Policiers blessés le 1er-Mai: Borne dénonce "une violence intolérable"

Élisabeth Borne le 2 mai 2023 à l'Assemblée nationale - Bertrand GUAY / AFP
L'ESSENTIEL
- Le 1er-Mai "combatif" voulu par les syndicats a rassemblé entre 800.000 manifestants, selon la police, et 2,3 millions, selon la CGT. Lire l'article
- Des violences ont éclaté en marge de certains cortèges: invité de BFMTV-RMC, Gérald Darmanin recense 540 interpellations et 406 policiers et gendarmes blessés en France. Lire la brève
- Les syndicats attendent avec impatience la décision du Conseil constitutionnel. Les Sages se prononceront demain sur une deuxième demande de référendum d'initiative partagée (RIP). Lire l'article
Ce direct est terminé
Au lendemain des défilés du 1er-Mai émaillés de violences, l'heure était à la condamnation politique. La Première ministre a dénoncé "une violence intolérable" envers les policiers et gendarmes blessés.
Les syndicats, eux, ont établi un nouveau calendrier en annonçant la prochaine date de mobilisation: le 6 juin, soit deux jours avant l'examen d'une proposition de loi abrogeant l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. Retrouvez dès demain matin toute l'actualité politique et sociale sur notre site.
Invitation d'Élisabeth Borne aux syndicats: la CFDT réclame une "vraie co-construction"
La CFDT acceptera l'invitation d'Élisabeth Borne à une session de discussions, mais se rendra à Matignon dans l'espoir d'une "vraie co-construction", affirme le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sur LCP.
"Soit on est dans une vraie logique de faire évoluer ce qui se passe dans le monde du travail en termes de répartition de la richesse, de conditions de travail, de dialogue social (...), soit il y a quelques mesurettes technocratiques qui sont avancées et il n'y aura pas de discussion", avance Laurent Berger.
Céline Verzeletti (CGT) sur la mobilisation du 6 juin: "on ne lâche rien"
"Nous sommes toujours très nombreux et nombreuses à [nous] opposer à l'application de cette mauvaise réforme", affirme sur BFMTV la secrétaire confédérale de la CGT, Céline Verzeletti, évoquant les "fortes manifestations", les "grèves reconductibles" et les "initiatives quasi quotidiennes qui se construisent localement".
"On ne lâche rien", assure-t-elle, au sujet de la prochaine journée de mobilisation intersyndicale du 8 juin.
Laurent Berger (CFDT): "on va aller voir les députés pour essayer de les convaincre" de voter la proposition de loi abrogeant la réforme des retraites
La proposition de loi portée par le groupe Liot proposant l'abrogation totale de la réforme des retraites, qui sera présentée le 8 juin prochain à l'Assemblée nationale, "est peut-être la première possibilité offerte à l'Assemblée nationale de pouvoir voter pour ou contre cette réforme des retraites", estime le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sur LCP.
"On va aller voir les députés, pour essayer de les convaincre" de voter cette proposition de loi, assure Laurent Berger.
Cyril Chabanier (CFTC): le mouvement social met les syndicats "en position de force"
"On peut s'asseoir à la table des négociations, mais à certaines conditions", affirme le président de la CFTC, Cyril Chabanier, sur BFM Business. "On va imposer des thématiques, une méthode, des objectifs". Les syndicats ne participeront pas à "une opération de communication" du gouvernement, assure-t-il.
"On veut que nos propositions soient reprises", avance Cyril Chabanier, pour qui "ce mouvement social qui dure depuis 3 mois et demi nous met en position de force aujourd'hui".
"Grâce à la mobilisation de nos concitoyens", "on peut vraiment essayer d'obtenir plus de choses que ce qu'on aurait obtenu il y a cinq ou six mois", estime le président de la CFTC, évoquant les salaires, le pouvoir d'achat et le partage de la valeur. Pour Cyril Chabanier, le gouvernement sera contraint de "lâcher sur ces sujets-là".
Cyril Chabanier (CFTC): le 6 juin "risque peut-être d'être la dernière des mobilisations"
La journée du 6 juin "risque peut-être d'être la dernière des mobilisations", déclare le président de la CFTC, Cyril Chabanier, sur BFM Business. Le projet de loi porté par le groupe Liot proposant l'abrogation totale de la réforme des retraites, présenté le 8 juin à l'Assemblée nationale, "est le dernier espoir pour faire reculer le gouvernement", estime-t-il.
