Alpes-de-Haute-Provence: des solutions concrètes pour sauver les urgences réclamées

Une centaine de personnes a participé à une quatrième manifestation en un mois, ce mardi 17 juin, pour réclamer des solutions concrètes afin de sauver les urgences dans les Alpes-de-Haute-Provence.

C'est d'un pas déterminé que la délégation, composée de médecins urgentistes de l'hôpital de Digne-les-Bains et de représentants du syndicat CGT, s'est rendue en préfecture ce mardi 17 juin.

Après des semaines de mobilisation, tous ont pu échanger avec le préfet et le directeur de l'ARS dans les Alpes-de-Haute-Provence. Désormais, ils attendent des solutions concrètes pour faire face aux dysfonctionnements au sein des services des urgences. Depuis la mise en place de la régulation temporaire, rien n'a, pour eux, été consolidé.

Des mesures d'urgence réclamées pour l'été

"Il y a beaucoup de solutions opérationnelles qui sont sur la table. On attend leurs mises en place", explique au micro de BFM DICI le docteur Hugues Breton, médecin urgentiste à Digne-les-Bains et délégué syndical 04 pour l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF).

"Quand est-ce qu'elles seront adoptées? On attend aussi des garanties sur ce qui se passera après l'été. On attend beaucoup de choses maintenant, depuis avril", poursuit-il.

Le personnel soignant et les représentants du syndicat CGT souhaitent que des mesures soient prises par les autorités concernées d'ici le 1er juillet. "On n'a pas eu de réponses aux questions que l'on a posées", se désole Cédric Volait, représentant de la CGT Santé 04 - Provence-Alpes-Côte d'Azur.

"On leur a dit qu'on attendait des mesures fortes avant l'été. On est très inquiet, car on va avoir moins de médecins dans le département et plus de population avec l'arrivée des touristes. S'il n'y a pas de mesures fortes, on a peur de devoir faire face à des catastrophes", confie-t-il.

Si des mesures concrètes ne sont pas rapidement mises en place, ils n'excluent pas de se rendre prochainement à Paris pour manifester devant le ministère de la Santé. 

Barbara Tornambé