Vallée de la Vésubie: avec les intempéries, un bilan touristique mitigé pour les vacances de la Toussaint

Dans la vallée de la Vésubie, les vacances de la Toussaint sont terminées et le bilan touristique est plutôt mitigé. En cause, les intempéries qui ont entraîné de fortes inondations dans la région, mais aussi la fermeture de nombreux axes routiers.
Des commerçants fermés
Certains commerçants ont même dû baisser leur rideau plusieurs jours. Dans le village de Lantosque, cette fleuriste a mal vécu ces deux dernières semaines.
"Par mesure de sécurité, j'ai préféré rester fermé. On fonctionne beaucoup avec le tourisme et là beaucoup de gens ne sont pas montés du tout. Donc à partir de ce moment-là, ça met un gros frein à tout ce qui est économique dans les villages", explique Laurie, au micro de BFM Nice Côte d'Azur.
Situation similaire pour la station thermale de Berthemont-les-Bains. À cause de la fermeture de la route RM 2565, le lieu a enregistré une baisse de 10% dans sa clientèle du mois d'octobre.
"On a des décommandes sur des soins à l'institut de beauté puisque les gens hésitent à monter, donc forcément on a un impact négatif", reconnaît Lionel Da Silva, responsable d'exploitation de la station thermale.
Saint-Martin-Vésubie sort du lot
Du côté de Saint-Martin-Vésubie, le bilan est plus positif. Les clients étaient bien présents pendant ces épisodes pluvieux.
"C'est vrai qu'on est en montagne, donc il y a souvent des petits incidents, des rochers sur la route. Après c'est ouvert soit d'un côté par la Tinée si vraiment il y a besoin de venir ou par Duranus. Donc, on reste accessible au public. Finalement, on n'a pas eu de baisse de fréquentation", raconte Cécile Sab, responsable des activités montagnes au Vésubia Mountain Park.
Corinne Paolini, fondatrice du café culturel, estime même qu'il y a eu des progrès depuis les dernières grosses intempéries et notamment le passage de la tempête Alex. "Saint-Martin-Vésubie et sa commune sont devenues vraiment plus sécurisées. Cette fois-ci, nous n'avons pas été impactés comme les deux premières fois où nous avions eu la tempête Alex en 2020 et la tempête Aline en 2023. Je pense qu'on peut passer de la désespérance à l'espérance", affirme-t-elle.