"On verra si, par la suite, ça continue" mais "je ne pense pas qu'on puisse continuer pendant des mois et des mois", assure Cyril Chabanier.
Cyril Chabanier (CFTC) n'écarte pas "des actions" localisées d'ici le 6 juin
"Il y aura sûrement encore des actions dans des secteurs d'activité ou des branches professionnelles, voire des entreprises" d'ici le 6 juin, date de la prochaine mobilisation intersyndicale, assure le président de la CFTC, Cyril Chabanier.
"Toutes les actions plus localisées seront soutenues par l'intersyndicale, à partir du moment évidemment où l'on respecte les biens et les personnes", affirme Cyril Chabanier.
1er-Mai: Olivier Véran distingue les "bons manifestants" et "les mauvais manifestants"
Olivier Véran a donné son analyse des heurts parfois violents en marge des cortèges du 1er mai.
"Il y a les bons manifestants" qui viennent "avec un message", a jugé Olivier Véran, les opposant aux "mauvais manifestants" qui "viennent armés avec des boules de pétanque et la volonté d'en découdre".
406 policiers et gendarmes ont été blessés lors des cortèges du 1er mai, dont un policier grièvement brûlé.
Forces de l'ordre blessées en marge du 1er-Mai: Éric Ciotti accuse "la violence de l'extrême gauche"
Le patron des députés LR Éric Ciotti a salué les forces de l'ordre"victime" de la violence de l’extrême gauche".
406 policiers et gendarmes ont été blessés lors des cortèges du 1er mai, dont un policier grièvement brûlé.
Retraites: la patronne des députés écologistes appelle le gouvernement "à écouter la sagesse des casseroles"
"Il faudrait parfois écouter la sagesse des casseroles", a lancé la numéro 1 des députés écologistes, Cyrielle Chatelain à Élisabeth Borne.
"Si le 8 juin cette assemblée abroge cette réforme des retraites, la retirerez-vous ?", a encore demandé la parlementaire alors qu'une proposition de loi du groupe Liot veut rétablir la retraite à 62 ans le 8 juin prochain.
Réforme des retraites: "le progrès social ne viendra pas du bruit des casseroles", tance Élisabeth Borne
"Le progrès social ne viendra pas du bruit des casseroles mais bien du dialogue avec les partenaires sociaux", a jugé Élisabeth Borne, interpellée par Cyrielle Chatelain, la patronne des députés EELV à l'Assemblée nationale.
"100 jours" d'apaisement: Élisabeth Borne réitère son appel "à toutes les bonnes volontés"
Après avoir dévoilé sa feuille de route mercredi dernier, Élisabeth Borne réaffirme sa volonté de tourner la page de la réforme des retraites.
"Cette feuille de route est un appel à toutes les bonnes volontés au sein de tout l'arc républicain", a lancé la Première ministre, en tendant à nouveau la main aux députés LR.
Interpellée par Marine Le Pen, Élisabeth Borne pointe du doigt "ses semaines de mutisme et de silence" sur les retraites
Élisabeth Borne a tancé Marine Le Pen, très discrète sur la réforme des retraites dans l'hémicycle.
"Nous entendons à nouveau votre voix après des semaines de mutisme et de silence", lui a répondu la Première ministre, interpellée par la patronne des députés RN sur la question de Mayotte.
406 policiers et gendarmes blessés pendant le 1er mai: Élisabeth Borne dénonce "une violence intolérable"
406 membres des forces de l'ordre ont été blessés, dont un policier grièvement brûlé, en marge des cortèges du 1er mai.
"Cette violence est intolérable et nous devons tous, responsables publiques, la condamner avec la plus grande fermeté", a avancé Élisabeth Borne dans l'hémicycle.
"Un nouveau palier a été franchi dans la violence", a encore jugé la Première ministre.
"Vous aurez votre prise de la Bastille": La France insoumise accuse le gouvernement "d'abîmer la démocratie"
"Nous ne céderons pas,vous aurez votre prise de la Bastille", a promis le député LFI Antoine Léaument lors d'une question au gouvernement adressé à Gérald Darmanin.
