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Nice: le port du masque désormais obligatoire au centre d'accueil des réfugiés ukrainiens

Ce mercredi, des centaines d'Ukrainiens ont fait la queue devant la préfecture des Alpes-Maritimes à Nice pour demander un titre de séjour.

Ce mercredi, des centaines d'Ukrainiens ont fait la queue devant la préfecture des Alpes-Maritimes à Nice pour demander un titre de séjour. - BFM Nice Côte d'Azur

Cet arrêté préfectoral datant du 15 avril doit permettre de réduire les risques de contamination au Covid-19 dans ce lieu ne permettant pas le respect des mesures de distanciation physique.

Le préfet des Alpes-Maritimes joue la carte de la prudence. Dans un arrêté datant du 15 avril, ce dernier a décidé de rendre le port du masque obligatoire entre les murs du centre d'accueil des réfugiés ukrainiens de Nice, situé au 18, boulevard Jean-Luciano, a appris BFM Nice Côte d'Azur ce mercredi, confirmant une information de Nice-Matin.

Cette nouvelle règle s'applique à "toute personne de onze ans et plus au sein des espaces communs et partagés". Elle sera en vigueur jusqu'au 2 mai prochain.

Dans son arrêté, le préfet indique que la "configuration" des lieux ne permet pas de respecter les mesures de distanciation physique.

Un taux d'incidence élevé

"Le nombre important d'entrées et de sorties de déplacés ukrainiens (...) représente une rotation significative de personnes sur un espace restreint et fermé", poursuit l'intéressé. Ce qui accroît les risques de contamination au Covid-19.

Mis en service fin mars, ce "hub régional" a vocation à accueillir 40% des ressortissants ukrainiens arrivant dans l'Hexagone. Il permet de les recenser, de régulariser leur statut et de les dispatcher dans les départements voisins, selon leurs capacités d'accueil.

Si la crise sanitaire est passée au second plan en raison de l'élection présidentielle et de la guerre en Ukraine, les taux de contamination restent élevés dans de nombreux territoires. C'est le cas notamment dans les Alpes-Maritimes, où le taux d'incidence du Covid-19 s'élevait au 16 avril à 1059 cas positifs pour 100.000 habitants.

Manon Hamiot avec Florian Bouhot