La ministre du Travail assure que la suppression d'un jour férié est "définitivement écartée"

La suppression d'un jour férié n'est plus à l'ordre du jour budgétaire. Invitée ce mardi matin sur TF1, la ministre chargée du Travail et de l'Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, a déclaré que la piste d'une suppression d'un jour férié était "définitivement écartée".
À l'automne 2024, sous l'éphémère gouvernement Barnier, les débats autour du budget 2025 avaient fait émerger l'idée de supprimer un deuxième jour férié – en plus du lundi de Pentecôte transformé en "journée de solidarité" depuis 2004. Une telle suppression, une proposition sénatoriale de longue date, n'avait pas été écartée par les membres du gouvernement, avant que Michel Barnier lui-même n'exprime sa réticence, se disant "très réservé" sur une mesure "complexe à mettre en œuvre".
"Je pense que [cette proposition] est définitivement écartée", a confirmé Astrid Panosyan-Bouvet.
"Pas la meilleure formule"
"On a eu différents enseignements, que ce soit sur le jour férié [ou] sur l'application des 35 heures […] sur le fait que des applications uniformes [ne sont] pas nécessairement la meilleure formule", a estimé la ministre chargée du Travail et de l'Emploi.
Par ailleurs, évoquant la proposition des 7 heures travaillées "gratuitement", remise sur la table par le gouvernement, Astrid Panosyan-Bouvet a estimé qu'il fallait "étudier" une telle mesure dans le cadre du débat parlementaire.