Les insoumis préparent une future manifestation le 14 juillet prochain, à l'occasion du bilan des "100 jours" promis par Emmanuel Macron.
"En vous acharnant (à maintenir la réforme des retraites), vous abîmez la démocratie", a encore tancé l'insoumis.
Questions d'actualité au gouvernement: Marine Le Pen, Éric Ciotti et Thomas Portes interpelleront Élisabeth Borne
C'est le retour des questions d'actualité au gouvernement ce mardi après-midi.
Au menu: Marine Le Pen (RN), Éric Ciotti (LR) ou encore Thomas Portes (LFI).
Au lendemain d'un 1er mai jugé très réussi, la gauche devrait tancer l'exécutif sur le maintien de la réforme des retraites.
Les LR tout comme la majorité présidentielle devraient évoquer la question du maintien de l'ordre alors que plus de 400 policiers et gendarmes ont été blessés.
Frédéric Souillot (FO) "n'a pas de craintes" sur le maintien de la mobilisation jusqu'au 8 juin
Le secrétaire général de Force ouvrière s'est projeté sur les semaines à venir jusqu'à la prochaine journée de mobilisation le 6 juin qui seront notamment marquées par l'invitation d'Elisabeth Borne. "La mobilisation est là donc il va y avoir des initiatives dans les départements, a-t-il indiqué. On n’a pas de craintes à ce sujet-là, on va envoyer nos équipes pour aller rencontrer les gens, les députés."
"On est tous sur la même ligne en disant si la Première ministre prend les choses par le bon bout sur l’emploi, la formation professionnelle, la reconversion et l’emploi des seniors, c’est une bonne idée."
Bérenger Cernon (CGT Cheminots): la CGT "n'est pas décidée à passer à autre chose"
"On est prêt" pour la prochaine journée de mobilisation, le 6 juin prochain, affirme Bérenger Cernon, syndicaliste CGT et ex-secrétaire général de la CGT des cheminots de Paris-Gare de Lyon, sur BFMTV.
"La CGT n'est pas décidée à passer à autre chose" et "on ne lâchera pas", assure le syndicaliste.
Simon Duteil (Solidaires) balaie les "doutes" sur l'unité de l'intersyndicale
Le co-délégué général de l'Union syndical Solidaires a indiqué sur BFMTV que son organisation se réunirait dans deux jours pour décider de répondre favorablement ou non à une invitation d'Elisabeth Borne. Il a également rappelé que ces décisions revenaient à chaque organisation syndicale séparément. "Il n’y a pas de doute car ça fait des mois qu’on travaille ensemble, a-t-il souligné. S’il y a des organisations syndicales qui vont discuter avec le gouvernement demain, c’est leur choix et si d'autres ne le font pas, c'est leur choix aussi."
"On a des perspectives communes mais on se donne les moyens de parler plus large sur la question environnementale, de l’égalité hommes-femmes, des conditions de travail."
Force de l'ordre blessées: Élisabeth Borne "rend hommage aux policiers et aux gendarmes là pour nous"
"Je veux vraiment rendre hommage à nos policiers et nos gendarmes qui sont là pour nous", a expliqué la Première ministre, présente ce mardi lors de la réunion de groupe des députés Renaissance.
406 membres des forces de l'ordre ont été blessés, dont un policier grièvement brûlé en marge des cortèges du 1er mai.
Intersyndicale: "on ne s'interdit pas des expressions séparées", insiste François Hommeril
Le président de la CFE-CGC confirme que les organisations syndicales poursuivront leur mobilisation contre la réforme des retraites mais souhaite profiter de l'invitation à venir d'Elisabeth Borne pour avancer d'autres revendications. "On ne veut pas abandonner les autres sujets et dossiers notamment ceux sur lesquels le gouvernement va nous solliciter mais aussi d’autres que l’on souhaite mettre dans l’agenda social, a-t-il souligné. On ne s’interdit pas des expressions séparées."
"Mais pour rentrer dans cette phase-là, on va avoir des exigences car on n’a plus confiance dans le gouvernement et on veut qu’il nous donne des gages dans la façon dont seront traités les dossiers."
