel Macron, qui s'est exprimé lors d'une allocution télévisée ce lundi soir.
Concernant la réforme des retraites, "il a dit aux Français 'vous devez faire des efforts', mais il ne demande même pas aux plus riches, à ceux qui touchent des dividendes records, de faire le moindre effort", déplore le secrétaire national du Parti communiste Français (PCF).
Pour lui, "c'est d'une injustice terrible pour l'ensemble des Français".
Pour Éric Woerth, un référendum sur la réforme "n'a pas de sens"
L'hypothèse d'un référendum sur la réforme des retraites n'a pas été évoquée par Emmanuel Macron dans son allocution. Elle n'a pas non plus les faveurs d'Éric Woerth. Après le rejet par le Conseil constitutionnel d'une première demande de référendum d'initiative partagée (RIP) portée par l'opposition de gauche, le député Renaissance de l'Oise a estimé qu'appeler les Français aux urnes n'avait pas lieu d'être.
"Un référendum sur les retraites, ça n'a pas de sens", a déclaré l'ancien ministre du Budget sur BFMTV lundi soir.
Travail, justice et ordre républicain, progrès: Macron veut lancer "trois grands chantiers" pour le pays
Emmanuel Macron a annoncé vouloir lancer "trois grands chantiers" pour le pays, dans une allocution télévisée diffusée ce lundi soir, deux jours après la promulgation de la réforme des retraites. Il s'agit du "travail", de la "justice et de l'ordre républicain et démocratique" et du "progrès".
"Hors de la réalité", "monde parallèle": les oppositions fustigent l'allocution d'Emmanuel Macron
Il n'a pas fallu longtemps après la fin de l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron pour que ses opposants politiques attaquent son contenu et sa forme. Même si des membres de la macronie ont pu saluer, comme Aurore Bergé, "une ambition claire pour la France", l'ensemble des partis d'opposition se sont liés le temps d'une soirée pour fustiger les méthodes du président.
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a fustigé un discours "hors de la réalité", quand Marine Le Pen, cheffe des députés Rassemblement national, a estimé que le président de la République est "toujours coincé dans un monde parallèle". De son côté, le président du parti Les Républicains Éric Ciotti a déploré "un catalogue de vœux pieux".
Après la réforme des retraites, Borne détaillera sa feuille de route "dès la semaine prochaine"
L'exécutif aimerait tourner la page de la très contestée réforme des retraites. Deux jours après la promulgation du texte, Emmanuel Macron a annoncé ce lundi soir, dans une allocution télévisée, qu'Élisabeth Borne allait présenter sa nouvelle feuille de route "dès la semaine prochaine". Un agenda relayé dans la foulée par la Première ministre sur son compte Twitter.
"Emmanuel Macron l’a formulé avec force: 'nous avons devant nous 100 jours d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action au service de la France'", a écrit Élisabeth Borne sur le réseau social.
Pour passer à l'après-retraites, Macron annonce l'ouverture d'une période de "100 jours d'apaisement"
Lors de son allocution face aux Français, enregistrée depuis l'Élysée et diffusée à 20 heures, le président de la République Emmanuel Macron a fixé un horizon de "100 jours d'apaisement d'unité, d'ambition et d'action au service de la France". Une façon de se projeter après la très contestée réforme des retraites.
Le chef de l'État a dévoilé trois chantiers prioritaires, que sont le travail, la justice et le progrès.
Bonjour à toutes et à tous!
Bienvenue dans ce live consacré à la réforme des retraites, au lendemain de l'allocution télévisée du président de la République Emmanuel Macron. Le chef de l'État a défendu un projet de loi "nécessaire", concédant néanmoins que celui-ci, à "l'évidence" n'a pas été "accepté".
Pour autant, "la colère" ne se réduit pas à ce simple sujet selon lui, et s'exprime aussi "face à un travail qui ne permet plus de bien vivre (...) face à des prix qui montent".