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Le consulat d'Algérie à Nice rompt ses relations avec la ville, Estrosi et Ciotti appellent à la fermeté

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L'Algérie a rompu ses relations consulaires avec la ville de Nice et les Alpes-Maritimes ce mardi 11 mars, quelques jours après avoir fait de même à Marseille et Montpellier. Les élus ont tous deux fustigé la décision.

Un sujet qui rassemble les opposants de toujours. Fréquemment opposés l'un et l'autre à Nice, Christian Estrosi et Eric Ciotti ont chacun dénoncé ce mardi 11 mars la décision, révélée par Europe 1, de l'Algérie de rompre ses relations consulaires avec la ville et le département des Alpes-Maritimes.

Une décision, qui a pour conséquence de geler la remise de laissez-passer consulaire dans la ville maralpine et de suspendre les auditions consulaires concernant les ressortissants algériens retenus en centre de rétention administrative.

"Qu’ils reprennent les Algériens expulsés!"

Rapidement, le maire de Nice a dénoncé la situation sur les réseaux sociaux, estimant que la France n'a pas à "accepter" d'être "piétinée par un régime qui fait du marchandage avec ses OQTF". Quant à Éric Ciotti, il estime qu'il "est temps de nous faire respecter par l’État-voyou algérien".

"Il n’y aura pas de relations apaisées, tant que le régime algérien ne répondra pas à nos demandes légitimes. Qu’ils reprennent les Algériens expulsés! Nous n’en voulons pas. Ils veulent le bras de fer? Ils l’auront! Nous devons nous faire respecter!", poursuit l'édile sur X.

Dans cette "crise diplomatique" entre les deux pays, le député Ciotti Union des droites des Alpes-Maritimes estime que la France "reste passive, impuissante et inactive". Un sujet, qu'il affirme avoir évoqué avec Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères.

Face à cette situation, Christian Estrosi l'assure: "Nul besoin de consulat" à Nice où les Franco-algériens et Français d'origine algérienne "sont traités chez nous avec équité et justice".

Rendez-vous est par ailleurs donné aux Niçois ce mercredi soir à 19h30 aux Franciscains pour afficher leur soutien à l'écrivain Boualem Sansal, détenu par le régime d'Alger.

Alixan Lavorel