Après le 1er mai, Élisabeth Borne se "veut plus que jamais à l'écoute des colères"
"On doit plus que jamais être à l'écoute des revendications, parfois des colères", a avancé Élisabeth Borne ce mardi matin devant les députés, réunis pour la première fois, depuis la pause parlementaire.
François Hommeril (CFE-CGC) souhaite faire du 1er-Mai "le début d'une nouvelle séquence"
Le président de la CFE-CGC était l'invité de BFMTV pour réagir à la publication du communiqué de l'intersyndicale annonçant une nouvelle journée de mobilisation le 6 juin prochain. "Cette manifestation du 1er-Mai est un signal envoyé au gouvernement pour lui dire qu’une grande majorité de Français est contre cette réforme, a-t-il souligné. On veut en faire le début d’une nouvelle séquence."
Pour l'intersyndicale, il s'agit aussi de marquer le coup deux jours avant la présentation d'une proposition de loi très attendue visant à abroger le report de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans: "Cette date du 6 juin est deux jours avant les débats à l’Assemblée nationale de manière à montrer notre soutien à cette proposition de loi."
"Nous demandons aux députés de voter cette loi."
L'intersyndicale s'accorde sur une nouvelle journée d'action le 6 juin
Les différentes organisations syndicales réunies ce mardi matin sont tombées d'accord sur l'organisation d'une nouvelle journée de mobilisation le mardi 6 juin.
Soit deux jours avant la présentation à l'Assemblée nationale de la proposition de loi visant à abroger le texte de la réforme des retraites.
Pour s'y retrouver, voici un récapitulatif des prochaines étapes à venir pour les opposants au texte.
L'intersyndicale a également posé ses conditions pour un éventuel rendez-vous à Matignon. Chaque syndicat sera libre de ne pas aller rencontrer Elisabeth Borne s'il estime que les conditions ne sont pas réunies.
Plus d'informations ici.
"Solidaires sera déterminé à ne pas lâcher", prévient la co-déléguée générale du syndicat
En attendant la publication du communiqué de l'intersyndicale Murielle Guilbert a d'ores et déjà déclaré que l'union syndicale Solidaires poursuivrait sa mobilisation contre la réforme des retraites. "Solidaires sera déterminé à ne pas lâcher la question et on prendra tous les outils possibles pour ne pas faire appliquer cette réforme", a insisté la co-déléguée du syndicat sur le plateau de BFMTV.
L'intersyndicale va publier son communiqué à midi avec une réponse à l'appel d'Elisabeth Borne
Invité sur le plateau de BFMTV, Murielle Guilbert était présente à la réunion de l'intersyndicale ce mardi matin au lendemain de la 13ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La co-déléguée générale de l'union syndicale Solidaires indique que le communiqué de l'intersyndicale sera publié à midi. "Il y a une phrase sur l'appel lancé par Elisabeth Borne", a-t-elle précisé sans dévoilé davantage de détails.
"Darmanin 100% responsable": visé par le ministre de l'Intérieur, Jean-Luc Mélenchon l'accuse d'être "un chef lamentable"
406 membres des forces de l'ordre ont été blessés, dont un policier grièvement brûlé en marge des cortèges du 1er mai.
Gérald Darmanin a accusé Jean-Luc Mélenchon d'avoir "une part de responsabilité" dans les violences ce mardi matin sur BFMTV.
Réponse du fondateur des insoumis: "Le 'maintien de l'ordre' hier a tourné une fois de plus à une absurde violence générale".
"Darmanin en est 100% responsable. C'est pourquoi il veut reporter sa responsabilité sur les autres. Les policiers devraient se méfier d'un chef aussi lamentable", a encore écrit l'ancien candidat à la présidentielle sur son compte Twitter.
"On a toujours condamné les violences": Alexis Corbière répond à Gérald Darmanin sur les policiers blessés
Gérald Darmanin a accusé ce mardi matin sur BFMTV Jean-Luc Mélenchon d'avoir "une part de responsabilité" dans les violences en marge du cortège du 1er mai.
406 membres des forces de l'ordre ont été blessés, dont un policier grièvement brûlé.
"C'est une honte, c'est absurde. Que ce soit moi ou Manuel Bompard, on a toujours condamné les violences", a jugé le député LFI Alexis Corbière sur notre antenne.
