9600 tonnes de déchets à Paris: Emmanuel Grégoire assure que la mairie fait "tout son possible"

Malgré les réquisitions de personnel, les déchets continuent de s'entasser dans Paris. Une situation sur laquelle est revenu le premier adjoint à la mairie, Emmanuel Grégoire, ce vendredi matin. Sur BFMTV, il a reconnu que "rien ne change".
"Nous faisons ce que nous pouvons dans la gestion des urgences", a assuré Emmanuel Grégoire, insistant sur le fait que "la situation est extrêmement complexe".
9600 tonnes de déchets dans Paris
Le premier adjoint à la mairie de Paris explique qu'il ne suffit pas de sortir des camions-bennes et de réquisitionner des agents pour assurer un retour à la normale dans les rues de Paris, où sont aujourd'hui entassées 9600 tonnes de déchets.
Emmanuel Grégoire évoque des "éléments clés qui ne fonctionnent pas" dans la gestion des déchets, notamment des incinérateurs encore fermés, et des centres de tri, comme celui de Romainville, qui sont "largement en sous-exploitation".
L'élu assure toutefois que "1500 à 2000 tonnes" sont ramassées chaque jour et que la municipalité fait "tout son possible" pour résoudre la situation, mais qu'un retour à la normale semble difficile tant que la "crise sociale" continue.
Il dément toutefois toute affirmation selon laquelle la mairie de Paris continue de rémunérer les agents grévistes.
"C'est faux, c'est un mensonge", s'insurge l'élu, qui dénonce une "confusion volontairement et cyniquement introduite par quelques membres du gouvernement pour faire croire que nous appuyons sur le plan opérationnel la grève".
"Tous les agents qui ne sont pas en grève sont au travail. Ils passent leurs soirées, leurs nuits à nettoyer les très nombreuses conséquences des mobilisations."
Ce jeudi, de nouveaux incidents ont eu lieu en marge de la mobilisation à Paris, qui a rassemblé 800.000 manifestants dans les rues de la capitale selon la CGT. Les premières tensions se sont manifestées près de la place de la République une heure après le début du défilé. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes, alors que des manifestants statiques étaient présents.