"Monsieur Darmanin n'a pas de leçon à nous donner. Il va travailler les policiers 2 ans de plus. Il méprise des gens dignes qui n'ont rien à voir avec les violences", a encore avancé l'élu, accusant le ministre de l'Intérieur d'être "politicien".
Retraites: pour Bernard Thibault, ancien leader de la CGT, il "faut réviser la Constitution"
Pour Bernard Thibault, ancien leader de la CGT, il faut "réviser la Constitution" car la réforme des retraites a été adoptée "dans des conditions très critiquables".
Une "majorité de Français" considère que "ce n'est pas un processus démocratique" mais "le Conseil consitutionnel dit que c'est dans le droit".
"Si c'est ça le droit, si notre Constitution organise la démocratie de cette manière-là, il faut réviser la Constitution", a déclaré celui qui fut secrétaire général de la CGT pendant 14 ans.
"Pas les casseroles qui feront reculer le gouvernement": Sébastien Chenu appelle à battre la majorité "aux élections"
"Ne troquez jamais votre bulletin de vote contre une casserole car le buit le plus fort, c'est le bulletin de vote dans l'urne", a lancé le député RN Sébastien Chenu ce mardi sur France inter.
"Ne pensez pas que c'est uniquement en faisant du bruit sur des casseroles que vous allez faire reculer le gouvernement. Ils ne reculeront pas. La seule façon de les faire reculer, c'est de les battre aux élections, a encore avancé le vice-président de l'Assemblée nationale.
Les déplacements ministériels ont été très perturbées ces dernières semaines par des concerts de casseroles.
Retraites: Jérôme Guedj appelle à maintenir "une pression pacifique" sur le gouvernement et regrette "l'hystérie sécuritaire"
"Ce qui m'intéresse, c'est de maintenir une pression pacifique sur le gouvernement", a jugé le député socialiste ce mardi matin sur Public Sénat, au lendemain d'un 1er mai très suivi.
"Regardez l'hystérie sécuritaire", samedi soir au Stade de France, a encore avancé l'élu PS en référence à la finale de la Coupe de France, sous très haute surveillance.
"Que le président se fasse siffler, que des cartons rouges soient brandis, je vois pas bien en quoi c'est attentatoire à l'organisation de l'évènement", a conclu Jérôme Guedj.
"Lol" de Sophie Binet à Emmanuel Macron: Bernard Thibault juge le "buzz" réussi
Invité sur le plateau de BFMTV, Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la Confédération Générale du Travail (CGT) de 1999 à 2013, a commenté la réponse polémique de Sophie Binet à Emmanuel Macron, à qui elle avait adressé un "Lol".
“Parfois, les responsables syndicaux sont amenés, comme les responsables politiques, à faire le buzz et j’ai trouvé que ce n’était pas une sortie si décalée que ça. Il faut aussi savoir, de temps en temps, tourner en dérision des attitudes qui sont graves", a félicité Bernard Thibault.
Pour l'ancien leader de la CGT, Sophie Binet a "beaucoup d’expérience syndicale" et elle "a toutes les qualités pour être une très bonne dirigeante de la CGT, je n’ai aucun doute là dessus".
Gérald Darmanin: "Madame Le Pen est toujours du côté de la démagogie"
Invité de BFMTV-RMC, Gérald Darmanin dénonce la stratégie de Marine Le Pen et son "silence".
"Madame Le Pen, dans le silence de son action est toujours du côté de la démagogie. Est-ce que vous pouvez me citer une proposition, un acte courageux de madame Le Pen, un acte qui n'est pas dans la majorité des sondages?", introduit le ministre de l'Intérieur.
Avant d'avertir dans une métaphore que "Marine Le Pen, ce n'est pas Alice au pays des merveilles, ce n'est pas le chat avec le sourire qui s'envole dans le ciel".
"Madame Le Pen dit toujours des choses que vous voulez entendre, elle ne dira jamais quelque chose qui serait la conséquence d'un sondage négatif pour elle", poursuit Gérald Darmanin.
Conclusion pour lui: "Ce n'est pas une femme d'État, c'est au mieux une petite femme politique".
Violences contre des policiers: pour Darmanin, "le silence assourdissant de Mélenchon le rend complice"
Invité de BFMTV-RMC, Gérald Darmanin tance Jean-Luc Mélenchon, après que 108 policiers et gendarmes ont été blessés lors de la mobilisation du 1er-Mai.
"Le silence assourdissant de monsieur Mélenchon le rend complice", estime le ministre de l'Intérieur, même si plusieurs députés LFI ont condamné les violences dont ont été victimes des forces de l'ordre.
"Est-ce que monsieur Mélenchon peut dire pour montrer qu'il est au rendez-vous de l'ordre républicain des policers et des gendarmes: 'je condamne les violences contre les gendarmes et les policiers'", interroge le locataire de la place Beauvau.
1er-Mai: Gérald Darmanin annonce 540 interpellations dans toute la France, dont 305 à Paris
Après les manifestations du 1er-Mai en France, Gérald Darmanin a annoncé sur BFMTV-RMC qu'il y avait eu 540 interpellations en France, dont 305 à Paris. Il a par ailleurs ajouté qu'il y avait eu 406 policiers et gendarmes blessés.
Policiers blessés le 1er-Mai: pour Darmanin, "on n'a pas beaucoup entendu les condamnations de LFI"
Au micro de BFMTV-RMC, Gérald Darmanin estime que "l'on n'a pas eu beaucoup entendu de condamnations de l'extrême gauche, de La France insoumise, de Jean-Luc Mélenchon", après que 108 policiers et gendarmes ont été blessés ce lundi lors de la mobilisation du 1er-Mai.
"Où est la condamnation contre les gens qui attaquent les forces de l'ordre?", interroge-t-il.
Manuel Bompard comme Alexis Corbière, deux députés de LFI, ont condamné ces violences sur BFMTV et RMC. Mais "je n'ai pas entendu monsieur Mélenchon le dire, il est le chef de La France insoumise", insiste le ministre de l'Intérieur.
1er-Mai: Darmanin indique que que la vie du policier touché par un cocktail molotov "n'est pas en danger"
Invité de BFMTV-RMC, Gérald Darmanin s'exprime concernant les violences dont été victimes certains membres des forces de l'ordre ce lundi 1er-Mai.
Concernant un policier, qui a été brûlé par un cocktail molotov, Gérald Darmanin indique que ce dernier a "été brûlé au visage" et est "encore hospitalisé", mais que sa vie "n'est pas en danger".
Au total, 108 policiers et gendarmes ont été blessés lors des manifestations de ce lundi.
Aurore Bergé dénonce "le bruit et le vacarme" et défend "la capacité à réformer" de son camp
Invitée de RTL, Aurore Bergé défend la capacité du camp présidentiel à réformer, même s'il est en position de majorité relative à l'Assemblée nationale et affaibli par sa très impopulaire réforme des retraites.
"On a réussi sur tous nos projets de loi, hors les projets de loi budgétaires, à avoir des majoirités", défend la cheffe des députés Renaissance.
"Ce n'est pas parce que vous avez du bruit et du vacarme que ça doit empêcher la capacité qu'on a à réformer", ajoute l'élue des Yvelines.
Après le 1er-Mai, Alexis Corbière assure condamner "toutes les violences"
Invité ce mardi matin sur l'antenne de RCM, le député LFI de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbième a rappelé qu'il "condamne toutes les violences" à la suite des affrontements qui se sont déroulés en marge de plusieurs cortèges du 1er-Mai.
"Les gens qui vont en manifestation avec des cocktails molotovs c’est dingue. Je condamne toutes les violences", a-t-il martelé.
Selon l'élu, qui prône des "manifestations populaires", "les black blocs font le jeu médiatico-politique que souhaitent Darmanin et Macron."
Selon Jordan Bardella, "la valeur travail" est "malmenée par la gauche" et "bousculée" par le gouvernement
Invité de France 2, Jordan Bardella cherche à se faire le représentant des ouvriers en dénonçant les positions politiques de ses adversaires sur la question du travail.
"La valeur travail est attaquée. Elle est malmenée à gauche par ceux qui défendent le droit à la paresse et puis bousculée par le gouvernement avec cette réforme des retraites injuste et brutale", attaque-t-il.
Pour Jordan Bardella, il reste une "arme" sur la réforme des retraites: le "vote" aux prochaines élections
Invité de France 2, Jordan Bardella estime qu'il reste "encore une arme" sur la réforme des retraites: "le vote".
"Dans un an, il y a des élections européennes et puis viendra le temps de la présidentielle et des législatives", se projette le patron du Rassemblement national. Son parti, qui est resté en retrait sur la réforme des retraites du gouvernement, à laquelle il est opposé, apparait comme néanmoins comme le vainqueur de la séquence.
Mobilisation du 1er-Mai: Jordan Bardella dénonce des "tentatives de meurtre contre les forces de l'ordre"
Invité de France 2, Jordan Bardella adresse son "soutien aux policiers", après la mobilisation du 1er-Mai où 108 policiers et gendarmes ont été blessé.
Le président du Rassemblement national (RN) condamne des "tentatives de meurtre contre les forces de l'ordre", citant notamment "un CRS a été brûlé par un lancé de cocktail molotov", à Paris.
Le député européen appelle à "dissoudre les milices antifa" et à une "justice implacable avec ceux qui touchent à des fonctionnaires de la police française".
"Des accusations mensongères": Manuel Bompard assure dénoncer les violences contre les policiers
Une mise au point. "Mon parti et l'ensemble de ses dirigeants ont toujours dit qu'ils étaient opposés à toute forme de violence contre qui que ce soit", a affirmé Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise (LFI), sur le plateau de BFMTV ce lundi, après la mobilisation du 1er-Mai durant laquelle 108 policiers et gendarmes ont été blessés.
Sa formation est souvent ciblée par ses détracteurs pour ses positions concernant les forces de l'ordre. Il lui est parfois reprochée, et notamment son leader Jean-Luc Mélenchon, de condamner régulièrement des agissements des forces de l'ordre, mais de ne pas toujours les soutenir quand elles sont victimes de violences.
Gérald Darmanin invité de BFMTV-RMC à 8h30
Le ministre de l'Intérieur est l'invité du "Face à face" présenté par Benjamin Duhamel ce mardi à 8h30 sur BFMTV-RMC.
Selon Olivier Dussopt, les casseurs "anéantissent le fruit de l'engagement" des manifestants
Le ministre du Travail s'est exprimé sur les différentes violences en marge des manifestations du 1er-Mai en France, invité sur LCI.
"Il y a des personnes qui ont manifesté aujourd'hui et qui ont vu le fruit de leur engagement anéanti par les casseurs", a-t-il déploré.
Selon Bompard, Macron "a perdu son pari" en voulant que les Français "passent à autre chose"
Au soir d'une mobilisation importante partout en France lors du traditionnel défilé du 1er-Mai sur fond de contestation contre la réforme des retraites, le député LFI Manuel Bompard a assuré que "le président de la République a[vait] perdu son pari".
"Il faisait tout pour qu’on passe à autre chose", a clamé le député face à une mobilisation bien "supérieure" à l'année dernière.
"La lutte continue": la gauche se félicite de la mobilisation du 1er-Mai contre la réforme des retraites
Les traditionnelles manifestations du 1er-Mai ont été très suivies en France ce lundi. 2,3 millions de personnes ont manifesté en France selon la CGT et 782.000 selon le ministère de l'Intérieur. Un regain de mobilisation sur fond d'opposition à la réforme des retraites, dont l'ensemble de la gauche s'est félicité, alors que les syndicats doivent tirer le bilan ce mardi.
"Macron n'est plus écouté. La mobilisation s'amplifie. Le vol de nos vies n'aura pas lieu. Retrait!", a clamé l'ancien candidat insoumis à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon.
À l'annonce des chiffres de mobilisation, la présidente des députés LFI à l'Assemblée Mathilde Panot a estimé que ce 1er mai 2023 était "entré dans l'Histoire". "Le peuple reprend la maîtrise de son destin. La Macronie ne passera pas à autre chose, car nos vies ne sont pas une page que l'on tourne. Plus que jamais, la lutte continue: 2023 rimera avec victoire", a-t-elle exhorté sur les réseaux sociaux.
Bonjour à toutes et à tous!
Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité liée à la réforme des retraites ce mardi 2 mai 2023.